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    Le Ciel rouge
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    60 critiques spectateurs

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    Jipéhel
    Jipéhel

    31 abonnés 195 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 septembre 2023
    Incandescent

    Depuis 2012 et son excellent Barbara, l’allemand Christian Petzold nous enchante avec chacun de ses films – Phoenix, Transit, Ondine, -. Et il récidive avec ce huis clos dramatique d’une rare subtilité. Une petite maison de vacances au bord de la mer Baltique. Les journées sont chaudes et il n'a pas plu depuis des semaines. Quatre jeunes gens se réunissent, des amis anciens et nouveaux. Les forêts desséchées qui les entourent commencent à s'enflammer, tout comme leurs émotions. Le bonheur, la luxure et l'amour, mais aussi les jalousies, les rancœurs et les tensions. Pendant ce temps, les forêts brûlent. Et très vite, les flammes sont là. Ours d’Argent à Berlin… une pépite venue d’Outre-Rhin.
    L’idée est venue à Petzold durant le confinement de 2020. Une des questions centrales posée par le scénario reste : comment devenir quelqu‘un dans une situation exceptionnelle de vacances, où l’on ne contrôle rien, ou presque ? Ici, c’est sans doute le dernier été avant l’âge adulte, ou tout simplement le dernier été tout court, car le monde brûle. Le film d’été est devenu une sorte de genre à part entière. Dans le cinéma américain, cela donne souvent des films d‘horreur, dans le cinéma français, des sortes de parcours initiatique et d‘'éducation sentimentale. Le tempérament allemand est différent et celui-ci se situe dans la tradition du rêve romantique, la forêt, le demi-sommeil, la musique, deux jeunes hommes qui roulent en voiture et se perdent, jusqu’à cette maison isolée au milieu d’une clairière. Et puis l’intrigue très ténue va se mettre en place, par petites touches et on pense volontiers à Rohmer. Je n’en dirai pas plus, si ce n’est qu’on est envahi par le charme et la douceur du propos alors que Léon, le personnage central, est bouleversé par le brasier de ses sentiments profonds. Un marivaudage si humain qu’il m’a emporté durant 102 minutes, même si le Léon en question est particulièrement agaçant. Un film magnétique.
    Léon, c’est Thomas Schubert, parfait de gaucherie, de maladresse, de timidité et, en fin de compte, de manque de maturité. Pourtant, Paula Beer, plus craquante que jamais ; - on se souvient de ses prestations dans Frantz de François Ozon, ou le Chant du loup -, toujours d’une justesse et d’une sobriété remarquables. Ajoutons Langston Uibel, Enno Trebs, Matthias Brandt, tous parfaits pour un film qui ne peut laisser indifférent et qui ravira les spectateurs des salles qui auront le courage de le programmer. Un film qui nous parle non seulement des affres de la création, mais surtout de l’angoisse générale qui nous traverse, et le sentiment de piège qui se referme sur nous à l’heure de tous les dérèglements. Passionnant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 27 septembre 2023
    Bémol par rapport aux précédents films de PEDZOLD: scénario un peu laborieux, réalisation indolente, seule l'interprétation des principaux comédiens sauve le film, même si les personnages sont plutôt antipathiques, mais là on retombe sur les limites du scénario.
    Vivien B
    Vivien B

    11 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 septembre 2023
    Film surprenant et très touchant. On ne sait pas trop où on va et on découvre petit à petit ces personnages. L'écrivain est vite insupportable et, pourtant, on s'attache quand même a lui comme le font les autres. Tous les acteurs sont excellents. Un week-end prolongé en bord de mer a la rencontre de personnes attachantes.
    Doinel
    Doinel

    12 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 septembre 2023
    Magique. On rentre avec plaisir dans ce film même s il ne s y passe rien en apparence. Puis l on navigue de surprises en surprise. Scénario impeccable, excellentd acteurs. la bonne surprise de cette rentrée.
    N Golfe
    N Golfe

