Le synopsis est de la science-fiction pour commencer ce moteur dramatique, raconter l’histoire d’un homme malade qui commencera son complot paranoïaque schizophrène, la mise en scène est une bouffée délirante d’un patient de l’asile. Les personnages sont absurdes, nerveusement qu'est la réalisation plonge dans une nostalgie musicale, la bande son principale est inchangée, des bonnes blagues qui font éclater de rire incohérent.
Le final tragi-romantique est comparé au court métrage, un scénario de dingue qui n’a plus qu’à recommencer à l’infini une histoire de fin jusqu’à ce que soit la bonne, confiant le sort de l’humanité entre les mains du petit espoir.
totalement éblouis par le scénario. c'est le premier film réalisé par Terry Gilliam que je regarde. Scénario vraiment bien ficelé, Bruce Willis nous livre sa meilleure performance, Brad Pitt toujours au top. Bref un classique à voir
Réaliser ce film après avoir réalisé Brazil... Entreprise risquée tant ce dernier était une merveille. Et pourtant, Terry Gilliam réussit le tour de force de nous fabriquer un long métrage en tous points fascinant. Même Bruce Willis se transforme en vrai acteur (secondé par une divine Madeleine Stowe). Un superbe ouvrage qui prouve, si besoin, que Gilliam est un génie.
(Soyez curieux, jetez un oeil sur "La jetée" de C. Marker qui a inspiré cette "Armée...")
Malgré ses problèmes avec le système hollywoodien, Terry Gilliam réussit tout de même à se retrouver à la tête d’un blockbuster ayant en tête d’affiche Bruce Willis et un Brad Pitt tout juste sorti de Seven. Pour une fois, le résultat se solde par un vrai succès commercial (le seul de la carrière du cinéaste si on excepte ses collaborations avec les Monty Python). Il faut dire que ce remake de La Jetée est une véritable réussite. Du photo-roman de Chris Marker, Gilliam tire un film mêlant science-fiction, folie (l’utilisation du grand angle et de travelling compensé sert cette sensation), suspense et action de manière convaincante. Il maîtrise totalement les va et vient entre différentes époques (on alterne entre 2035,1990, la Première Guerre mondiale et 1996) et ordonne petit à petit un récit pouvant paraître complexe au départ mais offrant un tout cohérent au final (ce qui n’est hélas pas toujours le cas chez le cinéaste) grâce à un scénario intelligent de David Webb People (qui a tout de même signé les scripts de Blade runner et d’Impitoyable) et Janet People. Celui-ci trouve son origine dans le court-métrage de Marker mais ne renie pas pour autant son influence chez Alfred Hitchcockspoiler: en montrant des extraits de deux chefs-d’œuvre du Maître du suspense dans la séquence du cinéma : Sueurs froides (dont le changement de couleurs des cheveux du docteur Railly et le thème Scène d’amour de Bernard Herrmann sont repris) et Les Oiseaux (où l’idée du virus animal a peut-être été tiré) même si ce dernier n’apparaît étrangement pas sur la devanture du cinéma . Le tout bénéficie également d’une interprétation sans faille (Bruce Willis, Madeleine Stowe et Brad Pitt, totalement déjanté, sont parfaits) et d’une musique reprenant des classiques comme Blueberry Hill de Fats Domino et What a wonderful world de Louis Armstrong et surtout un thème principal totalement entêtant et soulignant parfaitement la sensation de folie. Avec L’Armée des 12 singes, Terry Gilliam signe clairement un de ses meilleurs films et une vraie réussite de la science-fiction.
Ce qu'on ne peut pas néglige à ce film, c'est la performance incroyable des acteurs ainsi que l'intrigue. Dommage cependant que la scène final était prévisible et que la narration se perd dans certaines scènes.
Excellent, il est regardable plusieurs fois tellement on y comprend pas grand chose la première fois, mais une fois bien compris l'histoire prend tout son sens et le film est excellent, très bon jeux d'acteur de bruce willis et Brad Pitt
on ne pourra pas reprocher à Terry gilliam de nous faire du Terry gilliam...un univers diffèrent , un scenario complexe tortueux voir même barrée...voyage à travers le temps , de différentes époques ou chaque voyage donne à son réalisateur l'occasion de dépeindre notre monde. de l'organisation de notre propre destruction , de notre folie , de notre manque de respect de ce qui nous entoure , de vivre ensemble....l'homme agit comme un animal mais est il pour autant aussi évolués que ceux qu'ils utilisent pour ses expériences ?? le réalisateur fait de nombreuse références a la bible et les passage de l'apocalypse qui souligne la fin de l'humanité.
le film dépeint un "futur" apocalyptique dictatoriale enfouit sous terre prisonniers d'un monde sans espoir ou plus rien n'existe. le "présent " notre monde sale froid puant morose et sordide prêt a rendre son dernier souffle...mais au yeux de Bruce Willis ce monde sera toujours meilleur que le sien celui d'où il vient... et le réalisateur tourne beaucoup autour de cette différence. jolie casting, que des valeurs sures , mais un petit plus pour Brad Pitt qui assure dans ce rôle complexe de fou allié. cependant la mise en scène n'est pas bonne sur la longueur surtout dans son rythme et ses choix de scènes, certaines son sans intérêt ou tirent en longueur et il m'est souvent arrive de décrocher durant le visionnage. Sans parler du fait qu'il faut reste raccrocher dans cette univers un peu spéciale avec tous c'est aller et retour. je ne dirai pas que j'ai aime ce film mais il mérite d'être vu car il s'inscrit comme un film du genre plutôt reconnu par les cinéphiles.
