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Cinememories
492 abonnés
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2,5
Publiée le 23 juin 2023
"Un pavillon d’alliance est dressé par un Guy Ritchie en exploration. Malheureusement, la route qu’il emprunte avec The Covenant est balisée par une démarche didactique. Qu’est-ce que l’héroïsme, si ce n’est une dette à payer ? Ça, le metteur en scène en est conscient, mais il intervient trop tard pour exploiter le filon dramatique qu’il convoque de manière anecdotique."
"Le cinéaste retrouve Ivan Atkinson et Marn Davies à l’écriture. Depuis leur version adaptée du Convoyeur de Nicolas Boukhrief, Un Homme en Colère suscitait une vague de modestie pour un cinéaste qui a su refouler ses émotions, à l’image de son héros ténébreux. Ici, on pense également à retenir son souffle, mais moins à laisser un quelconque inhibiteur agir sur la conscience de soldats et de civils, en infiltration dans un pays qui ne leur appartient pas, ou plus du tout."
"Entre un récit guerrier épique et un drame qui sonde les traumatismes que les États-Unis ont laissés en Afghanistan, même après leur départ, Guy Ritchie’s The Covenant ne parvient pas à choisir son sujet et achève son chemin de croix avec un ange de la mort mécanisé à qui les héros doivent à peu près tout. On prie pour nos frères d’armes, on prie pour les étrangers qui ne sont que des outils à l’échelle militaire, mais que dire de ces deux discours contradictoires qui nous restent en travers de la gorge ?"
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Guy Ritchie change radicalement de registre et nous convie à un film de guerre classique et sérieux. Lui pourtant qui était davantage connu comme un réalisateur dont la filmographie, peu importe le genre, ne comptait que des longs-métrages légers et funs qu’ils soient dans le cadre de son genre de prédilection, le polar, que dans le blockbuster hollywoodien. Dans la première catégorie on retrouve les excellents « Snatch » ou « The Gentlemen » tandis que dans la seconde on a le triste « Aladdin » ou la saga plus réussie « Sherlock Holmes ». Pourtant, il y a trois ans, il nous avait proposé tout de même un film sérieux avec le remake du thriller français « Le Convoyeur » rebaptisé « Un homme en colère ». Un film d’action plutôt bon qui annonçait un tournant alors que ce « The Covenant » semble confirmer ce virage plus sérieux. Il nous invite ici à un film de guerre aussi moderne qu’académique au sein duquel il met son savoir-faire de réalisateur de films bourrins en action de la meilleure des façons.
La facture générale de son film reste plutôt classique donc sauf que son film de guerre cache en fait trois films en un. Au-delà de son genre principal (et martial) qui constituent sa trame et son contexte général, « The Covenant » est avant tout un survival dans sa première partie, suivi d’un film de sauvetage dans la seconde et ces deux sous-genres s’immiscent parfaitement dans l’œuvre militaire initiale. On pourra reprocher au script un début un peu longuet dans lequel les enjeux sont un peu longs à se mettre en place. Mais, une fois le premier assaut/piège refermé sur les héros du film, on ne lâche plus. La tension est permanente et Ritchie nous parle en filigrane d’un sujet peu commun et ignoré du grand public : celui de ces traducteurs autochtones qui aidaient les soldats américains durant le conflit afghan et en attente du visa promis qu’on leur a promis en échange de leur aide. Un contexte pertinent et instructif qui dénonce un peu plus les dérives belliqueuses de l’Oncle Sam.
On peut souligner aussi l’excellente bande sonore de Christopher Benstead qui illustre le film. Faites de cordes puissantes, elle fait vaguement penser à l’excellente bande originale de « Requiem for a dream » et colle parfaitement au film rendant les enjeux encore plus puissants et amples. La caméra de Ritchie sait bien filmer l’action et les plans de coupe sur le désert ajoutent une densité prégnante à l’ensemble. Peut-être un peu long, il n’en demeure pas moins que les notions de dette et d’honneur sont ici parfaitement retranscrites et permettent à « The Covenant » de détenir toute sa puissance dramatique et émotionnelle. Le final, bourrin et impressionnant, répond parfaitement à l’assaut initial et conclut un bon film de guerre qui se différencie du tout-venant par son dynamisme passé l’entame, les chemins de traverse qu’il prend, ses dilemmes moraux et son sujet de fond.
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Changement de décor pour Guy Ritchie avec ce film de guerre qui se déroule en Afghanistan en 2018. Sa caméra, au sommet de son art, permet de passer de manière fluide de scènes longues, le temps de poser les personnages et les situations, à des scènes d’action autrement plus réalistes que ce qui a pu être proposé précédemment. Ainsi, les travellings lents, presque imperceptibles mettent en relief l’humanité des deux protagonistes, interprétés par Jake Gyllenhaal et Dar Salim, qu’on retrouve avec plaisir après ses excellents rôles dans diverses séries danoises. L’ensemble est soutenu par la composition efficace de Christopher Benstead, dont c’est la 4ème collaboration avec Guy Ritchie.
