AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
2,9
5115 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Le Livre des solutions ?
5
35 critiques
4
103 critiques
3
108 critiques
2
123 critiques
1
89 critiques
0
70 critiques
Trier par :
Filtrer par :
- Toutes les notes
-
-
-
-
-
-
Lire d'autres critiques ici : https://doisjelevoir.com/
Le ton de ce film est dans un premier temps plutôt tourné vers l’humour. On apprend à connaitre Marc, ce réalisateur de génie incompris par beaucoup. Rapidement, il montre son côté imprévisible. Comme il est dans son mode, des choses loufoques se passe devant nos yeux. Cet aspect déconnecté amuse par son côté incongru. On prend aussi du plaisir sur la satire du monde du cinéma qui se coupe parfois en quatre les cheveux pour pas grand chose. De plus, l’entendre tout commenter en voix off est encore plus savoureux.
Cependant, à force que Le Livre des solutions avance, les rires se feront plus rare pour faire place à un aspect plus dramatique. Marc dépasse de plus en plus la ligne rouge, le rendant désagréable. On se rend compte de son aspect toxique. Une nouvelle vision qui nous percute de plein fouet. Malgré tout, il conserve toujours ce petit truc attachant. Finalement, bien qu’on connaisse sa nocivité, on ne peut s’empêcher de le soutenir. Ironiquement, son génie le rend détestable mais sa touche d’humanité provoque de l’empathie.
Comment ne pas être émerveillé par la prestation de Pierre Niney. L’acteur français prouve encore une fois qu’aucun rôle ne lui résiste. Il nous fait passer par tous les sentiments, que ce soit le rire, la colère ou encore la compassion. Son rayonnement empêche les autres de se montrer à l’image d’une Blanche Gardin discrête.
Le ton de ce film est dans un premier temps plutôt tourné vers l’humour. On apprend à connaitre Marc, ce réalisateur de génie incompris par beaucoup. Rapidement, il montre son côté imprévisible. Comme il est dans son mode, des choses loufoques se passe devant nos yeux. Cet aspect déconnecté amuse par son côté incongru. On prend aussi du plaisir sur la satire du monde du cinéma qui se coupe parfois en quatre les cheveux pour pas grand chose. De plus, l’entendre tout commenter en voix off est encore plus savoureux.
Cependant, à force que Le Livre des solutions avance, les rires se feront plus rare pour faire place à un aspect plus dramatique. Marc dépasse de plus en plus la ligne rouge, le rendant désagréable. On se rend compte de son aspect toxique. Une nouvelle vision qui nous percute de plein fouet. Malgré tout, il conserve toujours ce petit truc attachant. Finalement, bien qu’on connaisse sa nocivité, on ne peut s’empêcher de le soutenir. Ironiquement, son génie le rend détestable mais sa touche d’humanité provoque de l’empathie.
Comment ne pas être émerveillé par la prestation de Pierre Niney. L’acteur français prouve encore une fois qu’aucun rôle ne lui résiste. Il nous fait passer par tous les sentiments, que ce soit le rire, la colère ou encore la compassion. Son rayonnement empêche les autres de se montrer à l’image d’une Blanche Gardin discrête.
Enfin un film français qui sort du lot avec "Yannick". Pas étonnant de la part de Michel Gondry qui a son univers bien à lui un peu décalé. C'est assez original, les acteurs sont bons et Pierre Niney est incroyable, c'est très touchant et aussi graphique. Il y a une part d'improvisation et ça fait du bien. C'est très rare que je rigole devant un long métrage et là c'est arrivé plusieurs fois donc c'est vraiment que certains passages sont drôles. Ce qui est bien, c'est qu'on arrive pas à cerner le réel de l'irréel et ça laisse planer un doute constant pour une histoire assez simple de base. Bon j'ai un reproche à faire, c'est qu'il y a certaines longueurs. Un peu déçu aussi de la fin, pas qu'elle soit ratée mais je m'attendais à autre chose. Dans l'ensemble, "Le livre des solutions" est réussi. 13/20.
