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sylounette
45 abonnés
189 critiques
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2,0
Publiée le 22 février 2024
bonne idée de départ mais tellement mal traitée... Ce n'est ni comique, ni instructif.. même Agnès Jaoui a du mal à sortir la tête hors de l'eau tellement le scénario est mince et les dialogues pauvres.
Quelle drôle de petite comédie signée Noé Debré! Bellisha (Michael Zindel) vivote du haut de ses 27 ans en prenant soin de sa mère malade (Agnès Jaoui) qui veut quitter le quartier. Cette dernière est en roue libre totale avec des réflexions acides sur les origines des uns et des autres. Le cinéaste se fiche bien de la morale et se permet de nous faire rire sur des sujets graves comme l'antisémitisme par exemple. Bien qu'utopiste parfois avec beaucoup de second degré, le film montre la réalité de ces juifs obligés de quitter certains quartiers ou la France tout court. C'est bienveillant, drôle, tendre et cela fait du bien dans le contexte actuel.
Bellisha n’a pas vraiment démarré sa vie d’adulte, à 27 ans il vit dans une petite ville de la banlieue parisienne avec sa mère qui répète tous les jours qu’elle veut partir, puisque tous les juifs l’ont déjà fait, peut-être pas pour aller jusqu’en Israël mais au moins à Saint-Mandé. Mais elle ne le fait pas car au final on est bien dans cette cité. Très joli premier film, entre comédie et drame, un sujet qui aurait pu être casse-gueule, celui de la fin d’une époque, mais qui ne l’est pas car le réalisateur évite tous les écueils en slalomant entre angélisme et amalgame, et prend ses spectateurs pour ce qu’ils sont : des gens intelligents.
Première réalisation de Noé Debré, surtout connu jusqu’ici en tant que scénariste, Le dernier des Juifs raconte l’histoire de Bellisha, 27 ans, et de sa mère, grande inquiète de nature et qu’une grave maladie oblige à vivre recluse chez elle. De confession juive, ils vivent tous les deux dans une banlieue populaire parisienne qui se vide des membres de leur communauté, qui déménagent les uns à la suite des autres en raison d’un sentiment d’insécurité. Sur ce scénario qui aurait pu conduire à un drame sombre, Noé Debré privilégie une fil tragi-comique, qui n’élude en rien la difficulté de la situation mais prend le parti du rire et de la nuance. Le choix de son interprète principal, Michael Zindel, y contribue grandement. Sorte de cousin éloigné d’un Vincent Lacoste, cet éternel adolescent semble vivre comme hors du monde, suivant ses propres lois et sa logique propre. Malgré ses défauts, ce film intelligent et sensible garde ainsi un équilibre précieux.
film d une médiocrité sans nom, oui les acteurs jouent bien, mais le film est d un plat. Quelques scènes drôles, mais j avais plus l impression de regarder l émission "strip tease" qu un film. C est bien dommage car le sujet est d actualité.
J’ai bien aimé ce film rempli dés clichés qui marchent très bien malheureusement. Une triste réalité sur les conventions et les traditions, aussi sur les valeurs sociales et familiaux. Faut le voir avec de la distance/recul.
Je m'attendais à un film ennuyeux et la surprise fut bonne : Si l'on excepte un jeu d'acteur moyen pour le rôle principal le récit s'avère drôle, bien écrit et riche d'enseignements.
C'est une poésie dont la légèreté et l'humour sont servis par des interprètes lunaires et attachants, elle dépeint une tragédie qui se déroule sous nos yeux. La scène de fin du personnage principal qui quitte le quartier où sa famille atterrit après un premier exode est un éternel recommencement. Un premier film marquant où le rire croisé un désespoir noir ou il n'y a que des victimes, les coupables n'apparaissent pas à l'écran.
J'ai beaucoup aimé ce film sans savoir vraiment pourquoi. Un sujet original et bien traité. 2 acteurs passionnants. Une intrusion dans une famille juive qui nous touche.
Agnès Jaoui et Michael Zindel, deux comédiens pour interpréter la mère et son fils qui vivent dans une cité en banlieue parisiennes. La mère est malade et son fils fantasque l'aide dans toutes les tâches du quotidien. Ils sont à eux deux les derniers juifs du quartier. Un problème pour la mère qui veut quitter le quartier sans réellement le souhaiter alors que son fils, sur qui tout glisse ,semble ne pas percevoir l'urgence. Michael Zindel, alias Bellisha, est vraiment à découvrir dans ce film plein d'humour et d'émotion tandis qu'Agnès campe une mère tendre et résignée. Leurs jeux s'accordent bien à l'ambiance et au décor avec une vérité très réelle. A voir !
Très joli petit film; vraiment court (je dirai max 1h15)Très bien joué et mis en scène. on passe un bon moment à la fois hors du temps et dans le temps. et C'est déjà pas mal..
C’est l’histoire d’une famille juive de Sarcelles. Petit à petit, la communauté a choisi de partir, confrontée à un antisémitisme de plus en plus fort. Bellisha vit quand à lui dans l’insouciance, et préfère mentir à sa mère, malade et très inquiète pour son avenir, et la rassurer. A travers ce film tendre et bouleversant, Noé Debre raconte une famille juive populaire et progressiste, c’est drôle et puissant.
Un film et des acteurs attachants Le film joue dans le réalisme d'une banlieue en voie de ghettoïsation accélérée et dans la symbolique de l'exil quasi forcée (décès de la mère puis départ du fils baluchon sur l'épaule) Le réalisateur pense avoir un film comique mais ce serait plutôt de l'humour grinçant On en ressort attristé et mélancolique Le scénario n'est pas complètement au point mais cela reste un bon film à voir