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cylon86
2 513 abonnés
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3,5
Publiée le 27 mars 2017
Confortés par le succès du "Prince d'Egypte", les studios Dreamworks se lançaient en 2000 sur La route d'Eldorado, un film d'aventure lorgnant du côté du spectaculaire et du merveilleux tout en empruntant un peu au "Candide" de Voltaire. Soit l'histoire de Miguel et Tulio, deux amis joueurs et escrocs qui mettent la main sur une carte indiquant le chemin de la cité d'Eldorado... Une fois sur place, les deux hommes sont pris pour des dieux et leurs intérêts divergent. Exotique, rythmé et coloré, "La route d'Eldorado" est un film d'animation remplissant parfaitement le cahier des charges du genre et qui ose même aller un peu au-delà avec ses héros brigands et menteurs (doublés par Kenneth Branagh et Kevin Kline en vo, s'il vous plaît), son personnage féminin très sexualisé et même sa fin surprenante amenant une morale inattendue mais joliment trouvée. Servi par une distribution vocale aussi impressionnante en vo qu'en vf (Antoine de Caunes, José Garcia, Victoria Abril, Jacques Frantz, Féodor Atkine, Richard Darbois), "La route d'Eldorado" se voit encore aujourd'hui avec grand plaisir et constitue sans aucun doute le haut du panier du catalogue Dreamworks.
La route d'Eldorado est un beau film d'animation qui possède une partie philosophique très intéressante. Le scénario, les gags, et les retournements de situation, sont bons sans être de trop.
Kevin Kline et Kenneth Branagh au doublage, Elton John qui chante non-stop et une musique d'Hans Zimmer... On est clairement épatés d'une telle qualité de casting, surtout mêlée à une histoire tirée d'un fait réel (les colons espagnols qui ont débarqué chez les aztèques pile sur une période où ces derniers attendaient l'arrivée de leurs dieux personnifiés, et ont été pris pour des divinités) et on se demande alors pourquoi "La Route d'Eldorado" est si peu connu ? La réponse est que, si ce dernier brille de cinq étoiles pour les personnalités qui y donnent vie, il reste en demi-teinte sur son intrigue. Si vous avez grandi avec ce film, vous passerez tendrement l'éponge dessus (et comment vous en vouloir ? Nous avons tous notre jardin secret, et c'est tant mieux), mais pour ceux qui le découvrent sur le tard, on remarque d'abord la grande masculinité du discours : les deux héros sont des hommes qui courent les jupons (on le comprend plus qu'on ne le voit, par quelques mimiques et répliques "dragueuses" quand on évoque les femmes), la seule femme de l'histoire est juste un faire-valoir des deux garçons (qui se laisse séduire au premier rencart, qui plus est). Autrement, le combat final est très vite expédié et peu mémorable, et le méchant est hyper repérable dès le départ (trop manichéen). Mais le film ne manque pas d'action, de chansons sympathiques et de gags plutôt amusants. La relecture du massacre des aztèques mêlé au mythe d'Eldorado est une bonne idée qui en plus s'offre un casting exceptionnel.
Un film d’animation très sympathique, et même très chouette. Il revisite astucieusement le légendaire mythe de la cité d’or en y incorporant Cortés mais également une histoire qui m’a fait penser un peu à Candide de Voltaire (spoiler: c’est bien dans celui-là où le chef de la cité est un type un peu bisounours ? Et il me semble qu’à la fin, Candide perd aussi l’or avec lequel il était parti de la cité ). Bref, une histoire assez prévisible certes, mais les touches d’humour et d’aventure font qu’on passe un bon moment quand même. Et puis on a un aperçu global de la civilisation incas. C’est ce que j’appelle un film d’animation intelligent : il détend tout en nous apprenant quelque chose. J’ai retrouvé dans l’esprit du film et la façon dont l’histoire était contée ce que j’avais trouvé dans Le Prince d’Egypte, du même studio. C’est vraiment très agréable de découvrir ce genre de film, même une fois adulte. Les personnages sont marrants et le méchant, bien que très classique, a une fin qui lui va bien. La musique du film est superbe, créant une ambiance à la fois très hispanique mais aussi très amérindienne. L’animation est vraiment de très bonne qualité, mêlant efficacement 2D et 3D, le tout dans une très grande fluidité, des décors somptueux et pleins de couleurs exotiques nous faisant voyager d’autant plus facilement. Un film d’animation très sympa !
