AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
3,8
150 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Capitaines d'avril ?
5
3 critiques
4
5 critiques
3
8 critiques
2
0 critique
1
0 critique
0
0 critique
Trier par :
Filtrer par :
- Toutes les notes
-
-
-
bsalvert
Film tout en subtilité, royalement réalisé et qui est d'un réalisme impressionnant.
"Capitaines d'avril" est un bon abordant un sujet peu traité au cinéma: la révolution des oeillets au Portugal. Cette révolution avant tout militaire qui a mis fin au régime salazariste est joliment relaté ici avec ce qu'il faut d'émotion et de ferveur pour cette cause. Maria de Medeiros, connu pour son rôle dans "Pulp Fiction", s'en sort bien derrière la caméra. Dommage que le film ne creuse pas plus l'aspect historique de l'évênement mais son visionnement vaut le coup. A voir donc.
Caine78
Pour son premier film, Maria de Medeiros (mais oui, la même que dans "Pulp fiction"!) n'a pas fait dans la facilité, et la réussite n'en est que d'autant que plus méritant. En effet, malgré un ensemble assez académique empêchant au final à l'oeuvre de décoller totalement, il n'en demeure pas moins que cette chronique sur la Révolution des oeillets n'en est pas moins d'une grande chaleur et d'une grande justesse, respirant la sincérité de bout en bout. Si bien que c'est un plaisir énorme que l'on prend durant 120 minutes, de Medeiros s'offrant même le luxe de nous gratifier de quelques répliques particulièrement savoureuses, si bien que l'ensemble ne perd jamais sa crédibilité la moindre seconde. On pourra alors peut-être regretter que la réalisatrice ne soit pas allé de manière un peu plus profonde dans l'explication des choses, mais son parti pris de la simplicité permet au moins de rendre son propos clair et compréhensible pour tous. Si bien qu'en définitive, on n'a qu'un seul mot à la bouche : merci Maria!
Roub E.
Une reconstitution sobre et délicate de la révolution des œillets. Maria de Medeiros fait le choix de traiter à la fois les événements historiques mais aussi les petites histoires dans la grande. La sincérité du film est évidente mais personnellement son aspect forcément positif du fait de son sujet me laisse assez froid.
Reconstitution sobre et sincère mais manquant un peu de souffle de la révolution pacifique des œillets au Portugal qui découlera sur le retour de la démocratie, portée par un casting international convaincant.
You say you want a revolution.
Dans le film Capitaines d’Avril, on assiste aux dernières heures de l’Estado Novo en 1974 alors que Caetano et sa clique s’accroche au pouvoir. Au départ, on nous présente ces jeunes militaires, conscrits pour la plupart, que l’on va envoyer commettre les pires exactions en Afrique. En toile de fond, on ressent l’exaspération d’une classe populaire qui aspire à davantage de redistribution des richesses. Le film nous raconte comment une poignée de jeunes capitaines de l’armée de terre va organiser un coup d’État afin de libérer le pays des parasites qui le dirigent. Une fois n’est pas coutume, le putsch militaire est plutôt une bonne nouvelle et c’est exactement ainsi qu’il est perçu par la population civile lisboète. Bien sûr, les choses ne vont pas se passer comme prévu et la tique ne voudra pas être délogée de son hôte. La grande force du film est rendre compte des événements en adoptant de multiples points de vue qui finissent par se rejoindre, comme dans un film chorale. On perçoit bien toute la tension du moment et la confusion que crée la guerre de l’information ou de la désinformation. Au fond, point d’idéologie ici, le projet politique semble être une seconde étape que ces jeunes capitaines n’anticipent pas. Et c’est, dans un sens, ce qui rend tout ce monde-là si sympathique. Ils ne semble motivés que par la notion de liberté. Un film très réussi et qui fait du bien à défaut d’être un grand film.
Dans le film Capitaines d’Avril, on assiste aux dernières heures de l’Estado Novo en 1974 alors que Caetano et sa clique s’accroche au pouvoir. Au départ, on nous présente ces jeunes militaires, conscrits pour la plupart, que l’on va envoyer commettre les pires exactions en Afrique. En toile de fond, on ressent l’exaspération d’une classe populaire qui aspire à davantage de redistribution des richesses. Le film nous raconte comment une poignée de jeunes capitaines de l’armée de terre va organiser un coup d’État afin de libérer le pays des parasites qui le dirigent. Une fois n’est pas coutume, le putsch militaire est plutôt une bonne nouvelle et c’est exactement ainsi qu’il est perçu par la population civile lisboète. Bien sûr, les choses ne vont pas se passer comme prévu et la tique ne voudra pas être délogée de son hôte. La grande force du film est rendre compte des événements en adoptant de multiples points de vue qui finissent par se rejoindre, comme dans un film chorale. On perçoit bien toute la tension du moment et la confusion que crée la guerre de l’information ou de la désinformation. Au fond, point d’idéologie ici, le projet politique semble être une seconde étape que ces jeunes capitaines n’anticipent pas. Et c’est, dans un sens, ce qui rend tout ce monde-là si sympathique. Ils ne semble motivés que par la notion de liberté. Un film très réussi et qui fait du bien à défaut d’être un grand film.
La révolution des œillets vue par la lorgnette éclairée de Maria de Medeiros, ce « Capitaine d’avril », tout en finesse a un peu de mal à démarrer mais il finit dans la grâce. On y découvre toutes les étapes préparatoires, la synergie humaine qui se met en place, les doutes, les craintes mais aussi la liesse et l’exaltation. C’est beau, peut-être un peu académique mais ça fonctionne plutôt pas mal au final. Il n’est surement pas dans le respect historique mais il a le mérite de nous rappeler cette révolution pacifique, fer de lance de cette démocratie.
J'avais vu "Pulp fiction" et l'on retrouve ici Maria de Medeiros derrière la camera cette fois, pour un premier film réussit, simple et particlièrement touchant. Une révolution sans effets spéciaux, sans que tous les décors n'explosent en arrière plan... génial. Une révolution presque sans bain de sang, une révolution paradoxale : pacifiste mais menée par des militaires. Le coeur des personnages est à nu dans ce film, j'entend par là que les rôles des acteurs, même les militaires, sont extrèments humains malgrè ce contexte de coup d'état.
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse