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Thierry dit karpov
6 abonnés
49 critiques
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4,0
Publiée le 4 octobre 2023
vu hier en avant première, film policier bizarre, mais vraiment sympathique, ça part de partout, acteur pas mal, j ai bien aime l afro-américain (le scott ) il a un visage sympa
Un ovni du cinéma qui sort d'absolument tous les standards du 7ème art préétabli, car en effet le cinéma s'est se réinventer et imaginer. C'est ce que l'on découvre dans l'original film de Claude Schmitz, vu en avant-première en présence du réalisateur. Un film dicté comme un conte mais aussi comme critique le cinéma de genre, plus précisément l'impérialisme cinématographique Américain. Le film est super beau, des plans fixes et longs qui traduisent ce style théâtrale, que Schmitz connait bien. Le 1er longue métrage réussi où l'on voit la beauté de son cinéma et ses spécificités en terme notamment d'images. La direction d'acteurs est très bonne, mention honorable à Louis Leroy époustouflante dans son premier rôle. Le film est donc assez perché mais terriblement réfléchi. Un bon moment.
Le film explore également des archétypes du cinéma américain, notamment la figure de la femme fatale et celle de l'amante qui hante l'esprit du détective.
La femme fatale, elle est un archétype classique du genre polar. Dans le film, ce personnage incarne la séduction et le danger. Elle est souvent ambivalente, manipulant les hommes pour atteindre ses propres objectifs. La présence d'une femme fatale dans ce film ajoute une couche de mystère et de complexité à l'intrigue, tout en renforçant le lien avec le genre polar. Elle incarne la tentation et l'obsession, des éléments clés de l'histoire du détective. Sa présence hante l'esprit du protagoniste, contribuant ainsi à la tension narrative et à l'exploration des thèmes du film.
La femme fatale, les mafieux, les motards, le détective, les policiers véreux... Ces personnages empruntent aux traditions du film noir, ajoutant une couche de complexité à l'intrigue. L'autre Laurens parvient à jouer habilement avec les codes du polar et de la série B, tout en proposant une réflexion sur l'identité et une tension narrative captivante. Ce film se distingue par sa capacité à mélanger des éléments narratifs variés pour créer une expérience cinématographique unique.
Difficile de prendre l'histoire de L'autre Laurens au sérieux, tant son scénario et sa mise en scène (du Belge Claude Schmitz, auteur de l'impayable Lucie perd son cheval) jouent constamment la carte du décalage, en utilisant avec une certaine jubilation les codes traditionnels du film noir. Conséquence : quand le long-métrage redevient sérieux, notamment dans son dénouement, cela ne fonctionne plus du tout. Pour le reste, le film remplit parfaitement son office de distraction, lorgnant quelque peu le cinéma de Kaurismäki et atterrissant plutôt dans la sphère de Benchetrit, ce qui est moins glorieux mais pas infamant non plus. Outre ses qualités visuelles, L'autre Laurens bénéficie d'un atout majeur : la présence de l'excellent d'Olivier Rabourdin, impeccable en privé mal rasé aux poches sous les yeux, spécialiste désabusé des adultères. A ses côtés, l'indispensable blonde, loin d'être idiote, est incarnée par la débutante Louise Leroy qui impose un tempérament prometteur pour l'avenir. S'y ajoutent des seconds rôles pittoresques, parmi lesquels brille Marc Barbé. Si le scénario de L'autre Laurens, avec ses jumeaux sans affinités, n'a qu'une importance toute relative, sa réussite esthétique, son rythme nonchalant mais pas trop et son amour de l'incongru en font un objet d'un intérêt certain. Il aurait juste fallu s'en tenir à 90 minutes plutôt qu'à près de 120, pour en faire une machine mille fois plus efficace.
J'ai eu le malheur de voir ça au festival de Cannes.
Ratage complet sur tous les plans: ça loupe le côté polar noir des années 90 avec un scénario vu 1 milliards de fois et en + mal filmé (on a juste le son d'un gun fight derrière un mur pour ne pas avoir à le montrer car surement trop difficile ) et ça en est gênant au niveau de la nullité du côté comique ,pathétique duo des ripoux belges !! les acteurs sont à l'ouest sans aucun humour qui ne soit pas déclamé comme une comédie de boulevard ! L'équipe était présente et se congratulait à qui mieux mieux , alors que les gens fuyaient la salle de projection.... 2/10 pour le solo de guitare final!