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Fiers R.
98 abonnés
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3,5
Publiée le 7 décembre 2023
Ce petit film d’action pêchu signe le retour de ce qui s’appelle clairement un revenant! L’ancien maître de l’action venu de Hong-Kong, John Woo, avait disparu des radars d’Hollywood après la débâcle de « Paycheck » il y a tout juste vingt ans et était reparti tourner des films de divers genres en Chine (« Les Trois Royaumes » par exemple pour ne citer que le plus connu d’entre eux et distribué dans nos terres). Un grand homme du cinéma d’action souvent copié mais rarement égalé qui nous a quand même offert de sacrées pépites dans le genre, pépites qui ont inspiré beaucoup de cinéastes actuels qui ne se gênent d’ailleurs pas pour le citer. Côté chinois on pense à « Une balle dans la tête » et côté américain au second « Mission : impossible » (qui est cependant celui qui a le moins bien vieilli de la saga) mais surtout à la claque « Volte-face ».
Avec « Silent Night », le septuagénaire fait son come-back avec un petit film plein d’humilité qui prend la forme d’un retour aux sources : peu de budget et beaucoup d’idées. C’est-à-dire avec une série B totalement conceptuelle où il n’y aura quasiment pas une ligne de dialogue et dont le script tient sur un ticket de métro. Une série B d’action forcément où il fait parler la poudre et les poings et laisse sa maestria technique s’exprimer sans qu’aucune interférence dialoguée vienne entraver la beauté de sa mise en scène. Mieux, il démontre la puissance du cinéma par la seule grâce des images et du son. À ce niveau c’est brillant et la démarche est belle.
Certes, depuis vingt ans, il y a eu « John Wick », « Jason Bourne » ou encore un certain cinéma asiatique énervé qui sont passés par là (le complètement incroyable diptyque « The Raid » en est l’exemple le plus frappant). Même la France avec la claque « Farang » récemment s’y est mise. Mais John Woo n’a pas perdu la main, prouvant qu’il peut encore se renouveler et livrer un film d’action bourrin, bien réalisé et moderne. En effet, si les effets et les tics qu’on lui connait étaient souvent mémorables à l’époque de la sortie de ces films, beaucoup ont pris un coup de vieux et font datés voire risibles. Mais il prouve avec « Silent Night », qui ressemble à une séance d’entraînement pour un retour plus conséquent bientôt, qu’il sait encore en mettre plein la vue, innover et surtout qu’il peut clairement affronter la concurrence. Ses séquences d’action sont parfaitement chorégraphiées et lisibles, généreuses en tôle froissée et originales aussi bien dans les combats que dans les fusillades. C’est un esthète de l’action et on le voit ici. On prend un grand plaisir à voir cet homme se venger sans que rien ne vienne parasiter la beauté de l’action et de la violence, si l’on peut parler ainsi.
En action man vengeur, Joel Kinnaman est parfait. Sans une seule réplique, il fait passer toute sa tristesse, puis sa rage et sa colère, grâce à son regard et ses expressions. Tout cela sans en faire trop. Le script de « Silent Night » est d’une simplicité et d’une banalité rare mais ici clairement assumée au vu du concept. On a un homme qui perd son fils en même temps que la voix lors d’une fusillade et qui choisit d’éradiquer les membres du gang responsable un à un jusqu’au big boss plutôt que de se morfondre dans la peine et l’alcool. Pas besoin de plus, juste profiter du spectacle pour le plaisir des yeux (plus que des méninges on vous l’accorde). Et on apprécie que le film prenne le temps de montrer la construction du plan de vengeance ainsi que l’entraînement de la vengeance du personnage sans nous ennuyer (un bon tiers du film). C’est aussi ce qui évite de rendre le tout idiot et de faire passer cet homme comme un super-héros aux notions de combat et d’armement acquises comme par magie. Comme quoi parfois la simplicité, un bon concept, un bon acteur et de l’humilité empêchent une histoire à priori basique de l’être et de nous surprendre par son efficacité.
