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    The Housewife
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    Alexandra Henry Martet
    Alexandra Henry Martet

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mars 2022
    L'existence d'une femme de classe aisée au Japon... une prison sexiste dont le personnage essaye de sortir petit à petit. Être maman, être épouse, et c'est tout ?
    Les codes sociaux si difficiles à rejeter s'effritent dans ce morceau de vie projetée, une vie exposée dans son intimité et qui s'interroge sur ce qui est nécessaire : un livre, un toit, et l'amour ?
    L'excès dramatique m'a happée, les bruits d'une respiration intense, les regards désespérés, les choix cornéliens, la neige accablante.
    zoupeurman
    zoupeurman

    13 abonnés 328 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 mars 2022
    Comme un air de déjà vu dans la réalisation, la fadeur des personnages principaux et le scénario. L'intérêt du film réside principalement dans le thème abordé mais qui, lui aussi, a un air de déjà vu (Ex : The escape). Malgré tout, on peut se laisser porter par certains jolis plans tout en poésie.
    Yvestallandier
    Yvestallandier

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 mars 2022
    C'est d'une beauté folle, l'image et la musique sont léchées comme rarement dans le cinéma japonais, entre thriller et romance, un film à part.
    Jean Pasquier
    Jean Pasquier

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 mars 2022
    Un intense histoire d'amour, qui dépeint parfaitement la situation des femmes japonaises, incapables de pouvoir choisir leur propore vie.
    Yann C.
    Yann C.

    34 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mars 2022
    Malgré une très intéressante réflexion sur l’amour, la vie de couple et la place de la femme au Japon. Je trouve le scénario pas assez maîtrisé et je le suis un peu ennuyé.
    cinema76
    cinema76

    11 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mars 2022
    Très beau film sur la passion amoureuse et l'évolution de la femme au Japon d'aujourd'hui tous les acteurs sont parfaits
    selenie
    selenie

    6 314 abonnés 6 198 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mars 2022
    Toko/Kaho est une épouse soumise et dévouée au sein de la famille de son époux qu'on voit bourgeoise et traditionnaliste, alors qu'elle savoure ensuite une certaine liberté au travail où la société et ses employés sont déjà dans un mode de vie plus occidentalisé. L'autre point intéressant du film est de ne pas être tombé dans l'écueil d'un époux obtus, bien au contraire, il accepte finalement qu'elle retravaille, il est plutôt compréhensif même si c'est dur d'être "tolérant". A contrario, l'amant est peu intéressant, trop mutique, inexpressif on ne sent jamais d'étincelle avec Toko ce qui est gênant au vu de l'évolution des relations. Sur d'autres points on se demande pourquoi utiliser la caméra à l'épaule tremblante pour un personnage qui marche lentement ?! Par contre, on savoure une photogtaphie soignée, des plans sublimes esthétiquement travaillés. La réalisatrice signe un triangle conjugal intéressant, une émancipation féminine qui se fait dans une douleur logique mais qui manque de passion et de chair. Dommage.
    Site : Selenie
    Yo Jogging
    Yo Jogging

    2 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mars 2022
    J’ai littéralement été impressionnée par le film (réalisé par une réalisatrice japonaise, chose suffisamment rare au Japon pour que ce soit souligné). Élégant, passionné, engagé… Une vraie merveille d’ardeur et d’émotion. La réalisation ne manque pas de fougue et de créativité. La métaphore filée de l’architecture est subtilement employée - symbole de la construction intérieure qui s’érige. C’est l’affiche sublime du film qui m’a attirée, j’en ressors plus que conquise.
    velocio
    velocio

    1 317 abonnés 3 144 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2022
    C’est avec une certaine impatience que beaucoup de cinéphiles attendent les nouveaux films de Naomi Kawase, la seule réalisatrice japonaise contemporaine ayant acquis une notoriété certaine dans notre pays. "The housewife" nous amène à penser que, dorénavant, on guettera également la sortie des films de Yukiko Mishima, en espérant y retrouver la même qualité que dans "The housewife". Voir critique sur https://www.critique-film.fr/critique-the-housewife/
    Cinememories
    Cinememories

    486 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mars 2022
    Qu’est-ce que le mariage, si ce n’est l’aboutissement de toute une vie ? Est-ce un rêve partagé ou une finalité individuelle qui pousse les êtres à s’aimer, des années durant ? Yukiko Mishima vient nous interroger sur la place d’une femme au foyer, qui possède déjà tout ce qu’il faut pour constituer cette rêverie. Pourtant, une part d’elle la rejette, car cette même part se sent étouffée par ce manque d’ambiguïté ou un semblant de complicité. C’est tout un sujet qui peut fâcher, car l’on s’attaque directement à la veine de la culture nipponne, concernant ce mode de vie en décalage avec les idéaux occidentaux. Une telle thématique est la bienvenue et ce sera au détour d’obstacles en tout genre que la narration finit par s’emboîter avec la géométrie de l’espace, tantôt restreinte et froide, pour filer un peu plus vers des perspectives plus chaleureuses.

    Après « Bread of Happiness » et « Dear Etranger », la cinéaste poursuit son étude sur une réalité contemporaine, souvent occultées par les plus beaux discours. Adapter le roman « Red » de Rio Shimamoto coule donc de source, quant à l’engagement qui se dégage à l’écran, où son héroïne parvient peu à peu à questionner sa place dans la sphère familiale et au-delà. L’émancipation de Toko (Kaho) sera toutefois longue et douloureuse, car un équilibre aussi confortable qu’un mari rigoureux dans son travail, une fille joyeuse et une belle-mère serviable, appelle un déséquilibre inévitable, lorsque le rôle de mère et d’épouse ne peut cohabiter avec une quête personnelle de liberté. Toko désire tant de choses, mais ce sont dix ans de mariage qui semblent la confiner à errer dans un abri luxueux, mais dont la vie disparaît au lever du jour. Elle rêve de travail, de satisfaction, de mouvement, choses qu’elle obtient à contrecœur d’un époux (Shôtarô Mamiya) cependant à l’écoute.

    Le récit et la personnalité de la femme s’éclaircissent lorsque l’on découvre tout ce qui aura été perdu depuis l’échange des alliances, à commencer par des aspirations et des ambitions aussi grandes que des fenêtres démesurées. Cette envie de folie et un chagrin d’amour viendront la malmener, jusqu’à ce que des choix s’imposent. L’irruption d’un ancien amour, Kurata (Satoshi Tsumabuki), fait monter une pression supplémentaire quant à la condition de Toko, qui jongle à présent entre le boulot d’architecte et ses responsabilités familiales. Pourtant, ce sera bien dans le cadre de la création qu’elle connaît à nouveau l’épanouissement, même auprès de collègues masculins un peu plus fonceurs. Cela permet essentiellement de désarmer la figure patriarcale, tout en illustrant la bêtise qui empoisonne le quotidien de femmes qui souhaitent ardemment se placer de l’autre côté de la fenêtre. Elles peuvent se tromper ou s’égarer, mais jamais une opportunité de tenter ou d’essayer quelque chose ne devraient les décourager de faire l’impasse sur des pulsions primaires, qui ne dépendent ni d’une autorité culturelle, ni d’obligations conservatrices.

    « The Housewife » (Shape of Red) projette un mal-être omniprésent chez une femme, qui n’a pas encore passé l’âge d’apprendre et de vivre pleinement de son art. Le récit admet ainsi une ligne de fuite évidente, mais dont la radicalité peut surprendre. Cela s’accompagne par une mise en scène qui appuie chaque instant d’hésitation ou de rupture avec ses émotions, qu’il neige ou qu’elle s’enferme, autant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Les lignes se multiplient pour restreindre sa vision, déjà trouble, l’empêchant de s’évader, tout comme les couleurs, dont le rouge, qui rappelle l’urgence et le danger, tout cela dans une notion de passion, dont elle cherche désespérément à dompter.
    traversay1
    traversay1