Pour son nouveau film, Michel Gondry (à qui l’on doit des œuvres comme L’écume des jours, le blockbuster The Green Hornet ou encore l’incroyable Sunshine of the Spotless Mind) s’attaque à une histoire semi autobiographique en racontant les aventures de Marc, incarné par Pierre Niney. Marc est un cinéaste en herbe qui doit encore faire ses preuves. Pourtant, ses méthodes peu orthodoxes, et son excentricité, le poussent à s’éloigner des chemins balisés et des grands studios pour proposer son propre travail, et ses propres mœurs, aussi étonnantes soient elles.
https://www.justfocus.fr/cinema/critique-cinema/le-livre-des-solutions-avis.html
https://www.justfocus.fr/cinema/critique-cinema/le-livre-des-solutions-avis.html
Michel Gondry a raté ses rendez-vous avec le public avec ses précédentes réalisations. Dans ce nouveau film, on retrouve la patte si particulière du réalisateur d’Eternal Sunshine of the Spotless Mind, mais seulement par fulgurances. Pierre Niney fait son maximum pour donner corps à la jolie folie de son personnage. Mais aucun second rôle ne parvient à lui donner une réplique suffisamment convaincante. On le sent bien trop seul à être habité par cette histoire de réalisateur dont le processus créatif est sans commune mesure avec la normalité. Parfois touchant, souvent agaçant et quelque fois drôle, l’acteur brille par l’étendu de son registre. Il est d’ailleurs omniprésent à l’écran. Heureusement d’ailleurs, car les seconds rôles sont ternes. Surtout Françoise Lebrun qui incarne sa tante avec une mollesse désarmante. Il n’y a bien que Blanche Gardin qui réalise une prestation sympathique. Le cadre cévenol assez misérable dans lequel se déroule le récit n’est pas bien emballant non plus, d’autant plus que le réalisateur nous a habitué à des décors colorés fourmillant d’inventivités. Et même le titre du film, le livre des solutions, n’est pas vraiment raccord avec ce que raconte le long-métrage. Tout cela nous laisse donc sur notre faim, alors que quelques séquences sont formidables, notamment celle où Niney s’improvise chef d’orchestre par la grâce de sa seule audace. On remarquera quand même la réflexion sur le parfois difficile processus créatif, sans doute très inspirée par les tourments de son réalisateur.
Vinz1
« Le livre des solutions » est une sorte d’autoportrait de Michel Gondry incarné ici par un Pierre Niney au sommet de son art. Si le protagoniste principal est complètement foutraque mais proche du génie car il a mille idées à la seconde, il peut aussi se montrer détestable au possible avec son entourage. Toutefois, ça fait partie du personnage : il faut le prendre comme il est ! Nanti d’un très bon casting, ponctué de scènes loufoques, de disputes ou de séquences fabuleuses (cf. celle avec un invité surprise ou bien encore celle avec l’orchestre), ce film de Gondry, sorte de catharsis du cinéaste, est à son image : un peu borderline mais hyper attendrissant, un peu comme la tante Denise, volant presque la vedette à Marc ! Pas le meilleur du réalisateur certes qui a fait plus grandiose avec son chef-d’œuvre « Eternal Sunshine of the Spotless Mind », mais bien sympa au visionnage !
"Le Livre des solutions", comédie dramatique française écrite et réalisée par Michel Gondry, sortie en 2023.
Une comédie autobiographique qui s'inspire d'un épisode de la vie du réalisateur, spoiler: lors de la post-production du film de Michel Gondry " L'écume des jours" en 2012, le réalisateur développe un trouble maniaco-dépressif
.
Le film est bien réalisé, avec Pierre Niney, dans le rôle de Marc, inspiré du réalisateur. Blanche Gardin, Frankie Wallach, Camille Rutherford, Mourad Boudaoud, Vincent Elbaz, Françoise Lebrun, dans le rôle de la tante du réalisateur, inspiré de la tante de Michel Gondry, Suzette. Avec aussi Sting, dans son propre rôle.
Une bonne distribution, un film drôle, grâce à Blanche Gardin, Frankie Wallach et Mourad Boudaoud, mais aussi fatiguant, comme peut l'être un "artiste" en pleine crise bipolaire.
Une comédie autobiographique qui s'inspire d'un épisode de la vie du réalisateur, spoiler: lors de la post-production du film de Michel Gondry " L'écume des jours" en 2012, le réalisateur développe un trouble maniaco-dépressif
.
Le film est bien réalisé, avec Pierre Niney, dans le rôle de Marc, inspiré du réalisateur. Blanche Gardin, Frankie Wallach, Camille Rutherford, Mourad Boudaoud, Vincent Elbaz, Françoise Lebrun, dans le rôle de la tante du réalisateur, inspiré de la tante de Michel Gondry, Suzette. Avec aussi Sting, dans son propre rôle.
Une bonne distribution, un film drôle, grâce à Blanche Gardin, Frankie Wallach et Mourad Boudaoud, mais aussi fatiguant, comme peut l'être un "artiste" en pleine crise bipolaire.