    8 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 septembre 2023
    Petzol nous revient avec la chaleur des incendies de forêt.
    Facon rohmer cet épilogue sur un ete chaud est magnifique, toute la détresse amoureuse est là même si certain personnage le vive avec une plus grande légèreté , ce qui a fait me souvenir de la lecture de l insoutenable légèreté de l etre de kundera et dans ce film la place des sentiments est différente pour chacun le rôle de la femme centrale est un apaisement.
    Tres beau film de rentrée
    amonje5
    amonje5

    6 abonnés 189 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 janvier 2024
    J ai aimé ce film bien filmé sur la côte baltique.
    Le personnage principal est désagréable et pas très attachant contrairement à l actrice qui incarne une certaine liberté décontractée. L'histoire n est pas grandiose, mais si vous n avez rien à faire, c est bien joué.
    Evelyne D.
    Evelyne D.

    6 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 octobre 2023
    Un 5 * pour un film qui m'a émue et m'a rappelé la jeunesse estudiantine parmi des intellos pas toujours à l'aise avec les sentiments. Le contexte climatique m'a paru juste aussi, les acteurs superbes. Une réussite.
    GARAL
    GARAL

    5 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 novembre 2023
    Une allégorie des menaces et des craintes de notre temps.
    La peur n’empêche pale danger et inversement.
    Lindaoff
    Lindaoff

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 septembre 2023
    Je me suis endormie 😪 Ce film a sûrement des qualités esthétiques mais trop de longueurs et difficile de ressentir les emotions pour ma part je n'ai pas accroché .
    Zedda Zogenau
    Zedda Zogenau

    3 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2023
    Un film d'été en allemand, comme réalisé par Eric ROHMER ? Christian PETZOLD suit les traces de PAULINE A LA PLAGE et y ajoute sa propre mélancolie. Quatre jeunes sur la mer Baltique ! Des flocons de cendre, des jeunes gens qui brûlent et des gens qui meurent quand ils aiment ! Un superbe film de Christian PETZOLD, encore une fois ! Depuis plus de vingt ans, le réalisateur allemand enchaîne les chefs-d'œuvre et découvre aujourd'hui la légèreté de l'été. Mourir pour!

    Thomas SCHUBERT a été nominé aux EUROPEAN FILM AWARD 2023 pour son rôle principal dans RED SKY / AFIRE.
    Nana Dupont
    Nana Dupont

    2 abonnés 59 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 octobre 2023
    super découverte ! j'y allais un peu au hasard, scénario intense et palpitant, une atmosphère particulière qui fait attendre qq chose, une très bonne musique, de très bons acteurs....une belle réussite !!!
    Lynebonnaud
    Lynebonnaud

