The Covenant - Ou comment Guy Ritchie a décidé d'ajouter une touche de badass à la diplomatie
On débarque dans "The Covenant" comme dans un FPS sans tutoriel. On a le sergent John Kinley, joué par Jake "l'homme qui a survécu à un tas d'apocalypses" Gyllenhaal, et son acolyte, Ahmed, qui est un peu l'Aladdin des zones de guerre. Après une mission qui a mal tourné, nos deux compères se retrouvent à jouer à cache-cache avec des talibans. C'est là que tu te dis que la diplomatie, c'est pas juste des poignées de main et des dîners chics.
On va pas se mentir, la relation entre Kinley et Ahmed, c'est un peu le mix improbable entre "Brokeback Mountain" et "Rambo". Une dette d'honneur, ça se rembourse pas avec des chèques, mais avec des balles. Les deux se retrouvent dans un buddy movie à la sauce guerre, et c'est plus explosif que le dernier Marvel. On sent que Guy Ritchie a décidé de faire péter les clichés comme s'il s'agissait de pétards le 14 juillet.
La première partie du film, c'est un peu le "Bear Grylls Challenge" version hardcore. Kinley et Ahmed sont seuls, paumés, avec un tas de méchants à leurs trousses. C'est là que tu te dis que MacGyver aurait dégainé son couteau suisse et construit une machine à remonter le temps avec trois bouts de chewing-gum. Mais bon, nos gars, eux, ils préfèrent les flingues et les explosions. C'est peut-être moins utile pour ouvrir une canette de soda, mais ça a son charme.
Retour aux States, Kinley apprend que son pote Ahmed a plus de chance de décrocher un Oscar que d'obtenir un visa. Là, tu te dis que l'administration américaine, c'est pas Avengers, c'est la Ligue des Justiciers version paperasse. Kinley, plus déterminé qu'un gamer en quête de la fin du niveau, décide de retourner sur le terrain de jeu afghan pour sauver son pote. C'est là que la mission prend un tournant "Fast & Furious", mais avec moins de voitures et plus de sable.
Le film, c'est comme une partie de Call of Duty, mais en mieux. Les scènes d'action sont aussi intenses que la sortie du dernier iPhone. Les balles sifflent, les explosions éclatent, et tu te demandes si Kinley et Ahmed ont signé pour ça en lisant le contrat. Les deux acteurs, Gyllenhaal et Salim, forment un duo plus soudé que Batman et Robin, et c'est pas peu dire. Entre répliques percutantes et moments d'intense camaraderie, tu te prends à espérer qu'ils auront un spin-off façon "L'Arme Fatale".
"The Covenant", c'est un peu comme si Quentin Tarantino avait décidé de réaliser un film de guerre. Ça saigne, ça explose, et les répliques font mouche comme un sniper dans la nuit. Guy Ritchie prend un virage à 180 degrés, et le résultat, c'est une bombe cinématographique. Entre action, humour noir et bromance guerrière, on en ressort avec l'envie de s'engager dans l'armée... ou de jouer à Call of Duty en boucle. Si la diplomatie pouvait toujours se régler à coups de flingues et de punchlines, le monde serait sans doute un endroit plus divertissant.
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