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Taylor, le fils de Mr Godlock est tué devant chez lui par une balle perdue durant une fusillade. Après avoir coursé en pull de Noël des bandits locaux, il se retrouve à l’hôpital. Il a frôlé la mort par balle mais il en a gros et il va se venger. Quelques tutos Youtube, du gainage et il s'en va rosser du mécréant. John Woo sert une paire de plans intéressants et quelques petits moments de vrai cependant Silent Night ne s'éloigne pas du revenge movie classique qui fait recette en ce moment. Il ne s'en éloigne pas et ne fait pas mieux ni différent que les John Wick et consorts vu qu'il n'y a aucune prise de risque. Un film très moyen donc, à part peut être pour les fans du genre.
Lors de l'annonce de ce silent night, je me suis dit encore un film de vengeance... Mais, ce qui m'a envie de regarder le film, c'est bien entendu le nom de John woo, l'un des maîtres inconditionné du cinéma d'action hongkongais et US. Hélas, grosse déception. Les scènes d'actions sont toutes oubliables et aucune ne sort réellement du lot, s'expliquant par un manque de dynamisme lors des sequences de combat, la faute a un manque d'originalité. Toutefois, la où le film est le plus mauvais reste dans la relation entre les personnages est inexistante et tout est développé de manière minimaliste. De plus, j'ai eu l'impression que le film nous faisait passer d'une scène à une autre, sans réel lien entre elles et qu'on aurait pu atteindre la fin du film dès la mise en place de cette vendetta. Bref, un film fade, qui ne propose rien de nouveaux et dont le traitement des personnages restent encore à éclaircir...
Le scénario est ultra bateau sans aucune idée novatrice, le jeu d'acteur est catastrophique, l'émotion est totalement absente ce qui est dommage pour un socle qui se veut tragique et aucun effort n'a été apporté à une quelconque crédibilité. Certains éléments sont posés la pour faciliter l'enchaînement mais n'ont aucune véritable raison d'être et le tout est plutôt lourding. John Woo se fait vieux.
On s'attendait vraiment mieux de la part du maitre de l'action, surtout avec une histoire de vengeance somme toute classique mais efficace. L'ensemble reste convenu. Parfois les combats ne sont pas bien lisibles et l'on n'y voit pas grand-chose, notamment la scène de cascade avec les motos. Reste un final intéressant, mais ça ne vient pas sauver le long métrage.
Il se laisse regarder, il faut aimer les films silencieux. Je n'arrive pas à sentir l'émotion du père mais le scénario est correct. Je mets trois étoiles pour les scènes de combat.
Je ne comprends pas les mauvaises critiques de ce film , c' est un trés bon film d' actions dramatique de John Woo .
Sans paroles , ni dialogues ( à part les communications de la police , qu' on entend , sur une radio , dans une voiture ) , l' héro du film , étant muet .
Un scénario simpliste , une simple histoire de vengeance . Le scénario n' est pas trés développé .
Mais c' est un trés bon film d' actions dramatique , avec beaucoup d'émotions intenses , un peu de suspens , et beaucoup d' actions spectaculaires et impressionnants .
J'attendais avec impatience le retour de John Woo à Hollywood avec « Silent Night », espérant retrouver le frisson des films d'action qui ont fait sa renommée. Hélas, ce film s'est avéré être une expérience décevante et ennuyeuse. Avec son concept de film muet, il promettait de l'originalité mais cela n'a pas suffi à compenser un scénario de vengeance déjà trop vu et des scènes d'action qui manquent de l'ingéniosité habituelle de Woo. Joel Kinnaman livre une performance crédible, mais son talent semble contraint par les limites du film. Le manque de dialogues, au lieu d'ajouter à la tension appauvri le développement des personnages. Même les quelques éclats d'action ne parviennent pas à insuffler la vitalité nécessaire pour relever le niveau du film. « Silent Night » se perd dans le flot des films d'action contemporains, n'atteignant pas la puissance narrative de références telles que « Death Sentence ». Le retour de Woo semble donc manquer cruellement d'âme et d'originalité, me laissant regarder les scènes de violence se dérouler sans réel engagement ni intérêt. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
Vous savez que quelque chose cloche quand le héros ne peut pas crier "I'll be back" à la Arnold Schwarzenegger. Dans "Silent Night," Joel Kinnaman se retrouve avec des cordes vocales plus endommagées que la crédibilité de Jar Jar Binks dans Star Wars. Mais qui a besoin de paroles quand on peut s'exprimer avec des regards de détermination dignes de Clint Eastwood, hein?