    1 abonné 52 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 octobre 2023
    Léon suit son ami Félix dans une maison de villégiature familiale au bord de la mer Baltique en lisière de forêt. L’endroit isolé semble idéal pour achever l’écriture de son second roman. Félix plus nonchalant doit lui élaborer un travail pour l’entrée en école d’arts. Arrivé sur les lieux, Léon déchante, la maison est déjà occupée par la nièce d’une collègue de la maman de Félix. L’improbable trio bientôt va encore s’agrandir avec la présence du maître-nageur de la plage la plus proche.
    Les plaisirs du bord de mer, le soleil, les soirées d’été, créaient un genre de cinéma appelé le film d’été. En France il est souvent associé à l’éducation sentimentale et sexuelle, du passage des jeunes gens à la vie adulte. On se souvient de « Pauline à la plage » d’Eric Rohmer. IL y a deux ans, Bergman Island de Mia Hansen-Løve mettait en scène la difficulté d’écrire d’un couple de cinéastes sur la sublime île de Fårö. Il y a dans « Le ciel rouge » ce même parfum d’un film un peu rohmerien qui se construit des petits riens qui font la vie de la communauté, et dont l’intrigue avance par petite touche. La présence de la forêt isole telle une frontière du reste du monde, mais aussi comme un territoire dangereux. Tous les sentiers se ressemblent pour facilement si perdre dès les premières images. Léon semble prisonnier de la forêt, on pense alors au Horla de Guy de Maupassant. Un craquement de brindilles et les angoisses montent et font palpiter le cœur. A l’heure du changement climatique, les forêts brûlent dans divers endroits du monde, en Suède, au Canada, en Sibérie, en Grèce, les hommes peinent à éteindre les grands incendies. Cette menace pèse sur le petit groupe insouciant, du fait du ciel qui rougeoie sous l’influence du feu à quelques kilomètres à la ronde.
    L’intrigue réside autour du personnage de Léon qui ne trouve sa place nulle part, ni dans la maison où son sommeil lui échappe du fait des bruits d’alcôve de cette co-locataire non désirée, ni dans le groupe qui se constitue malgré lui et s’amuse. Dans sa morgue, il se ment à lui-même et tente de se convaincre qu’il est cet écrivain d’un second roman, quand il peine devant un livre auquel lui-même ne semble plus croire. En spectateur indélicat de cette petite communauté qu’il ne parvient à intégrer, il s’éprend d’amour pour Nadja, tout en s’excluant lui-même tout seul du groupe. Il est fermé au monde, à la rencontre et à légèreté, qui lui permettrait de vivre, mais peut-être surtout d’écrire. C’est cette difficulté d’être au monde que Christian Petzold semble nous montrer avec ce personnage de mauvaise compagnie, qui fait l’expérience de la difficulté d’écrire parallèlement à celle de sa solitude aux autres.
    Le Ciel Rouge, nous laisse un parfum de vie délicat bien que la menace qui ourdie soit omniprésente, avant que ne frappe le drame. Avec Christian Petzold, nul doute que le film d’été a définitivement changé, et perdu de son insouciance derrière l’apprentissage que Léon va devoir faire. Après Nina Hoss, le cinéaste allemand semble avec Paula Beer avoir trouvé la nouvelle muse de son cinéma, une constante, les deux sont captivantes à l’écran pour incarner les personnages féminins dans ses films.
    Gildas D'OLLONE
    Gildas D'OLLONE

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 septembre 2023
    Les émotions ne se diffusent pas naturellement dans ce film néo-romantique allemand. Cette ambiance affectée
    est altérée par le triste et austère environnement ( la maison, la forêt et la mer ).
    sans parler des personnages principaux qui sont peu attractifs à l'exception de Paula Beer dont la forte personnalité sauve le film.
    La Tornade
    La Tornade

    10 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 septembre 2023
    Comment réussir un film avec un scénario bien construit, tel est le cas de Ciel Rouge. Cette histoire est prenante et attachante dans un contexte actuel... de feux de forêt... planète en détresse... la réalisation est subtile, le jeu des acteurs est parfait, Paula Beer est éclatante entourée de talentueux acteurs masculins. Film à voir absolument.
    F Nundy
    F Nundy

    1 critique Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 septembre 2023
    Après Barbara que j'ai beaucoup aimé, j'ai trouvé Le Ciel Rouge très décevant. Je lui reconnais un certain charme . Mais à part ce côté Rohmérien et la présence lumineuse de Paula Beer, je ne vois rien d'emballant et de vraisemblable à ce film. Le personnage principal, Léon, a si peu pour plaire qu'il en est presque caricatural. Il est mou, balourd, râleur, égocentrique, n'aimant rien. Trop c'est trop. A moins que cette outrance ne finisse par le rendre sympathique du moins aux yeux de Nadja. Les autres sont tout aussi stéréotypés notamment Nadja trop parfaite pour être vraie. Léon est romancier. Déjà le titre du roman de Léon "Club sandwich" annonce la couleur mais quand l'éditeur en lit un passage on est frappé par sa nullité. Or comment un écrivain médiocre peut-il devenir bon du seul fait de raconter sa propre histoire ? Le propos du réalisateur n'est pas crédible. Soit on sait écrire soit on n'en est incapable quoiqu'on écrive. Je rajouterai un petit détail qui m'a frappée au début du film : la pub indirecte faite à un paquet de céréales par ses gros plans insistants au moment du petit déjeuner et repris au supermarché. Manquer de discrétion à ce point là dans la prise de vue, c'est à se demander si le réalisateur ne prend pas le spectateur pour un imbécile.
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