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PLR
471 abonnés
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2,0
Publiée le 18 novembre 2023
Vous confiez un bébé à un scénariste et réalisateur spécialiste du film populaire qui a appris, peut-être un peu par hasard, à drainer un large public familial. Vous y prévoyez un acteur de la jeune génération, Kev Adams (bien que relativement moyen) et un sexagénaire, Gérard Jugnot, ayant déjà eu plusieurs succès que le public a retenus. Vous avez ainsi normalement les ingrédients de la recette gagnante. Et bien sûr, une mise à l’affiche à distance suffisamment rapprochée des fêtes de fin d’année pour que le bouche à oreille fonctionne et remplisse peu à peu les salles. C’est manifestement le pari pour ce film guidé et formaté par le marketing davantage que par la création et l’art cinématographique. Malheureusement pour le spectateur un peu (trop ?) exigeant, les quelques idées tantôt sympathiques (qui peut s’empêcher de craquer devant la bonne bouille d’un nouveau-né, même manifestement plus avancé en âge que la figuration de naissance ?), ou tantôt dramatiques, ont du mal à s’accorder. Avoir eu des idées (nouvelles) mais ne pas trop avoir su quoi en faire. A chacun de juger. Il est probable que le succès ne sera pas celui prédit ou attendu, le grand public étant parfois davantage critique que ce que l’on imagine et pouvant préférer attendre la soirée télé de l’un des producteurs (M6).
Il faut vraiment être bon public pour aimer cette histoire gentillette ne dépassant pas le niveau d'un téléfilm moyen un soir de pluie ! Le réalisateur Christophe Barratier nous avait déjà proposé par le passé des oeuvres bien plus abouties ("Les Choristes" en 2004, "L'Outsider" en 2016, "Envole-moi" en 2021 ou "Le Temps des Secrets" en 2022), cette comédie est ici très gnangnan, avec heureusement un Gérard Jugnot toujours aussi drôle, juste et émouvant. Le meilleur moment restera le recrutement des nounous, avec en point d'orgue, celle atteinte du syndrome de Gilles de la Tourette ! Un film maigrelet pouvant largement attendre le passage sur le petit écran ! Site CINEMADOURG.free.fr
Bien joué mais à peine mieux qu'un telefilm du mercredi....c'est tout dire ... quelques tours de magie et du sentimentalisme n'ont jamais fait un film...
Film vite oubliable malgré une bonne idée de départ. Par contre, Gerard Jugnot est excellent, très humain dans sa manière de jouer et sauve le film par sa présence
Comment donner de l'amour quand on a perdu le sien ? Après le décès de sa compagne, Victor se retrouve seul avec sa fille. Seul est un bien grand mot, car il y a son beau-père Jacques, qui est d'une grande aide, bien qu'envahissant, et Nina, son amie qui ne le lâche pas non plus. Il est entouré, mais il ressent un grand vide. Autour de ces personnages, Christophe Barratier explore la vie et l'éducation en l'absence d'un ou des deux parents. Par exemple, Nina projette son propre traumatisme comme si elle avait peur que Lizon vive la même chose qu'elle. "Comme par magie" est plein de bons sentiments, mais le scénario est peu inspiré et digne de celui d'un banal téléfilm. Les sauts dans le temps empêchent tout développement de l'histoire qui devient toujours plus caricaturale au fil des années avec des personnages qui manquent de finesse. Il n'y a qu'à voir cette fausse dramaturgie autour des tours de magie qui spoiler: laisse penser que Victor veut mourir sur scène . Quant à l'humour, il est inexistant à part lors d'une vaine tentative lors du casting pour trouver une nounou. "Comme par magie" n'est pas raté et reste un film tendre et pas désagréable à suivre, mais il sera vite oublié.
Il n'y a rien de magique dans ce film à part son titre. C’est d’ailleurs plutôt dommage, car l'histoire avait un potentiel émotionnel énorme. Comment ne pas être touché par cette mère mourant en donnant la vie, et donc un père désormais seul avec un bébé sans réellement savoir quoi faire.
Le film a décidé de plus exploité l’aspect comique à travers le personnage maladroit du père dans ses nouvelles fonctions. Un choix plus que discutable, car c’est trop forcé. L’humour ne décolle jamais. Nous avons donc l’impression de passer totalement à côté du sujet.
