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    Bâtiment 5
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    FaRem
    FaRem

    8 781 abonnés 9 627 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 avril 2024
    Après le décès du maire, le Conseil municipal nomme en intérim Pierre Forge, un pédiatre réservé et inexpérimenté qui va apprendre le métier sur le tas. "Batiment 5" nous plonge dans le quotidien difficile d'un quartier fictif chamboulé par un projet de rénovation. On suit le nouveau maire, l'adjoint, une militante et des habitants tendus au milieu d'enjeux sociaux et politiques. Après la police dans l'excellent "Les Misérables", Ladj Ly s'attaque donc aux politiciens dans un film où les victimes restent les mêmes... Un film où l'on ne retrouve cependant pas la même puissance narrative et émotionnelle à cause d'une histoire très convenue et mélodramatique. C'est peut-être injuste de comparer les deux films, mais c'est normal d'avoir de grandes attentes après un tel premier film. "Batiment 5" est quand même pas mal, car Ladj Ly sait raconter des histoires et faire passer des messages, mais ce n'est ici pas avec la même intensité ou puissance.
    selenie
    selenie

    6 338 abonnés 6 204 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 décembre 2023
    Ladj Ly promets un film plus politico-social que son précédent film malheureusement, le naturel revient au galop et alors qu'on pensait que l'intrigue serait plus politico-social l'oeil pamplétaire anti-flic est omniprésent et parasite le propos de fond et sa problématique du logement. Un regard anti-flic presque hors sujet avec son lot d'approximations gratuites et/ou de caricatures (confondre police municipale et police nationale, voir des bavures plus ou moins nettes partout, ... ). Pourtant on perçoit toujours la volonté du réalisateur-scénariste à éviter tout manichéïsme comme quand on jeune incendiaire se plaint d'être vu comme un casseur (?!). Le cinéaste impose des situations capillotractées (comme si on virait tout un immeuble aussi vite et aussi facilement !) et cherche le maximum de symboles pour marquer les esprits, mais il use de maladresses également comme autant de balles dans le pied qui parasitent un peu son message. Intéressant et d'actualité mais ça propension à tirer sur l'ambulance gâche un peu l'ensemble et le fait sortir du sujet (le mal logement et l'urbanisme social).
    Site : Selenie.fr
    traversay1
    traversay1

    3 644 abonnés 4 876 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 octobre 2023
    Ladj Ly savait pertinemment que son après "Misérables" allait être scruté de très près. Le réalisateur, tout en se renouvelant, reste fidèle à son cinéma engagé et politique axant son film autour de l'urbanisme en banlieue, un thème qui peut a priori sembler peu exaltant mais qu'il sait rendre passionnant, en échafaudant un film choral, où l'on sait certes dans quel camp il se situe, mais en ne condamnant personne sans juger et en donnant de l'espace à chacun de ses protagonistes, quel que soit ses idées pour "le mieux vivre ensemble", puisque c'est l'idée générale qui est censée prévaloir dans la modification de l'habitat social des cités. Réalisé et monté avec efficacité, Bâtiment 5, sans doute moins intense que Les Misérables, mais pas moins dense, laisse monter la tension jusqu'à l'acmé de son dénouement. Brillant sans ostentation, le film bénéficie d'une écriture sans ratures, au fil d'un récit dont la puissance se construit scène après scène. L'interprétation est aussi parfaitement calibrée pour ne pas céder à une quelconque caricature et le moindre petit rôle fait mouche. Mais dans ce concert bien accordé, c'est de loin la remarquable Anta Diaw qui impressionne le plus, une personnalité lumineuse dans un univers aux teintes bien plus sombres.
    Yves G.
    Yves G.

    1 496 abonnés 3 513 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 décembre 2023
    À Montvilliers, une commune de la banlieue parisienne, les tensions sociales s’exacerbent après le décès du maire, son remplacement par un néophyte et la mise en oeuvre imminente d’un projet de réhabilitation urbaine qui passe par l’évacuation d’une barre d’immeubles.

    Quatre ans après l’immense succès des "Misérables" (deux millions d’entrées, prix du jury à Cannes et quatre Césars dont celui du meilleur film soufflé à "J’accuse"), c’est peu dire qu’on attendait avec impatience le deuxième film de Ladj Ly. Il se présente comme le deuxième volet d’un triptyque consacré à la banlieue.

