Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Anaelle Vaz
1 abonné
1 critique
Suivre son activité
5,0
Publiée le 12 novembre 2023
Film vu en avant première en compagnie des acteurs du film. C’est poignant et touchant, de vrais sujets de société sont mis en lumière de façon très juste et très intelligente. Bravo pour la production la réalisation et aux acteurs qui sont très abordables, si simple et si investis. Merci
Quand on a réalisé un excellent film la tentation est très, trop grande d'en faire une suite... Pas dans l'histoire mais en conservant des lieux similaires a savoir une citée. Avec une superbe idée la rénovation d'une barre d'immeuble.
Un début prometteur et fort entrevu dans la bande annonce laisse espérer un film aussi brillant que Misérables. Et non hélas, le soufflé tombe vite pour laisser place a la caricature. Caricatures des portraits du maire, de son adjoint, du personnage d'Haby qui mène la révolte. Une distribution des rôles genrés attendue. Les acteurs sont bons, rien a leur reprocher mais ils ne peuvent rien contre le scénario et la distribution des rôles.
Ladj Ly signe son retour en salle avec le magnifique Bâtiment 5, deuxième volet de la trilogie débutée avec Les Misérables en 2019. Le film fait preuve d'une précision rare, sans aucun à priori, sur le quotidien des habitants des banlieues françaises. Plus qu'un simple film coup de poing, il s'agit ici d'une radiographie de notre société fracturée que nos politiques refusent malheureusement de panser.
A travers la ville de banlieue fictive de Montvilliers dont le nouveau maire, Pierre Forges (Alexis MANENTI), est un médecin pédiatre, aux idées, a priori humaniste, Ladj Ly réalise un film puissant, à la mise en scène réaliste et décrit l’échec de la politique de la ville en France, qui a accentué les inégalités et créé de la révolte et du ressentiment. On est plus proche de « Détroit » (2017) de Kathryn Bigelow (sur les violences policières) que de « The old oak » (2023) de Ken Loach (sur la jalousie des classes défavorisées vis-à-vis de l’accueil des Syriens). Beau portrait d’une jeune femme, Haby Keita (Anta Diaw) impliquée dans un mouvement associatif, habitant le bâtiment 5 et ne lâchant rien sur ses droits.
C'est incroyable quand même concernant les critiques a 0.5, quand on regarde les autres films que ces personnes ont critiqués, on se rend compte que ces gens gens n'ont certainement pas vu ces films, mais sont justes haineux! Vu en avant premiere avec l'équipe du film, c'est excellent et très juste. On y parle d'un sujet rarement évoqué et pourtant qui bouleverse tant de vies. Le scénario est tiré du vécu du réalisateur et de certains acteurs , c'est sans doute pour ça qu'il est si proche de la réalité et que pour une fois, ce n'est pas un film bourré de clichés et de trucs bizarres comme on en voit souvent dans les films traitant des banlieues. .Les acteurs jouent tres bien et sont très convaincants.BRAVO
fatiguants ces films "sociaux" , souvent orientés , bien-pensants : aucune surprise , scénario pauvre. La course aux subventions? Il serait bon de traiter ces sujets avec sensibilité mais justesse , comme savait le faire notre cinéma d'antan.
Coup de cœur de l’année 2023. La scène du début est juste incroyable et très bien réalisée par sa puissante mise en scène. Les acteurs sont tous très convaincants. Le sujet est fort et d’actualité ! Un film qui frappe là où ça fait mal.
Film coup de poing, actuel et nécessaire. Ladj Ly frappe fort une seconde fois. Les comédiens et la BO rendent l'expérience encore plus puissante. Allez le voir !
Bâtiment 5. Univers de quartier cité, HLM délabré, lutte des classes au quotidien. Des raccourcis, de l'exagération, exemple l'évacuation avec coup de pieds aux fesses. Trois étoiles.
Un film forcément très attendu pour un résultat finalement assez décevant Du très bon : l’illustration concrète de la phrase d’un homme politique dans les années 90 : « pour traiter le problème des banlieues, il faudrait déjà réparer les ascenseurs. ». Et Ladj Ly nous offre deux très belles scènes de chaos dans des cages d escalier. La première met en scène la descente d’un cercueil dans un espace exigu, une descente périlleuse et inhumaine illustrée par cette phrase d’une habitante « mais comment peut on laisser des gens vivre et mourir ici ? ». Puis vers la fin une évacuation pagailleuse du bâtiment dans laquelle le réalisateur fait une nouvelle fois preuve de son maîtrise du cadre et de sa technique. Entre les deux hélas beaucoup de scènes et de discours déjà vus, et surtout des situations mal écrites, trop schématiques. Les personnages sont tellement manichéens que l’on n’y croit plus, et on est gênés d’assister en phase finale du film à une scène supposément effrayante mais qui ne parvient pas à créer le malaise. Jamais deux sans trois : si le prochain film de Ladj Ly parle de la banlieue , on lui souhaite de retrouver la verve des misérables.
Ladj Ly a réussit l'exploit de traiter un sujet extrêmement complexe, délicat et actuel avec subtilité. Bâtiment 5 montre le quotidien d'un quartier victime de ses dirigeants sans tomber dans le cliché. Un film nuancé tout en étant revendicateur, des personnages multidimensionnels... a voir !
Ce film m'a laissé sans voix tellement il fait peur, si nous ne redressons pas tous notre attitude et si l'humain ne prend pas le dessus avec le respect dû à chacun nous aurons un avenir très dramatique, espérons que ce n'est pas un avertissement