Le cas ou le petit Arnold nous invite à la prudence, puisque dans son monde - le nôtre dans moins d'un siècle - le clonage, bien qu'interdit, est pratiqué par des industriels sans scrupules qui éffacent tout témoin indésirable. Il désobéissent ainsi au sixième jour de la Genèse (c'est mal), celui ou l'homme entre au générique du monde. C'est ici le prétexte à des aventures et à de l'action dont le rythme s'essouffle vite. le spectacle seul ne suffit pas à porter le fil et, du coup, on se met à gamberger.
Un depart lent, une histoire recherché mais peu crédible, un mechant peu attachant, des scênes d'actions superficielles, on aurait plus aller vers des sommets mais on s'en est arrêté à mi chemin.
Du bon Arnold Schwarzenegger. Nous plonge dans un futur pas si loin que cela. A noter que la 1ère partie est bien meilleure que la 2ème. En effet, le côté plaisant du film se situe dans la présentation des futures situations à venir.
Ce film me fait rire : un coté avec un bon scénario, un autre avec un coté bourrin schwarzy : un cocktail détonant pour passer un excellent moment du film d'action.
Plutôt raté, malgré deux ou trois scènes intéressantes, et en dépit d'un scénario qui tenait bien la route et avait le mérite d'être original. Dommage pour Schwarzennegger, qui méritait mieux...Mieux vaut se revoir "Conan le barbare", "Terminator", "True lies" ou "Last action hero".
D'un postulat de départ hyper intéressant, Roger Spottiswoode passe assez rapidement de la SF pure au film d'action basique. C'est quelque peu dommage car la double dose de Schwarzy était plutôt sympa mais on retombe trop vite dans les travers des films de cette époque, à savoir ça va cogner dur et balancer des punchlines. Si l'ensemble est tout de même rondement mené, certaines scènes apparaissent bien kitsch et les faux raccords brûlent les yeux. Ça reste pas mal, notamment pour le propos et le questionnement sur le clonage mais il faut reconnaître que la ligne directrice de départ vole trop vite en éclats et que ça n'a pas forcément très bien vieilli. Merci la nostalgie.
À l’aube du sixième jour est un film qui a une mauvaise réputation dans la carrière d’Arnold Schwarzenegger. Pourtant, même s’il n’est pas signé par un réalisateur de la trempe de John Milius, James Cameron, John McTiernan ou Paul Verhoeven et s'il n’est pas aussi marquant que Terminator ou Total Recall (avec lequel il possède quelques similitudes), le film de Roger Spottiswoode est un honnête divertissement surfant sur la thématique au centre de l’actualité qu’était alors le clonage (la brebis Dolly était née 4 ans auparavant). On pourra reprocher au cinéaste quelques effets de réalisation et de raccords assez lourds mais l’ensemble n’ennuie jamais et profite pleinement du charisme de Schwarzenegger au service d’un double rôle et de sa crédibilité dans les scènes d’action. À l’aube du sixième jour n’est donc pas un grand moment du cinéma d’action mais reste un film agréable à suivre qui ne mérite pas sa mauvaise réputation.
A la fin des années Swarzy, "A l'aube du 6ème jour" est un correct film de Science Fiction sur le clonage. La réalisation a fortement vieillie ainsi que les effets spéciaux, mais le scénario se suit sans trop d'ennui. ça pose des questions sur notre rapport à la génétique et aux avancées de la science.
Film d'action assez classique, A l'aube du 6e jour passe en revue les thématiques habituelles de la science fiction, notamment autour de l'identité et de l'humanité. Cependant, l'écriture est assez chaotique, de même que le jeu un peu caricatural des acteurs et actrices du film.
Film de science-fiction réalisé par Roger Spottiswoode, À L'Aube Du 6ème Jour est un long-métrage ambitieux mais inabouti. L'histoire se déroule en 2100 et nous fait suivre un père de famille qui, en rentrant chez lui après le travail le jour de son anniversaire, va découvrir qu'un clone est chez lui à sa place. Ce scénario, beaucoup plus riche que ce bref résumé, est agréable à suivre même s'il comporte quelques défauts, à commencer par sa durée. En effet, les deux heures se font ressentir et auraient gagnés à être raccourcies. Car si l'intrigue est bien écrite, l'action prend tout de même un peu trop de place et s'avère redondante à la longue. Mais l'univers crée est une vraie réussite tant ce monde futuriste propose pleins d'idées préfigurant ce que sera demain. On croit parfaitement à cette époque lointaine qui pousse à la réflexion dans ses thématiques abordées. En effet, le sujet du clonage et les dilemmes moraux que cela engendre est très bien traité à travers ce récit au ton sérieux mais avec quelques touches d'humour plutôt bien senties. Il est à l'image des personnages qui sont appréciables et interprétés par un casting comportant de jolis noms, avec en tête d'affiche deux Arnold Schwarzenegger pour le prix d'un, mais également Michael Rapaport ou encore Robert Duval qui incarne un antagoniste charismatique. Les autres rôles ne sont pas en reste et tout ces individus entretiennent des échanges agréables, soutenus par des dialogues de bonne facture. L'ensemble est convenablement réalisé par Roger Spottiswoode dont la mise en scène donne du rythme. Les effets-spéciaux quant à eux, sont plus ou moins convaincants selon les situations, mais restent globalement corrects, sans briller pour autant. La b.o. pour sa part colle bien à l'action, même si ses compositions n'ont rien de mémorables. Reste une fin satisfaisante venant conclure cette aventure. Au final, À L'Aube Du 6ème Jour est un film méritant tout de même le coup d’œil car il possède quelques qualités, même si on sort du visionnage avec quelques regrets en se disant qu'il y avait matière à faire encore mieux.
Ce n'est clairement pas le meilleur film avec Arnold Schwarzenegger. Cependant il a le mérite de pointer du doigt les dérives du clonage. En 2023 on en est plutôt rendu à chercher des protéines végétales qu'à produire des clones d'animaux pour nourrir les humains. Les transhumanistes envisagent le premier homme qui vivra 1000 ans (il parait qu'il est déjà né). Ce film montre comment cela pourrait arriver et les problèmes éthiques que ça pose. Cependant, 23 ans après sa sortie, les effets spéciaux ont beaucoup vieilli, ce qui gâche un peu le plaisir. À l'inverse, la vision du futur est déjà dépassée, en tout cas sur le plan du design des objets technologiques. Au détour d'une scène d'action le héros pris soudain d'une conscience paternelle demande poliment aux méchants de faire preuve de retenue face à sa fille : "Je ne veux pas l'exposer à un déferlement de violence. Elle en voit assez comme ça dans tous les médias." Eh oui, il n'y a rien de pire que les JT pour les enfants ! On a aussi le droit à un brin d'humour, à condition d'être attentif avec cette réplique subtile : "Allez vous faire encloner." Quant aux fans de l'acteur, ils apprécieront cette phrase prononcée en sortant du magasin Repet : "Merci, je reviendrai." À réserver quand même aux connaisseurs.