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Adelme d'Otrante
179 abonnés
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2,5
Publiée le 12 décembre 2023
J'ai quitté Ladj Ly avec l'image d'un adolescent révolté (à raison) pointant son arme sur un policier, à nous d'inventer la chute. La chute la voilà avec son deuxième film. Même si on ne peut lui reprocher son implication sincère pour dénoncer les mauvais traitements infligés aux quartiers populaires la manière n'y est plus. "Les Misérables" était un brûlot parfait en tout point ici il n'évite ni la caricature, ni le manichéisme. Et c'est bien dommage un tel sujet méritait meilleur traitement.
Visuellement c'est toujours aussi magistral, Ladj Ly filme la banlieue comme personne et une certaine véracité se dégage des images. Mais le film n'est pas pour autant réussi. Il ne raconte finalement pas grand chose. Les relations entre les personnages sont souvent grand guignolesque et les situations clichés. On ne croit finalement quasiment à rien, même la scène finale censée être l'apothéose du film n'apporte pas grand chose. Par contre, Ly montre bien dans ce film une réalité, celle des relations qui se tendent dangereusement à cause de personnes qui privilégient leurs propres intérêts. Un film inégal donc.
Quel dommage, un film très inégal… Le début est très long et ennuyeux, avec des enjeux mal mis en avant et une critique sociale qui manque affreusement de finesse. Il y’a également un grand manque de réalisme dans le scénario ce qui m’a bloqué pour entrer dedans. Le dernier acte sauve complètement le film où l’on retrouve Ladj Ly à son meilleur, avec une tension acharnée. Les acteurs sont inégaux (sérieux Steve Tientcheu fait toujours le même rôle, et est dans tous les films qui parlent de la cité, ça devient insupportable / Alexis Manenti est toujours pour moi un piètre acteur). Le duo de protagonistes Anta Diaw / Aristote Luyindula sont par contre extraordinaires et m’ont complètement emporté. Je trouve que Ladj Ly passe quand même à côté de son sujet (la symbolique du logement) en manquant de finesse. Un essai raté malheureusement pour moi.
Autant "Les Misérables" était un véritable film social (Presque coup de poing/Sujet maitrisé) autant la on reste sur notre faim. Un second film décousu (Il ne suffit pas de reprendre une bonne partie de l'équipe du premier Opus et de rajouter une petite pépite (Anta Diaw) et un lieu identique (Cité des Bosquets)), bourré de cliché (Le maire (un brin réac) parachuté et dépassé par l'ampleur du job et se faisant manipuler par une équipe politique plus ou moins corrompue, des conditions de vies a la limite de l'insalubrité, des jeunes qui s'embrasent, services sociaux agonisant malgré le chantage aux subventions, appartement servant de restaurant clandestins, des expulsions la veille de Noël etc....) mais la mayonnaise ne prend pas. Si la révolte dans "les misérables" était spontanée là tout est programmé et pressenti....aucune puissance, aucune réponse proposée si ce n'est l'idée de la jeune Haby de se présenter aux élections municipale....Bref un deuxième volet de servant pas grand chose même si la mise en image et les vues doriques des barres d'immeubles est elle remarquable....Dommage...on attend le troisième volet avec une pointe de curiosité et d'inquiétude mêlés.
Le sujet est louable, les conditions désastreuses dans lesquelles sont logés ces gens dans les cités. La spéculation tout cela est montré. Mais les personnages sont infiniment moins définis que dans les misérables. De ce fait la démonstration perd de sa force humaine pour devenir un pamphlet desincarné.
Ben comme tout le monde, je dis "dommage". On avait très envie que ça marche, mais la mayonnaise tourne très vite à la caricature. On est sûr que de telles choses se passent en effet, et probablement de façon encore plus caricaturales, mais au cinéma, il faut rendre ses personnages plus épais qu'ils ne sont parfois "en vrai"… Ici donc, je décroche dès que je me rends compte que le maire est univoque et sans aspérités. Lui donner des scrupules, ou des réticences, pour faire ce qu'il fait aurait sans aucun doute grandi le personnage et le film par la même occasion. Ce sera pour la prochaine fois.
Plutôt un documentaire qu'un film, sans réel scénario, illustrant ce que l'injustice et une certaine forme de corruption peuvent générer comme colère, débouchant irrémédiablement sur de la violence. Légère déception suite à la qualité des Misérables.
Très décevant surtout après "les miserables". Un film avec des scènes qui s enchaînent mal. Beaucoup de scènes pas crédibles, et longues inutilement. Des acteurs empruntés. Un film mal réalisé.
quelques scènes d'intérêt mais dans l'ensemble très inégale et on fini par se sentir dans la caricature alors que l'on 'e doit pas être si loin de la réalité il y a quelque chose qui ne fonctionne pas dans ce film
Un long bâillement durant tout le film, mais je me suis forcé à rester jusqu'au bout dans une salle presque vide de Paris.. Scenario totalement prévisible, des clichés gros comme une maison. Bon, on a compris, on compatit avec les victimes du racisme des logeurs, mais on a vu plus des films plus convaincants. Un film digne du premier amateur de banlieue venu, pourvu qu'il soit muni d'une caméra bon marché.
j'ai beaucoup aimé le précédent film du réalisateur mais j'avoue que celui l'a n'a pas bien fonctionné sur moi, malgré l'histoire qui me parle, le scénario n'a pas su entrer dans la résolution du problème se contentant seulement d'être à la surface tout le film, dont le dénouement qui se termine au beau milieu d'une scène sans aucune explication par un traveling au drone sur un bâtiment, une fin donc incompréhensible tant l'enjeu est important 2/10
Ce n est pas tant que le drame raconté soit caricatural , que la manière dont l histoire est racontée qui en fait un film caricatural. En 1h40 ( temps trop court pour donner de l ampleur a un tel sujet )l exigence du spectacle cinématographique prend le dessus sur l exigence du discours que ce spectacle est sensé porter. Résultat: cassure entre la forme ( qui vise à distraire ) et le fond ( qui prétend raconter la tragédie du mal logement et au delà, la tragédie " des méprisés") Et ....ben ça reste distrayant parfois , lourd et pas très subtil, toujours.
Film qui peine à démarrer puis qui change plusieurs fois de style, film catalogue où on a essayé de reprendre les ingrédients des Misérables mais sans jamais arriver à avoir une histoire organique et des personnages sortant des stéréotypes (sauf l'héroïne très réussie). Beaucoup d'histoires démarrées non finies, c'est frustrant..