Absolument parfait dans sa première partie, l’histoire se délite un peu dans la seconde mais l’ensemble est une réussite grâce à l’esthétique de Ritchie et à la sobriété des interprètes. Ce film rend ainsi un vibrant hommage aux milliers d’anonymes qui, coincés entre le marteau et l’enclume, ont été abandonnés à un sort létal.
G. Ritchie réalise un film de guerre âpre, opposant talibans et armée américaine. D'abord jeu du chat et de la souris, chasse à l'homme et survie dans le désert montagneux hostile afghan. Puis, la tournure devient une formidable aventure humaine, avec une extraction finale haletante. Comme toujours J. Gyllenhaal apporte sa stature à son personnage.
Très très correct si je compare aux derniers films de Guy Ritchie ces dernières années. Excellent casting, une histoire qui se tient , basée sur une histoire vraie, même si une scène tient de l'exploit BIBLIQUE tant c'est quasi improbable, une photographie de bonne qualité et un Dolby Digital+ qui fait le job À voir, un peu dans la trame du film Du Sang & Des Larmes...
Le dernier film de Guy Ritchie n'est pas un tournant, et finit même par manquer d'élan. Dans les plaines arides d'Afghanistan, le scénario paraît enivrant : un interprète de l'armée de l'Oncle Sam et son commandant se retrouvent seuls dans les dédales montagneux après un guet-apens de talibans impétueux. Comme nos deux personnages, Guy Ritchie sort des sentiers battus et échafaude un film audacieux, qui met à l'honneur le rôle longtemps sous-estimé des traducteurs pendant les conflits, comme le fait avec brio le film éponyme "Le traducteur", cette fois-ci en Syrie. Le pari est tenté, mais finit par s'effondrer ! Le relief des paysages afghans est mis en exergue par des plans aériens, et le creux des visages des survivants se dessine sur la caméra du réalisateur londonien. Toutefois, le duo entre Jake Gyllenhaal et Dar Salim manque cruellement de vigueur et de profondeur, et les rebondissements sont loin de provoquer la stupeur. Les actions s'enchaînent et se répètent dans le même leitmotiv, avec des effets spéciaux inventifs mais tout de même attendus dans une production Amazon Prime.
Finalement, le scénario ne prend pas de risques ni de tournures alambiquées parmi ces chemins escarpés, et nous livre une histoire plate, sans aspérités, qui nous laisse un sentiment de "déjà vu" à l'esprit. Le film reprend les principes du genre, et s'en contente quelque peu, avec le même message sur les failles de l'administration américaine. Le manichéisme règne donc en maître dans le dernier film de Guy Ritchie, avec la figure des ennemis qui ne sont pas approfondis alors que la situation géopolitique actuelle au Moyen-Orient est aussi riche que passionnante, et des soldats américains implacables engoncés dans des clichés éternels. Si The Covenant parvient à divertir, il ne semble pas conquérir.
J'ai passé un bon moment , très peu de temps mort, un scénario avec quelques surprises. Franchement ça change des quelques bouzes sortie ailleurs. Il aurait mérité une sortie ciné pour le coup. Il y a certe quelques incohérences et peu être un trop peu de sentiment "montré". Mais une belle découverte ou je ne me suis pas ennuyé bien au contraire. Mention également au deux acteurs centraux pour leurs belle interprétation.
Un très bon film même, Guy Ritchie nous fait voir une histoire réel a travers cet oeuvre. L'histoire de deux hommes, que tout oppose ou presque , tous sauf la haine des Talibans. Une complicité va naître au fil du temps entre les deux. J'ai vraiment aimé ce coté humain qu'on retrouve dans ce film. J'ai mis la note de 8 sur 10
Un film parmi d'autres, du réchauffé dirait on, mais avec de bon acteurs qui ont su sortir leur épingle du jeu ! un vrai plaisir à regarder ! je n'en dirais pas plus je vous laisse découvrir ce film !
Magistrale. Puissant . Un hommage fort à l’esprit de sacrifice et de l’engagement d’un homme envers un autre.
2018. Afghanistan. Les américains emploient des interprètes afghans pour leur travail de terrain. Un de cela , Amhed fera équipe avec le sergent Jhonn.
Amhed ne reculera devant rien , jusqu’au bout de ses forces pour sauver le sergent blessé suite à une opération à plus de 150 km de la base… s’en suit une traque sans merci par les groupes talibans . Une traque à mort.
J’attendais encore ce film avec impatience tellement je suis fan de tout ce que fait Guy Ritchie. Une fois de plus loin d’être déçu dans ce film montrant les dangers des aventures américaines en Afghanistan et montrant aussi l’amitié que peut donner des intérêts communs. Encore une fois avec une bande son durant tout le film qui donne cette énergie incroyable !