    3 623 abonnés 4 872 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 janvier 2022
    Toko, "ménagère" de moins de 35 ans, a tout pour être heureuse auprès de son mari et de sa petite fille, dans une maison douillette et sans crainte des lendemains. Sauf que, évidemment, à trop penser aux autres avant soi-même, le risque est grand de ne plus trouver de goût à l'existence. Yukiko Mishima traite son sujet, tiré d'un roman japonais, avec une grande subtilité et délicatesse, sans céder aux clichés éventuels : le mari est en effet attentionné et capable de comprendre le désir d'indépendance de son épouse, jusqu'à un certain point, toutefois, car la société patriarcale n'est pas encore un vestige du passé. The Housewife frôle le thème du triangle amoureux mais ce n'est pas le plus important, même si le personnage de l'amant, assez mystérieux, aurait peut-être mérité un développement plus important. Avec ses grandes qualités, le film pêche néanmoins sous l'aspect de la clarté avec un va et vient sur deux temporalités qui désoriente un peu et n'apporte rien à son efficacité dramatique. De ce point de vue, avec ce sujet d'une femme piégée dans un confort et une sécurité qui l'aliène, on peut imaginer ce qu'un réalisateur du calibre de Mikio Naruse aurait fait d'une telle histoire. C'est à dire un film limpide, resserré et d'une grande fluidité ce que The Housewife n'est pas vraiment, de par sa construction un tantinet alambiquée.
    Jipéhel
    Jipéhel

    41 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 janvier 2022
    Rien de nouveau au pays du soleil levant

    Qualifier le film Yukiko Mishima de thriller ou de romance relève quasiment de la publicité mensongère. Non, ces 123 minutes – sans doute trop longues -, ne sont rien d’autre qu’un drame, japonais en diable, donc lent, méditatif et parfois abscons. C’est en recroisant son ancien amant de faculté, que Toko, depuis longtemps femme au foyer, voit soudain renaître en elle le désir de travailler, et de reprendre son métier d’architecte. Mais peut-on jamais retrouver la vie qu’on a délaissée pendant tant d’années ? Malgré un récit éclaté dans le temps, cette histoire à un goût de déjà-vu mille fois. On s’ennuie… mais avec distinction.
    Bon, campons le décor. La jolie Toko dispose de tout ce que la société nippone peut offrir à une trentenaire bien lunée : un mari ambitieux, capable de subvenir aux besoins de la famille, une petite fille adorable et une belle-mère serviable, tous cohabitant dans une maison moderne, signe de prospérité au Japon. De quoi s’épanouir ? Que nenni ! Car voilà un couple de convenance, jamais complémentaire, jamais complice et viscéralement désuni. Le déclic : la réapparition d’un ancien amant de jeunesse qui va la pousser à renouer avec sa carrière d’architecte, à poursuivre sa voie là où elle s’est arrêtée. A partir de là, commence un long et douloureux parcours de femme et un apprentissage de soi qui ne va pas sans heurts. Quand je vous dis que ça sent le saké réchauffé. Restent les sublimes paysages enneigés d’Hokkaido qui illuminent les ombres d’un récit morcelé par des allers- retours dans différents moments de la vie de l’héroïne qui ont tendance à laisser un peu le spectateur sur le bord du chemin. J’avoue humblement que c’est 1er film de cette réalisatrice japonaise que je vois. Je reste mi-tempura mi-ramen devant ce film.
    Kaho est une actrice sublime et en plus, ici, magnifiquement photographiée. Les deux hommes de sa vie sont campés par Kazuyuki Asano et Tasuku Emoto qui s’en tirent parfaitement bien. La direction d’acteurs n’est pas en cause, les images sont belles, mais c’est bien du côté du scénario que ça pèche. Et une fois de plus, pas de bon film sans scénario original qui vous transporte dans un univers où l’on est amené à partager les émotions des personnages. Beaucoup de qualités, mais un défaut rédhibitoire. Déception !
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