"La Route d'Eldorado" ne sort pas des sentiers battus en ce qui concerne l'animation, et se contente du strict minimum pour plaire aux enfants. C'est pour cette raison qu'il aura du mal à emballer leurs parents.
Le nouveau monde et la quête de l'Eldorado vus par Dreamworks... Réalisé en 2000 sous la houlette de plusieurs cinéaste, "La Route d'Eldorado" suit le parcours de deux escrocs espagnols qui à la suite d'un jeu de hasard, se retrouvent sur la piste de la célèbre cité d'or. Tout s'enchaîne comme dans le plus prévisible des dessins animés sans âme ; des personnages en carton-pâte, un humour inexistant, des situations ultra-téléphonées... Bref un condensé d'enjeux dramatiques déjà vus et revus, dont Dreamworks se fait apparemment une spécialité. Sans éclat ni panache.
un dessin qui commence plutôt bien pour se terminer brutalement tous ca pour sa on a l’impression q'il manque une partie du film moi qui voyais le conquistadors en méchant du film sai le prêtre maya qui et le principal méchant sai bof j'imaginer mieux que sa a éviter.
Film d'animation de grande qualité, les images et les couleurs sont magnifiques, rien à envier aux plus grands Disney de l'époque. L'histoire est captivante, bien rythmée, les personnages sont très attachants et les musiques sont sympas. Plaira aux enfants et aux adultes !
« La Route d’Eldorado » : voyage à cœur ouvert dans les rues d’une légende éveillée. Partant sur les chapeaux de roues, ce troisième film des studios Dreamworks s’enfonce quelque peu dans une certaine monotonie inattendue. Il y a du bien et du moins bien mais on retiendra quelques situations cocasses et un sens du rythme assez agréable. Un divertissement honnête.
Pour le 4ème long-métrage de son histoire, Dreamworks se cherchait encore. Le studio lorgnait alors beaucoup sur Disney.
Pour s'en rendre compte, il suffit de regarder le design des personnages, et notamment des chevaux. C'est du pur Disney.
On pourra s'en convaincre un peu plus en s'apercevant que l'histoire de "La Route d'Eldorado" est clairement inspirée de Pocahontas mais aussi du Bossu de Notre Dame et de quelques autres classiques de Disney.
La référence la plus évidente pourrait être "Kuzco, Empereur Mégalo". Cependant, le long-métrage étant sorti la même année que ce film, l'inspiration est impossible.
Et c'est ce que je pourrai le plus reprocher à ce film : Dreamworks n'a réussi à produire de bons films d'animation que quand il a trouvé sa propre voie, son propre style. Lorsqu'il a copié ce qu'il a vu sur d'autre, c'était un échec parce que, précisément, ce n'était qu'une pâle copie.
On pourra toujours me rétorquer, à raison, que le ton n'est pas le même : on voit des fesses et des blagues sous la ceinture, c'est beaucoup moins édulcoré que chez Disney.
Oui, c'est vrai. Cela dit, c'est bien maigre pour se différencier.
D'autant plus que l'on ne peut pas vraiment se raccrocher à la caractérisation des personnages qui sont soit fades, soit stupides, mais aucunement attachants.
L'histoire est assez banale également.
Finalement, heureusement que c'est joli à regarder et qu'il y a pas mal d'enthousiasme de la part de l'équipe, sinon ça aurait été un véritable nauffrage !