Film conceptuel. Certes, le décor est parfois un peu incongru et le scénario n'est pas sans failles : il y a des points d'interrogations qui troublent la compréhension. Pour autant, l'idée directrice subjugue l'intellect, la mise en scène est magistrale et le jeu des acteurs est émotionnellement captivant (Bruce Willis est génial). Ce film n'est pas parfait ; mais il frôle par moment la perfection.
Après avoir vu son bien trop pâle Don Quichotte, je voulais revoir avec hâte le Terry Gilliam qui a laissé une trace sur mon adolescence. Et comment. En avance sur son temps, le film marque de plein fer le traumatisme du présent. Comment en sommes-nous arrivé là ? Qui en a profité et continuera à le faire ? L'idée d'un héros broyé par le système. Surfant sur une science-fiction douce, le film est asphyxiant. Nous devenons nous aussi peu à peu paranoïaque. Ce voyage temporel amène de l'excitation, et nous porte à avoir une concentration maximale sur chaque détail qui nous délivrerai une clé de l'intrigue. Quand on réussi à obtenir ce résultat, c'est que l'on est face à un grand scénariste. Bruce Willis traverse la décennies 90' en patron, tandis que Brad Pitt y trouve un de ses meilleurs rôles. Film de chevet obligatoire.
Ce film de science-fiction, novateur à bien des égards, assez complexe à suivre et à comprendre, ne manque pas d'intérêt. On a un Bruce Willis en pleine forme, conforme à l’image qu’il se donne dans la majorité de ses films et un Brad Pitt tout à fait délirant. Les allers-retours entre le passé et le présent m’ont complètement perdu en ne sachant plus si j’étais dans le bon présent ! Le décalage entre le film et son excellente critique à sa sortie me laisse à penser que je n’ai pas tout compris et que j’ai dû louper quelque chose. Un deuxième visionnage me permettra de comprendre les raisons de ces critiques plutôt positives. A ce stade, je reste dans un certain flou et mon adhésion n’est pas entière.
Une oeuvre magistrale..de tout point de vue...casting...dialogue...univers..suspense...bande son...un film a voir et revoir pour trouver toute les subtilité...juste demi étoile en moins pour les effet spéciaux vieillot...mais au final pas si dérangeant ke ca
Un synopsis hyper classique dans le domaine de la SF et de l’émancipation : un homme du futur revient dans le passé pour influer sur des événements tragiques susceptibles de condamner l’humanité. Peut-on changer le passé pour un futur meilleur ou alors le destin et la fatalité sont plus forts ? Que se passe-t-il lorsque que l’on croise ses ascendants voire soit même en plus jeune ? Toujours les mêmes sempiternelles éléments scénaristiques de tension. Mais les spectateurs entrent toujours facilement dans ces problématiques. L’originalité de ce film sur d’autres productions réside dans plusieurs choix. Le premier choix est de faire du personnage principal voyageant dans le temps un personnage super ambigu. Entraine-t-il les spectateurs dans son délire psychotique ou est-il réellement un homme du futur ? Pour preuve ; dès son premier voyage, il atterri dans un hôpital psychiatrique type « Vol au-dessus d’un nid de coucou » et a lui-même souvent des réactions désarçonnantes. Terry Gillian (ex Monty Python) avait déjà frappé fort avec un « 1984 » froid et clinique se nommant « Brazil ». Pour incarner la folie de l’individu ou l’absurdité et l’oppression du monde qui l’entoure, il use des mêmes procédés sur les deux films : visages déformés par des focales courtes, perspectives faussées, plongées et contre plongées… Secundo, Gillian joue des références cinématographiques da manière maline : « Vertigo » (la brune devenant blonde) et « La jetée ». Tertio, la remise en question des sociétés modernes à travers un futur cauchemardesque gouverné par les scientifiques fait froid dans le dos. Orchestrées par les scientifiques, nos sociétés se révèlent alors logiques et rationnelles mais inhumaines et cruelles. Et la fin terrible offre un nombre de sens de lecture incroyable. Si comme moi, on est convaincu que le héros n’est pas fou mais bien un voyageur du temps, la présence d’une scientifique au côté du criminel dans l’image finale laisse bouche bée. Gillian nous renvoie aussi par effet miroir une image peu glorieuse de nos sociétés contemporaines. Sociétés dans lesquelles les consciences et le libre arbitre sont annihilés par les psychotropes et la télé diffusant des images anesthésiantes. Baroque, échevelé et tortueux comme un film des Monty Python ; mais peu inventif et parfois agaçant comme une grosse production en manque d’inspiration scénaristique et voulant se faire aussi grosse que le bœuf. Un bon moment malgré tout. tout-un-cinema.blogspot.fr
Devenu avec le temps un classique du cinéma de SF, "L'armée des douze singes" est une petite merveille qui mérite amplement sa réputation élogieuse. Terry Gilliam est parvenu à créer un univers apocalyptique des plus sombres dans lequel son style baroque est merveilleusement bien mis en valeur. Les scènes dans le futur dégagent une véritable atmosphère et sont très inventives sur le plan visuel, Gilliam nous plongeant dans un voyage angoissant au cœur de la psyché humaine. Le scénario est d'une rare intelligence, laissant planer un doute constant sur ce qui est réel ou non et ne dévoilant ses secrets que de manière très éparse au spectateur. Celui-ci doit par moment un peu s'accrocher devant la complexité de l'intrigue semblable à un puzzle qui, une fois reconstruis, laisse entrevoir toute sa richesse et sa profondeur. Si on ajoute à cela la qualité de la bande originale et du casting, on se dit que "L'armée des 12 singes" compte incontestablement parmi les oeuvres de SF les plus brillantes et les plus fascinantes du septième art.