Ce long-métrage très personnel inspiré d’un épisode de la vie de Michel Gondry – peu après la post-production compliquée de L’écume des jours (2013), il fut diagnostiqué bipolaire – raconte l’histoire d’un réalisateur (Pierre Niney, alter ego de Gondry) qui tente de terminer le montage de son film, littéralement volé à ses producteurs, insatisfaits de son travail. Ode au cinéma artisanal autant que portrait d’un créateur sans limite – il harcèle ses collaborateurs et ne cesse de se brouiller avec eux – Le livres des solutions est une œuvre étonnante, drôle et émouvante, qui évolue de manière toujours surprenante. Malgré un manque de recul sur le personnage principal, trop facilement excusé malgré son comportement intolérable, une belle réussite portée par d’excellents acteurs – outre Niney, citons Blanche Gardin et Françoise Lebrun.
Artriste
Comédie dramatique, écrite et réalisée par Michel Gondry, Le Livre Des Solutions est un film de bonne facture malgré des faiblesses. L'histoire nous fait suivre Marc Becker, un réalisateur dont la vie et la carrière sont en plein bouleversement. Ses producteurs ne sont pas satisfaits des ébauches de montage de son prochain film et veulent lui retirer le projet. Marc fuit alors avec sa monteuse et son assistante dans la maison de sa tante Denise dans un petit village des Cévennes. Là-bas, il va tenter de retrouver de la créativité. Fourmillant d'idées, il décide de se lancer dans l'écriture d'un livre rempli de conseils plus ou moins efficaces. Il pense par ailleurs souvent à Gabrielle, une actrice ayant participée à son film. Ce scénario nous offre un récit assez inégal pendant un peu plus d'une heure et demie. Dès son ouverture, on sent un cruel manque d'ambiance, même si au fil des minutes la situation s'améliore. Si l'intrigue très basique est sympathique à visionner, elle comporte tout de même un défaut majeur, celui de ne pas assez exploiter son concept. En effet, ce fameux livre ne sert au final pas à grand chose. Malheureusement, c'est pareil pour presque toutes les situations rencontrées qui ne sont jamais assez poussées. Même la romance est vite expédiée. C'est vraiment étrange de ne jamais aller au bout des choses alors que les idées sont là. Malgré tout, quelques scènes sortent du lot, et heureusement, le ton du film décroche pas mal de sourires, nous faisant un peu oublier ces carences. Tous ces sourires sont surtout dus au personnage de Marc, interprété par un Pierre Niney fidèle à lui-même, sur lequel repose tout le long-métrage. Son rôle de névrosé de mauvaise foi et abject avec les gens qui l'entoure, alors qu'ils sont présents pour l'aider, est aussi attachant que détestable par moments. De surcroît, il montre bien à travers celui-ci les difficultés rencontrées par un metteur en scène en proie aux doutes. Le reste de la distribution comporte ses souffres douleurs joués par Blanche Gardin, Frankie Wallach, Camille Rutherford, Françoise Lebrun, Mourad Boudaoud, Vincent Elbaz ou encore Sting. Mais tous ces protagonistes ne servent que de faire valoir à Marc qui est au cœur de tout. Cela s'en ressent au niveau des relations peu poussées, procurant peu d'émotions hormis des rires grâce à des dialogues comportant quelques belles fulgurances. L'ensemble est réalisé de façon assez sommaire par Michel Gondry. Sa mise en scène n'est clairement pas à la hauteur de sa réputation. Seuls deux passages d'à peine une seconde reprenant son style nous rappelle que c'est lui derrière la caméra. Quel dommage que sa patte ne se ressente pas d'avantage. Il faut dire qu'il n'est pas beaucoup aidé par un environnement redondant et confiné n'ayant pas grand chose à offrir. Enfin, c'est surtout de sa faute s'il ne joue pas suffisamment avec ce cadre naturel. Ce visuel quelconque est accompagné par une b.o. aux airs appréciables quand ils se font entendre, mais malheureusement, ils ne sont pas assez présents. C'est cette absence de musique qui est en grande partie responsable du manque d'atmosphère. Celle-ci aurait dû insuffler plus de vie. Tout cela s'achève sur une fin en demi-teinte pas totalement convaincante. En conclusion, Le Livre Des Solutions nous fait passer un bon moment, même si c'est un film loin d'être mémorable.
Pierre Niney campe brillamment un alter égo de Gondry dans ce simili autoportrait courageux évoquant la bipolarité et son impact sur son entourage et sa créativité. Une comédie douce amère parfois hilarante, parsemée de tendresse, de mélancolie, de bricolage inventif et foutraque, d’idées de mise en scène à divers endroits et d’Amour du Cinéma partout (on est bien chez Gondry quoi). Seuls quelques petits écueils scénaristiques dans la 2ème moitié du film viennent un peu diminuer le plaisir. Un bon petit film mais on est quand même assez loin du chef d’œuvre de son auteur, « Eternal Sunshine of the Spotless Mind » (pièce maîtresse qui aura 20 ans l’an prochain…).
