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Nicolas N.
29 abonnés
746 critiques
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3,5
Publiée le 5 avril 2024
Après les misérables voici le nouveau film de Lady ly, un film interessant, un film sombre qui nous montre la différence des classes sociales dans un ville fictive ou un nouveau Maire intérimaire vient mettre son grain de sable. Alexis Manenti joue le rôle de Pierre Forges, ce maire. J'ai vraiment aimé le rôle de Haby Keita, joué par Anta Diaw, qui m'a vraiment épaté. J'ai mis la note de 3,5/5 ou 7/10.
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Comme une sensation de déjà vu et entendu mille fois, renforcé par l'impression que rien ne changera jamais. Ladj Ly fait de son mieux pour tenter d'être impartial, et il y réussit plus ou moins bien, mais son film sent la réelle sincérité.
A vu "Bâtiment 5 » de Ladj Ly. J'attendais avec grande impatience le nouvel opus du réalisateur des "Misérables". Dès 13h le premier jour me voilà dans la salle pour ce rendez-vous. Nul autre que Ladj Ly sait manier avec maestria les drones et la Luma (caméra sur une immense grue articulée). La mise en scène est époustouflante et Ladj Ly filme pendant 1h40 cette tour inhumaine comme un paquebot en plein naufrage. Naufrage d'une politique de la ville, de l'émigration, de l'habitat, du plein emploi, de l'insertion... La bateau coule à tous les niveaux. Dans une ville de banlieue parisienne administrée par un Maire hautain de droite qui veut faire preuve d'autorité, spoiler: sans aucune nuance et dont les décisions déconnectées de son parti politique lui font diriger avec son manque de nerfsspoiler: , "protégée" par des policiers apeurés qui ne peuvent qu'obéir spoiler: et se donner du courage en passant par la violence disproportionnéespoiler: pour finir dont la population pour la plupart issue de l'immigration est parquée dans des quartiers totalement laissés à l'abandon qui ne favorisent en aucun lieu "le vivre ensemble". Les parents sont dépassés par les évènements, ne maitrisant pas la langue française pour beaucoup, les fils sanguins ne réfléchissent pas aux conséquences de leurs actes violents et inconséquents et les filles essayent de s'en sortir par la débrouillardise, le courage, l'optimisme, une rage de vaincre et l'engagement en politique. Ladj Ly tend un miroir glaçant tant l'impossibilité de communication est flagrante et le manque de mots de part et d'autre est vite compensée par l'agressivité à minima. Le film est presque trop court pour s'accorder plus de nuances particulièrement vers la fin du film, mais est prodigieusement efficace sur le plan de l'interprétation et de la mise en scène. Des plans, des cadrages, des mouvements de caméra, un montage qui donnent des frissons. Le film s'ouvre sur la descente ubuesque d'un cercueil dans les escaliers d'une tour alors que l'ascenseur est en panne et l'électricité dans les parties communes ne fonctionnant plus, puis s'enchaine avec la destruction d'une barre d'HLM dont tous les spectateurs (politiques et habitants) vont être engloutis sous la poussière... le ton est donné. Les questions que pose le réalisateurspoiler: n'auront jamais de réponses et c'est la destruction qui sera la solution sans jamais régler les problèmesspoiler: . C'est puissant et pessimiste. "Bâtiment B" est le deuxième volet après "Les misérables" d'une trilogie pas encore achevée. Ce film est une paire de claques qui réveille de son quotidien protégé, magistralement administrée.
Autant "Les Misérables" était un véritable film social (Presque coup de poing/Sujet maitrisé) autant la on reste sur notre faim. Un second film décousu (Il ne suffit pas de reprendre une bonne partie de l'équipe du premier Opus et de rajouter une petite pépite (Anta Diaw) et un lieu identique (Cité des Bosquets)), bourré de cliché (Le maire (un brin réac) parachuté et dépassé par l'ampleur du job et se faisant manipuler par une équipe politique plus ou moins corrompue, des conditions de vies a la limite de l'insalubrité, des jeunes qui s'embrasent, services sociaux agonisant malgré le chantage aux subventions, appartement servant de restaurant clandestins, des expulsions la veille de Noël etc....) mais la mayonnaise ne prend pas. Si la révolte dans "les misérables" était spontanée là tout est programmé et pressenti....aucune puissance, aucune réponse proposée si ce n'est l'idée de la jeune Haby de se présenter aux élections municipale....Bref un deuxième volet de servant pas grand chose même si la mise en image et les vues doriques des barres d'immeubles est elle remarquable....Dommage...on attend le troisième volet avec une pointe de curiosité et d'inquiétude mêlés.
Le sujet est louable, les conditions désastreuses dans lesquelles sont logés ces gens dans les cités. La spéculation tout cela est montré. Mais les personnages sont infiniment moins définis que dans les misérables. De ce fait la démonstration perd de sa force humaine pour devenir un pamphlet desincarné.
Ce film pourrait être un documentaire. Mais le choix, comme d'habitude chez Ladji, est de forcer le trait pour mieux expliquer... cela dessert l'histoire, qui semble réaliste... reste l'excellent jeu des acteurs...
Ce documentaire vaguement sociologique sans aucun intérêt, est un chef-d'œuvre oubliable, au scénario aussi original qu'une étagère suédoise, et avec une intrigue aussi captivante qu'une conférence sur la peinture séchante. Un sujet vu et revu sans aucune nouveauté, mais avec une touche de médiocrité qui restera gravée dans ma mémoire aussi longtemps qu'une liste d'épicerie. Bref, une contribution majeure à l'insipidité, une perle rare d'ennui qui mériterait un Oscar de l'indifférence.
Ben comme tout le monde, je dis "dommage". On avait très envie que ça marche, mais la mayonnaise tourne très vite à la caricature. On est sûr que de telles choses se passent en effet, et probablement de façon encore plus caricaturales, mais au cinéma, il faut rendre ses personnages plus épais qu'ils ne sont parfois "en vrai"… Ici donc, je décroche dès que je me rends compte que le maire est univoque et sans aspérités. Lui donner des scrupules, ou des réticences, pour faire ce qu'il fait aurait sans aucun doute grandi le personnage et le film par la même occasion. Ce sera pour la prochaine fois.
Film très pertinent révélant parfaitement la réalité politique. Je suis tout a fait ébahi par le rôle de de protagoniste qui ne lâche rien dans le sens où ses motivations sont bien réfléchis et pensés pour aider son quartier à survire à notre politique actuelle. J'espère qu'il y aura un 2ème Opus !
Plutôt un documentaire qu'un film, sans réel scénario, illustrant ce que l'injustice et une certaine forme de corruption peuvent générer comme colère, débouchant irrémédiablement sur de la violence. Légère déception suite à la qualité des Misérables.
Très beau film, nécéssaire ! Le mal logement est un vrai problème et fait partie intégrante de nos réalités et ça fait du bien de le voir enfin au cinéma. La séquence du début avec le cercueil est juste incroyable. Très bien pensée et nous plonge dans le thème directement. La comédienne principale délivre une vraie performance. L'esthétique du film est également très belle.
Très décevant surtout après "les miserables". Un film avec des scènes qui s enchaînent mal. Beaucoup de scènes pas crédibles, et longues inutilement. Des acteurs empruntés. Un film mal réalisé.