John Woo revient après deux décennies, comme s'il sortait de la retraite avec une boîte pleine de colombes et une mission: transformer Joel Kinnaman en Chuck Norris muet. Woo essaie le minimalisme, avec moins de dialogues que dans un épisode de "Téléachat" à 3 heures du matin. Les seuls mots qui sortent sont probablement des insultes murmurées à chaque explosion à l'écran.
Catalina Sandino Moreno, notre charmante veuve éplorée, commence forte, mais disparaît plus rapidement que la décence dans un épisode de "South Park." Elle joue bien le rôle de la femme dévastée, mais vers la moitié du film, elle est reléguée à un second plan plus rapidement que votre connexion Internet lorsqu'il y a un orage.
Kid Cudi fait son apparition, et on se demande s'il est dans le bon film. Avec son air de cosplayer dans une convention de flics, il tente d'apporter un peu d'ordre dans ce chaos. Mais soyons honnêtes, on aurait pu le remplacer par un robot programmé pour dire "C'est illégal" à chaque scène de crime, ça aurait été plus efficace.
Les scènes d'action ressemblent à une danse de combat entre un ninja sourd-muet et des criminels. Les effets spéciaux oscillent entre "Wow, c'est cool" et "Wow, on dirait qu'ils ont utilisé Paint pour ça." Les explosions sont moins réalistes que les excuses de Jar Jar Binks pour sa présence dans Star Wars.
"Silent Night" est comme un cadeau de Noël emballé avec soin, mais qui contient juste des chaussettes. Joel Kinnaman fait ce qu'il peut avec son muet féroce, mais le film aurait bénéficié d'un peu plus de paroles et d'un peu moins de Kid Cudi. John Woo essaie de se réinventer, mais il semble avoir perdu son manuel d'instructions. En résumé, "Silent Night" est un peu comme une partie de Jenga: ça a l'air cool au début, mais ça finit par s'effondrer dans un bruit de fracas décevant.
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Le grand retour de John Woo a la réalisation, qui embarque l'acteur montant Joel Kinnaman dans ses désaventures Oui le temps est dur, John Woo a perdu de sa superbe, on ne retrouve pas sa patte, et son style unique du temps où il était le maître des films d'actions, pas de ralentis, d'effet de style, et il n'y a pas de colombes qui surgissent de nulle part, remplacé par des pigeons 😉 Plus sérieusement, une petite déception, car il n'y a pas de surprise ni de suspens, c'est linéaire et ennuyeux, malgré le talent de joel Kinnaman qui se démène pour surnager, ma note 9.5/20 intéressant.
En lisant les critiques, je me dis que certains s'attendaient à du Pedro Almodovar ou un film ultra-cérébral. Le scénario est pourtant clair. C'est une histoire de vengeance, sans autre objectif. Il ne faut pas chercher les émotions ou tout autre concept intellectuel. Pas d'état d'âme. Pas de retour en arrière. Pas de pardon.
Personnellement, j'ai apprécié que John Woo ne cherche pas à nous inculquer une leçon ou toute autre idée qui pousse à la réflexion. Trop de films essaient de traiter plusieurs sujets pour toucher une large cible et se cassent finalement les dents en passant à côté de l'essentiel.
Au début, grosse surprise : il n’y a pas un seul mot pendant tout le film. Ça c’est très surprenant et très original. La souffrance, la vengeance, la haine, la colère se lisent sur les visages des acteurs. Puis après un peu de réflexion, et après s’être tapé trois quarts d’heure de pleurs et de photos d’archives de l’enfant, on s’aperçoit que les scenes de shooting manquent de violence, que les coups ne portent pas, que la vengeance est à peine tiède… Étonnant pour un john woo
Que dire : c'est long, c'est lent et c'est lassant. Pour sauver son fils, il fautt se transformer en bête de guerre et aller exterminer tous les méchants. C'est comme Punisher mais en moins crédible, en moins bien. Et le côté muet du héros n'a aucun intérêt puisque de toute façon, il fonctionne en Solo. A éviter, préférez John Wick ou Reacher....