Une comédie irrésistible ? Première nouvelle ! Les frères Cohen semblent chercher à moderniser un certain burlesque un peu trop suranné, ce qui est audacieux, mais ils n'arrivent au final qu'à créer un film confus, et dont la psychologie des personnages s'éparpille de plus en plus. Il y a une lourdeur qui fait qu'on arrive pas à capter les messages qui semblent cachés derrière ces pitreries de derrière les fagots. Il y a aussi parfois une forme de poésie qui vient apporter un répit, hélas cela ne dure pas.
C'est une errance dans la stupidité habile. C'est un peu drôle mais ça cherche trop à faire rire en montrant au spectateur que là, c'est drôle. Clooney s'impose dans ce rôle malgré tout.
Le cinéma des frères Coen est vraiment... particulièrement! Certes, avec un certain humour et un ton désespérément absurde, cette pseudo cavale enchaîne les situations sans fil conducteur. Un récit et des dialogues sans cohérence, sans intérêt, dont les personnages ne sont pas attachants. Quelle purge!
Revu O'Brother des Frères Coen Franchement toujours aussi bien la BO est génial une mise en scène soigné avec une photographie classe Une Comédie vraiment sympa qu'on se doit d'avoir vu au moins une fois ne serait ce que pour Georges Clooney vraiment au Top de sa forme ⭐⭐⭐⭐
Un film incroyable de Coenerie !!!! Un de ces films qui vous laissent avec un énorme sourire. Des images superbes, une bande son de toute beauté. On en redemande, quoi !!!!!
Aidés par une musique exceptionnelle, Les frères Coen nous offre cette petite sucrerie, délicieuse a déguster et plutôt bien interprétée, même si parfois, le manque de premier degré et le cabotinage de Clooney peut (un peu) agacer.
Avec « O’Brother, Where Art Thou ? », en référence une fois de plus aux « Voyages de Sullivan » (1941) de Preston Sturges, plus communément appelé « O’Brother », les frères Coen renouent avec la pure comédie qui leur avait valu leur premier succès commercial grâce à « Arizona Junior » (1987). Ce road movie librement inspiré de « L’Odyssée » d’Homère est le premier d’une série de trois films (le génial "The Barber" s’intercalera entre « O’Brother » et « Adorable cruauté ») qui verra doucement s’installer une très légère baisse d’inspiration (« Ladykiller », sorti en 2004, se révélera assez poussif) qui poussera les Coen à replonger de plain-pied dans un univers plus sombre et radical avec « No Country for old men » (2007). « L’odyssée », les deux frères ont avoué ne pas l’avoir lu comme personne sur le plateau, hormis Tim Blake Nelson qui avait fait dans sa jeunesse des études de lettres classiques. Ce n’est pas grave, la geste « coenienne » est certes référentielle mais surtout pas révérencieuse, trouvant très vite en son sein une autonomie narrative et surtout esthétique. Il leur suffira après avoir affublé George Clooney du patronyme d’Ulysse de lui donner en allusion à Pénélope, une femme nommée Penny (Holly Hunter) que l’évadé du bagne cherchera à retrouver au cours de ce qui sera bien une odyssée moderne et joyeuse à travers l’État du Mississippi couleur sépia (géniale trouvaille du chef opérateur Roger Deakins) au temps de la Grande Dépression. Un peu comme dans « La chaîne » (1958) de Stanley Kramer, Ulysses Everett McGill (George Clooney) est obligé de cohabiter avec non pas un mais deux comparses, Pete (John Turturro) et Delmar (Tim Blake Nelson) qui comme lui n’ont pas la lumière à tous les étages. Au fil de leur périple parsemé de clins d'œil au livre d’Homère, ils rencontreront le Cyclope en la personne d’un prédicateur sadique et voleur, interprété par le toujours génial et fidèle John Goodman, les sirènes figurées par trois femmes dans une rivière ou d'autres plus contemporains comme le jazzman légendaire Robert Johnson renommé pour l’occasion Tommy (Chris Thomas King) qui à partir de Crossroad, les accompagnera un bout de chemin, le temps d’enregistrer un disque et de fonder les « Soggy Bottoms Boys » (référence aux Foggy Mountain Boys, un groupe de bluegrass des années 1940). On suit avec bonheur ce trio de pieds nickelés touchant et sympathique qui permet aux trois acteurs de cabotiner à qui mieux-mieux avec une prime spéciale pour George Clooney absolument génial en Clark Gable du pauvre, amoureux de la gomina qu’il passe avec soin sur ses cheveux dès qu’il a cinq minutes. En comparaison, John Turturro montre avec le recul une propension à l’emphase gestuelle et grimaçante qui finalement n’en fait pas le cabot génial qu’il voudrait être, s’avérant meilleur dans la sobriété. Tim Blake Nelson, acteur plus confidentiel, livre une prestation plus qu’honnête qu’il a sans doute construite en regardant les acteurs comiques du muet. Le tout est nimbé par la musique appropriée du fidèle Carter Burwell épaulé par T-Bone Burnett. Le passage bucolique dans le bayou, rythmé par le sublime « I’ll fly away » chanté par Allison Krause et Gillian Welch est enchanteur. Vraiment, il n’y a rien à jeter dans cette « Odyssée » des frères Coen qui se bonifie avec le temps et donc à chaque revoyure.
Je me suis ennuyé d'un bout à l'autre. Clooney cabotine et Turturro est excellent, mais ça ne matche pas et le fond de l'histoire est ennuyeuse à souhait. Un mauvais Cohen.
Oh là là..... c'est vraiment lourdingue ce film. Ah non je n'ai as accroché. Le festival des bras cassés ou des loufoques de passage lasse extrêmement vite. Au bout d'un quart d'heure on pense que ça va changer et puis non. Tout le film est je route ennuyeuse et parfois ridicule. On peut éviter le chemin et bifurquer à l'embranchement suivant.
La fuite de trois bagnards dans le Sud profond des States dans les années 30. Signée par les frères Cohen, une comédie géniale et hilarante soutenue par une BO folklorique et trois superbes comédiens.
Vieux film des frères Cohen qui, sans être de leurs meilleurs, mérite d’être revu pour se faire plaisir avec les interprètes qui s’amusent comme des fous mais aussi pour réviser l’Odyssée d’Homère… très arrangé par les frangins mais truffé de références à l’original, mais de références à la sauce américaine. Laquelle Amérique US en prend pour son grade derrière la farce déjantée. Les interprètes sont excellents, drôles et ne se prennent pas au sérieux. C’est vif, tonique, bien délirant : une bonne comédie.
Géniale réinterprétation de l'Odyssée d'Homère, avec O'Brother on ne s'ennuie pas ! Imprégné de références à la célèbre épopée, le film est aussi un hommage au blues, au gospel et à la country. Mention spéciale pour I Am A Man Of Constant Sorrow de The Soggy Bottom Boys (alias "les culs trempés"). George Clooney, alias Ulysse Everett, est loufoque à souhait, parlant pour ne rien dire mais avec classe : "Il est fou celui qui cherche la logique au fond de l'âme humaine." Avec ses compagnons d'aventure Pete et Delmar, il rencontre quelques personnes ayant réellement existé, comme Tommy Johnson, le bluesman qui a vendu son âme au diable à un carrefour, ou George "Baby Face" Nelson, véritable braqueur de banques dans les années 1930. Ce qui a pour effet d'ancrer le film dans l'Histoire. Tout est surprenant, déroutant, tout en étant connu, ce qui fait de O'Brother un film oxymore à voir absolument !