    Depuis sa sortie, j’ai lu beaucoup de critiques, souvent défavorables, à son sujet. La principale est la comparaison à son désavantage avec "Les Misérables". Je ne suis pas le dernier moi aussi à comparer le film dont je fais la critique à d’autres, aux films précédents du même réalisateur ou bien à d’autres films d’autres réalisateurs sur le même sujet ou dans le même genre. Pour autant, je suis toujours un peu mal à l’aise à en faire un critère d’appréciations d’un film ; car il postule une comparaison que le spectateur, qui n’a pas nécessairement vu ces précédents, n’est pas toujours en mesure d’évaluer. Pour le dire autrement : si vous avez vu "Les Misérables", peut-être trouverez-vous "Bâtiment 5" moins bien ; mais si vous ne l’avez pas vu, "Bâtiment 5" n’est pas mal du tout.

    Autre critique adressé à "Bâtiment 5" dans la presse : son manichéisme.
    Certes, le cinéma de Ladj Ly est militant. Avec une rigueur documentaire, il stigmatise les impasses de la politique de la ville menée depuis quarante ans. Il affiche son parti pris, du côté des pauvres, des mal-logés et contre ceux qui en profitent et ne font rien.
    Est-il pour autant manichéen ? Je ne le crois pas. Je trouve au contraire que les quatre personnages principaux du film sont bien campés et ne versent pas dans la caricature. Le nouveau maire (Alexis Manenti), un pédiatre de profession, voudrait bien faire. L’autre adjoint (Steve Tientcheu), qui revendiquait à bon droit cette magistrature, n’est pas un traître à sa race, mais au contraire un immigré de la deuxième ou troisième génération qui connaît bien le quotidien de ses administrés. La jeune Haby (Anta Diaw) est la figure par laquelle s’incarne la colère des populations menacées d’expulsion mais, elle ne verse pas dans le communautarisme et se revendique Française d’aujourd’hui. Blaz (Aristote Luyindula) est un jeune homme placide et doux qui, à force d’humiliations, basculera, lui hélas, dans la violence.

    La fin du film manque de basculer dans l’excès et le grotesque. Elle est sauvée in extremis par le tout dernier plan et par le beau geste de Haby qui tourne le dos à la violence anarchique pour lui préférer le débat démocratique et la lutte politique.
    Redzing
    Redzing

    1 146 abonnés 4 496 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 mai 2024
    En 2019, Ladj Ly avait été auréolé du succès publique des "Misérables", son premier long-métrage de fiction, totalisant plus de 2 millions d'entrées en France. 4 ans plus tard, il remet le couvert.
    Sujet similaire, avec une intrigue centrée sur un bâtiment dans un quartier sensible, dont les occupants sont menacés de relogement forcé. Le réalisateur reprend également plusieurs comédiens. Et use de quelques techniques identiques, dont les séquences filmées au drone (bien que n'ayant plus le rôle narratif qu'elles avaient dans "Les Misérables").
    Pourtant le résultat est bien moins convaincant, et n'attirera d'ailleurs pas les foules en salles, avec moins de 200 000 entrées (!). C'est très correctement réalisé, plutôt bien joué, et le film pose des questions sensées sur les quartiers sensibles.
    Le hic c'est que "Bâtiment 5" nous livre beaucoup de déjà vu. Tandis que le scénario tourne en rond sans jamais vraiment savoir où il va, traitant divers thèmes en surface. Jusqu'à un final qui ne résout pas grand chose (on me dira, à l'image de la vraie vie...).
    Mais le principal souci, c'est le message anti-flic et anti-autorité très grossier. Je n'ai rien contre le message en lui-même, Ladj Ly a le droit à ses opinions, et a fortiori le droit de les exprimer au cinéma. Son casier judiciaire bien chargé lui a donné l'occasion de se frotter aux forces de l'ordre. L'ennui c'est qu'ici tout est présenté de manière hénaurme.
    Tous les flics sont antipathiques, provocateurs, et pour la plupart violents. Les situations paraissent pour certaines capillotractées. Tandis que le pompon revient au maire, gentil médecin propulsé à son poste suite à une séquence d'introduction ubuesque. Et qui va devenir en peu de temps un politicard ultra-réactionnaire (costume sombre et cheveux plaqués, c'est cadeau), lâche par dessus le marché.
    Un bâtiment un peu trop gros !
    Yetcha
    Yetcha

