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FaRem
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2,5
Publiée le 28 mai 2024
Ruben vit seul avec sa mère dans un quartier en plein changement. Comme le titre l'indique, ils sont en quelque sorte les derniers de leur communauté, ce qui inquiète profondément Giselle qui ne sort quasiment plus et se tient à jour sur les réseaux sociaux. Pour elle, et vu ses propos, il aurait fallu réutiliser le titre du film "Ils sont partout" d'Yvan Attal qui à l'époque s'amusait des clichés sur les Juifs. Ruben, lui, est très loin des préoccupations de sa mère. Il vit un peu dans son monde, peut-être un peu aveugle sur la réalité de la situation, et il a tendance à enjoliver les choses pour casser ce climat anxiogène et ne pas inquiéter sa mère. On le suit donc dans son quotidien ponctué de micro-événements qui manque cependant d'enjeux. Michael Zindel est bien et son personnage est attachant, mais il ne se passe pas grand-chose. Il s'agit d'une tranche de vie qui veut pointer du doigt quelque chose avec humour, mais on dirait que les scénaristes avaient peur d'aller au bout des choses et d'être plus tranchants. Il ne fallait pas s'arrêter qu'au titre... Bref, c'est sympathique, mais sans plus.
Le début du film est assez époustouflant de drôlerie et d'intelligence. Les acteurs sont dirigés à la perfection, la précision du décors de l'appartement donne au film une ambiance vraiment singulière. Très réussi.
Un bon film avec Agnès Jaoui qui joue cette mère Gisèle et son fils Belisha les derniers juifs d’une cité de banlieue parisienne. On sourie parfois, on sent également une douce mélancolie du réalisateur. Un film qui fait également une part belle à la réflexion. Cette famille n’est pas harcelée et semble vivre en harmonie avec ses voisins mais quelques épisodes remettent en cause cette harmonie apparente. Sous des dehors de comédie on a donc une belle histoire qui raconte le quotidien et l’évolution des populations dans ces banlieues autrefois multiethniques et multireligieuses.
Première réalisation de Noé Debré, surtout connu jusqu’ici en tant que scénariste, Le dernier des Juifs raconte l’histoire de Bellisha, 27 ans, et de sa mère, grande inquiète de nature et qu’une grave maladie oblige à vivre recluse chez elle. De confession juive, ils vivent tous les deux dans une banlieue populaire parisienne qui se vide des membres de leur communauté, qui déménagent les uns à la suite des autres en raison d’un sentiment d’insécurité. Sur ce scénario qui aurait pu conduire à un drame sombre, Noé Debré privilégie une fil tragi-comique, qui n’élude en rien la difficulté de la situation mais prend le parti du rire et de la nuance. Le choix de son interprète principal, Michael Zindel, y contribue grandement. Sorte de cousin éloigné d’un Vincent Lacoste, cet éternel adolescent semble vivre comme hors du monde, suivant ses propres lois et sa logique propre. Malgré ses défauts, ce film intelligent et sensible garde ainsi un équilibre précieux.
Un film honnête sans artifice. Il retranscrit très bien la peur d'une mère pour son fils. On s'attache rapidement aux personnages de Belisha et de sa mère. Par moment un peu plat et long mais fonctionne tout de même dans l'ensemble
Le Dernier des juifs est une comédie grinçante qui apporte un regard acerbe sur la condition juive en France. Il adresse aussi bien les multiples émanations de l'antisémitisme que les travers du communautarisme. Porté par son acteur principal absolument formidable, le film manque globalement de rythme et peut sembler très problématique dans sa manière d'aborder (ou de stigmatiser) d'autres communautés.
Le Dernier des Juifs est un film surprenant. Michael Zindel joue à merveille ce fils de 27 ans gentil, confiant, attachant, nonchalant, qui prend la vie comme elle vient en évitant soigneusement les situations périlleuses. Film d'actualité "Le Dernier des Juifs" aborde de façon détournée et fataliste les questions d'antisémitisme. Le Héros fait en sorte de montrer que toutes ces questions sont dans les têtes des autres car, lui, il n'est qu'un jeune homme comme un autre, un peu perdu dans ce monde trop grand et pourtant confiant en lui, accueillant tout le monde avec un air doux et nonchalant. Comme dit si bien le film c'est si le dernier des juifs part du quartier que le racisme va commencer parce qu'alors personne ne pourra se rendre compte que celui que l'on appelle "Le Juif" est un homme comme un autre. Et surtout qu'il est un homme qui accepte l'autre et qui survit comme il peut, comme tout le monde. Qu'il est un homme qui n'a pas peur et qui n'appelle ni la violence ni l'agressivité. Ce film est doux et triste. C'est un peu un conte, une façon poétique et décalée de voir la vie. Une folie douce.
Ce film révèle un jeune acteur du nom de Michael ZINDEL qui y trouve un rôle plein d’humour qu’il tient avec brio. La vie des différentes communautés de la banlieue parisienne y est relatée avec finesse et sans parti-pris notoirement excessif. Bien que le sujet traité soit assez banal, on ne s’ennuie pas durant le visionnage car le décalage entre les vies réelle et relatée par chacun des personnages est particulièrement drôle. La qualité principale du film est liée au fait qu’aucun des différents partenaires participant à son existence ne semble s’être pris au sérieux et c'est peut-être cela qui le rend si attachant.
Très joli film avec un personnage de jeune homme qui se retrouve à mentir constamment pour éviter de gêner les autres. C’est un pure délice de voir évoluer ce personnage totalement en décalage avec la vie réelle et qui tente par tous les moyens de protéger sa mère. Une grande réussite pleine de fantaisie, humour et finesse.
Ce premier film de Noé Debré (réalisateur et scénariste facétieux de la série Parlement) est à moitié réussi.
Ce portrait du jeune Bellisha et de sa mère, derniers Juifs de leur quartier et qui hésitent à le quitter, est parfois amusant, et souvent un peu ennuyeux.
Bellisha ment comme il respire, par faiblesse la plupart du temps, mais aussi pour protéger sa mère, spoiler: gravement malade . La manière dont il fuit constamment la réalité génère chez le spectateur un certain inconfort, égayé de loin en loin par un subtil décalage et quelques scènes attendrissantes.
C'est trop peu pour conseiller ce film modeste qui tente avec difficulté de se maintenir sur une ligne de crête poético-humoristique très étroite, bordée d'un coté par un océan de mièvrerie, et de l'autre un lac d'inconsistance.
Il faudra apprécier la sensibilité pince sans rire de Noé Debré dans un autre contexte, et la voir se déployer sur la base d'un scénario plus dense.
Communauté sociale ou cadre de vie ancrant des traditions, c'est principalement dans l'humour juif qu'il faut chercher le moteur de cette charmante fable dont la face cachée est quand même l'exclusion.
Super film ! Trop inspirant plein d’idée folle, juste dommage que le drame prenne le dessus sur la dernière moitier du film, c’est déjà vue et on ce met à s’ennuyer. Mais sinon je kiff le côté décalé des personnages et l’univers de compte de fée. Il aurait fallut garder la ligne directrice de l’humour qui était beaucoup plus touchante. La meilleur scène c’est les deux cousins dans la voiture qui ce motive.
Passé le premier quart d'heure le film s'anime enfin avec une scène particulièrement hilarante, Cependant il ne faut pas s'attendre à d'autres scènes du même genre.