Comme par Magie manque de matière. Les différentes facettes des situations sont sans cesse survolées. Le problème se rencontre aussi avec des personnages pas suffisamment travaillés. Le symbole est clairement la fin qui est bâclée en quelques minutes alors qu’il y a pourtant une révélation émotionnelle capitale. Tout un pan du processus est zappé.
Il faut reconnaître tout de même que le casting fait de son mieux. Cela n’est pas suffisant pour rendre ce film agréable, mais on ne peut rien leur reprocher. Kev Adams gère très bien les moments sérieux. Gérard Jugnot aussi encadre bien le tout. Quant à Claire Chust, une des figures de Scènes de ménages depuis cinq ans, elle ajoute un peps bienvenu.
Victor est un magicien talentueux. Alors qu’il devient papa, sa femme meurt en accouchant le laissant seul avec sa première fille. Perdu, il se retrouve vite dépassé et doit faire des choix… Un peu beaucoup caricatural, mais tendre et touchant malgré tout.
Nous sommes embarqués dans une fausse comédie, où l'embarras domine. Le spectateur ne sait pas où se placer entre la magie, le monde du spectacle et la petite enfance. Et sur les trois sujets traités, tous le sont superficiellement. On aborde la magie sans vraiment rentrer dedans et sans dévotion. On parle du monde du spectacle, mais sans vraiment non plus s'attarder sur les rivalités, la construction d'une carrière et les raccourcis. On parle de la petite enfance, sans vraiment y mettre des sentiments. La fin est convenue et les raccourcis très nombreux sans pour autant permettre à cette comédie de briller dans son registre.
Ce qui m'amène à la chose qui me dérange le plus sur cette comédie et que je n'ai pas encore parlé : on ne rit presque jamais.
Très agréable en son début, avec ce trio qui fait bonne figure, la tournure égoïste du père, plein de pathos, devient alors un véritable supplice et un numéro solo faisandé qu'on n'aurait voulu éviter.
Une belle réalisation entachée par une histoire qui manque de féérie, malgré le titre du film pourtant explicite. A part le passage avec les nounous, il n'y a pas de comique dans ce film, trop centré sur le drame & la réalité d'un père a élevé son enfant seul. On peut souligner la bonne prestation du trio d'acteur, notamment Claire Chust.
Comme par magie, Kev Adams ne m’a pas trop irrité dans ce film sirupeux signé Christophe Barratier. De là à ce qu’il gagne mon estime, il faudrait bien plus que de la magie. De la sorcellerie peut-être ? Peu importe, indéniablement, Christophe Barratier lui a offert un rôle qui l’a sorti de sa zone de confort. De là à penser que Kev Adams a réalisé son « Tchao Pantin », ce serait s’illusionner !
Il semblait être à l’aise dans son habit de magicien, par contre, je l’ai trouvé un peu raide spoiler: dans son rôle de père meurtri par la disparition de sa femme morte en couches.
Quant à Gérard Jugnot, acteur fidèle au réalisateur, il assure le strict minimum comme à son habitude. Je ne connaissais pas Claire Chust, j’ai apprécié sa présence. Pour le reste, c’est tellement balisé que le spectateur que je suis a eu le sentiment de suivre le sentier d’un petit jardin public dont on a fait vite le tour... avec ou sans Lison !
j'ai trouvé ça assez mielleux, longuet, je ne suis pas le "coeur de cible" je pense de ce type de film où j'ai atterri un peu par hasard. mais cela ravira peut-être un public plus familial à l'approche des fêtes ..C'est toujours un plaisir de revoir Gérard Jugnot malgré tout.
Entendre un bébé crier à l’écran pendant 30 minutes m’aura éviter de m’endormir au bout de 15 minutes. Gérard Jugnot et Kev Adams ne sont pas les acteurs idéaux pour leurs rôles de proches endeuillés ; et ils sont d’ailleurs bien meilleurs dès lors que l’humour refait surface. Kev Adams est en revanche très à l’aise en magicien sur scène ; beaucoup plus que lorsqu’il quitte l’aspect spectacle et qu’il doit faire parler les émotions. Ses moments sur scène ne suffisent malheureusement pas à transcender le film ; visuellement le manque se fait ressentir. L’aspect impressionnant qui est cherché dans leur spectacle n’est pas assez travaillé à l’écran et c’est dommage ; même si bien sûr ce n’est pas le sujet principal du film. Après des chefs d’œuvre comme les choristes il était normal de s’attendre à mieux de la part de Christophe Barratier.