    895 abonnés 4 406 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 décembre 2023
    Plutôt déçu par ce deuxième film de Ladj Ly après Les misérables. Ici le choix de suivre des gens "simples" vivants dans des bâtiments insalubres. Les oppositions avec les choix politiques et la volonté de se débrouiller comme on peut. Combien les décisions politiques peuvent enlever le peu que les gens des banlieueus ont. Tout cela est intéressant et touchant. Malheureusement, des eccueils apparaissent, certains acteurs sont très mauvais, d'autres sont des caricatures à peine voilées, des moments sont étirés inutilement. Mais si la morale est que seule l'action politique peut faire changer les choses, alors la fin est réussie mais laisse tout de même un goût d'inachevé.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    702 abonnés 3 055 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 septembre 2024
    Bâtiment 5 témoigne avant toute chose d’un brûlant désir de cinéma, en ce que les failles administratives et politiques, ainsi que leurs zones d’ombre ici sondées, se voient compensées par une esthétique de l’urgence rendant compte à la fois de la précarité de milliers de personnes mal logées puis chassées de leur appartement respectif sans autre forme de procès, et du combat engagé par Ladj Ly depuis maintenant deux longs métrages pour leur restituer visibilité et dignité. Composant une mise en scène haletante aux plans parfaitement photographiés, le cinéaste se propose d’exhumer la tombe du logement, métaphore placée en ouverture durant laquelle nous suivons la périlleuse descente du cercueil ; il investit dès lors la vie municipale, ses conflits d’intérêts et de loyauté, pour opposer deux milieux sociaux par le prisme de deux individus, Pierre et Haby, présentés comme des rivaux pour les prochaines élections car porteurs d’un projet radicalement différent. Portée par de remarquables comédiens, la tension grandissante revêt une puissance d’autant plus tragique qu’elle s’efforce de retenir ses coups, là où celle des Misérables (2019) couvait un feu risquant à terme de tout incendier sur son passage ; en cela, les deux films se distinguent et se répondent, constituent le versant opposé d’une même médaille confirmant la valeur de Ladj Ly dans le paysage du cinéma français contemporain.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    701 abonnés 2 747 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 décembre 2023
    Beaucoup moins percutant que Les Misérables, Bâtiment 5 demeure être une œuvre maîtrisée, intelligente, qui dresse un nouveau regard profond sur les banlieues et leurs besoins. Il n’empêche que Ladj Ly est plus mélodramatique, plus cliché, que dans son précédent film.
    moket
    moket

    541 abonnés 4 347 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 novembre 2024
    Même si certains personnages apportent un peu plus de nuances, ce nouveau film de Ladj Li est un peu trop manichéen. Il reste un immense talent pour la mise en scène et la dramaturgie. Un réquisitoire puissant sur le mal logement et une histoire forte et très bien racontée.
    lionelb30
    lionelb30

    446 abonnés 2 604 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 décembre 2023
    Beaucoup moins coup de poing que son film precedent . Sujet toujours autour de la banlieue avec cette fois ci plus accès sur le quotidien. Pas vraiment drôle mais histoire un peu tiré par les cheveux , jeu de comédiens pas toujours au top. Moyen.
    PLR
    PLR

    471 abonnés 1 568 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 décembre 2023
    Un film coup de poing. Certes un peu militant, c’est la loi du genre, mais finalement pas tant que ça, laissant davantage de place au factuel plutôt qu’au message politique profond. Une exploration qui est finalement à charge et à décharge, autour d’un maire nouvellement promu, éloigné des réalités sociales de terrain et maladroit. C’est déjà politique que de le présenter comme ça. « Quels problèmes ? Les gens à problèmes qui posent des problèmes » (c’est dans la bande annonce) montre bien qu’un certain manichéisme, vu comme un écueil possible, a voulu être évité. Le spectateur est ainsi plutôt invité à la réflexion qu’au parti-pris.
    defleppard
    defleppard

    388 abonnés 3 386 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mai 2024
    Bâtiment 5. Univers de quartier cité, HLM délabré, lutte des classes au quotidien. Des raccourcis, de l'exagération, exemple l'évacuation avec coup de pieds aux fesses. Trois étoiles.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    365 abonnés 1 814 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2024
    Après Les Misérables, Ladj Ly se présente comme le porte-parole des banlieues au cinéma. Alors que son premier long-métrage, c’était penché sur la violence policière, celui-ci prend plus de recul sur la situation. La police aura toujours sa place, mais cette fois, Ladj Ly montre qu’elle est le bras armé de politicien voulant réprimer les quartiers. On voit comment les habitant sont totalement mis à l’écart des différentes politiques de la ville. Ces habitants doivent s’en sortir par eux même pour obtenir la moindre chose. Les bâtiments du quartier sont totalement insalubres et délaissés de service public.



    Au lieu de les aider, la municipalité leur fait comprendre qu’ils ne sont pas les bienvenues. C’est un regard pertinent sur les plans de rénovation urbains qui se multiplie depuis plus de 20 ans. Ces politiques n’ont pas pour but d’améliorer le quartier pour ses habitants, mais de le gentrifier. Les populations se retrouvent chassées ailleurs, à défaut de pouvoir s’y reloger.



    Pour autant, ce récit n’est pas une victimisation des habitants des quartiers populaires, mais plutôt un puissant cri pour montrer qu’ils existent. Grâce à ce film, ils se font entendre. Le symbole est l’énergique Anta Diaw. Pour son premier rôle d'envergure, elle est impeccable. Batiment 5 respire l’authenticité. Déjà, car une grande partie du casting sont des habitants d’un quartier populaire. Puis grâce aussi aux acteurs principaux de grande qualité. Parmi eux, on retrouve plusieurs qui étaient déjà présent sur Les Misérables comme Alexis Manenti et Steve Tientcheu.
    Cinévore24
    Cinévore24

    349 abonnés 717 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 décembre 2023
    «Ici, il n'y a que des gens qui viennent d'ailleurs. Les français n'habitent plus ici.»

    4 ans après son très remarqué «Les Misérables», le réalisateur Ladj Ly nous revient avec ce nouveau film, second volet de sa trilogie dédiée aux banlieues.

    Mettant cette fois en lumière des thématiques comme celles du mal-logement, le réalisateur dresse là encore le constat d'un contact rompu, cette fois-ci entre les habitants des cités et les politiciens censés les représenter et les écouter.

    Des habitants, des familles, des communautés que l'on a parqué dans des immeubles fragiles et insalubres, et que l'on a laissé à l'abandon au fil du temps, habitants comme immeubles. Certains s'en accommodent, d'autres non. Certains veulent casser l'ordre établi, d'autres veulent (re)construire.
    Des politiciens qui, soit ne connaissent rien du terrain (à l'image de ce jeune pédiatre issu d'un milieu aisé et propulsé maire suite à un décès, sans expérience et déconnecté de certaines problématiques), soit cultivent une forme d'hypocrisie de l'image (en accueillant notamment des migrants (choisis selon certains critères), mais en ne s'occupant pas de leurs propres habitants, ou en ordonnant aux forces de l'ordre de faire le ménage sans que cela ne change quoi que ce soit). Et qui, sous couvert de ré-urbanisation des banlieues et d'"embellissement" des cités, en profitent pour mettre sous le tapis des problèmes (et des gens) dont ils ont connaissance et qui ne vont pas disparaître pour autant, mais ne font que grossir et prendre plus d'importance.

    Un film au propos réfléchi et qui évite en bonne partie de tomber dans un manichéisme grossier au vu du sujet abordé (même si certaines situations et dialogues au cours du film manquent de finesse pour paraître totalement crédibles), dépeignant là aussi une sorte de dialogue de sourds, de spirale dont personne ne peut réellement sortir vainqueur.

    Un second long-métrage qui reste maîtrisé, mais qui se range du côté des oeuvres un peu plus classiques, auxquelles il manque quelque chose pour me marquer vraiment.
    Une oeuvre à la réalisation propre, mais qui manque d'un certain mordant et d'une narration vraiment solide de bout-en-bout, à l'image de son précédent film.

    Un film à l'aspect un peu cuté par moments, amorçant des idées intéressantes ( spoiler: comme la volonté de la jeune Haby de se présenter aux prochaines élections municipales, préférant trouver une solution politique plutôt qu'aller mettre le feu à des panneaux ou des voitures («on ne peut pas toujours être qu'en colère»), et dont la campagne se lance
    ), mais les coupant parfois trop vite pour passer à la séquence suivante et créer ainsi un rythme plus soutenu.

    Et surtout un film voulant se conclure de la même manière que «Les Misérables», en répétant ce cheminement en mode cul-de-sac, ce qui crée une redite étrange, qui fait moins sens ici qu'elle le faisait chez son aîné, et empêche de développer certaines pistes qui auraient pu être plus intéressantes ( spoiler: j'en reviens à la campagne avortée d'Haby
    ) pour le sujet qu'il traite.

    Bref, une oeuvre mettant en avant des problématiques qui durent encore et encore et ne peuvent laisser indifférent, traitées avec une certaine justesse et une belle maîtrise formelle, mais un film parfois un peu trop démonstratif, moins percutant que le précédent de son réalisateur, et possédant un final trop frustrant pour me convaincre comme il aurait fallu. 6,5/10.
    AZZZO
    AZZZO

    306 abonnés 814 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 janvier 2024
    Ce film est une catastrophe. Non-seulement l'histoire ne tient pas la route mais la manière de traiter le sujet est totalement contre-productive. Ladj Li pourra répéter à l'envi qu'il a connu la banlieue, ce n'est pas parce qu'on sort de Montfermeil qu'on s'appelle Cosette.
    Sa vision de la politique est ridicule et caricaturale. Les familles de cité dont il narre les difficultés quotidiennes le sont tout autant. C'est mal écrit, mal mis en scène et la scène finale dans la maison du maire atteint les sommets du ridicule.
    Pathétique.
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