Michel Gondry nous livre avec "Le Livre des solutions" un film qui porte indubitablement sa signature visuelle et narrative. Connu pour son esthétique inventive et son penchant pour l'exploration des méandres de l'esprit créatif, Gondry nous immerge ici dans une comédie dramatique qui flirte habilement avec l'absurde et la mélancolie.
Pierre Niney, en Marc Becker, captive par sa performance tout en nuance, naviguant entre désespoir et éclairs de génie. Il est épaulé par Blanche Gardin et Frankie Wallach, qui incarnent avec brio les figures de soutien et de raison dans le tourbillon créatif de Marc. Camille Rutherford, en Gabrielle, apporte une touche de mystère et de fragilité nécessaire au récit.
La musique d’Étienne Charry accompagne avec justesse les méandres du film, soulignant les moments de doute comme les fulgurances créatives des personnages. La photographie de Laurent Brunet, quant à elle, capte avec grâce le cadre idyllique des Cévennes, contraste saisissant avec l'agitation mentale de Marc.
Cependant, "Le Livre des solutions" pâtit d'un rythme inégal, alternant entre des scènes d'une poésie pure et des longueurs qui freinent parfois l'engouement du spectateur. Si l'intention de Gondry est de dépeindre la lutte contre l'angoisse de la page blanche et la pression du succès, le message peine parfois à émerger de ce kaléidoscope d'idées parfois trop dense.
Le scénario, bien que brillamment imaginatif, manque de la cohésion nécessaire pour lier les différentes trames narratives en une conclusion satisfaisante. On a l'impression que Gondry, tout comme son protagoniste, est pris au piège de son propre foisonnement créatif, résultant en un film qui, bien que fascinant, semble se chercher un chemin clair à travers ses multiples réflexions.
En définitive, "Le Livre des solutions" est un voyage intéressant et esthétiquement plaisant à travers les montagnes russes de la création artistique, mais qui aurait gagné à trouver une solution plus claire à son propre puzzle narratif. Il reste néanmoins une œuvre qui stimule l'esprit, portée par des acteurs convaincants et un réalisateur qui n'a pas peur de se remettre en question devant son public.
Pierre Niney, en Marc Becker, captive par sa performance tout en nuance, naviguant entre désespoir et éclairs de génie. Il est épaulé par Blanche Gardin et Frankie Wallach, qui incarnent avec brio les figures de soutien et de raison dans le tourbillon créatif de Marc. Camille Rutherford, en Gabrielle, apporte une touche de mystère et de fragilité nécessaire au récit.
La musique d’Étienne Charry accompagne avec justesse les méandres du film, soulignant les moments de doute comme les fulgurances créatives des personnages. La photographie de Laurent Brunet, quant à elle, capte avec grâce le cadre idyllique des Cévennes, contraste saisissant avec l'agitation mentale de Marc.
Cependant, "Le Livre des solutions" pâtit d'un rythme inégal, alternant entre des scènes d'une poésie pure et des longueurs qui freinent parfois l'engouement du spectateur. Si l'intention de Gondry est de dépeindre la lutte contre l'angoisse de la page blanche et la pression du succès, le message peine parfois à émerger de ce kaléidoscope d'idées parfois trop dense.
Le scénario, bien que brillamment imaginatif, manque de la cohésion nécessaire pour lier les différentes trames narratives en une conclusion satisfaisante. On a l'impression que Gondry, tout comme son protagoniste, est pris au piège de son propre foisonnement créatif, résultant en un film qui, bien que fascinant, semble se chercher un chemin clair à travers ses multiples réflexions.
En définitive, "Le Livre des solutions" est un voyage intéressant et esthétiquement plaisant à travers les montagnes russes de la création artistique, mais qui aurait gagné à trouver une solution plus claire à son propre puzzle narratif. Il reste néanmoins une œuvre qui stimule l'esprit, portée par des acteurs convaincants et un réalisateur qui n'a pas peur de se remettre en question devant son public.
Bonjour,
Michel Gondry nous promène dans son cerveau vif et créatif !
Michel Gondry est un cinéaste étonnant, loufoque et inventif et ce film est foisonnant, original et atypique de manière malicieuse et ensoleillée..........
Rire et réfléchir sont de mise ici !
Bien à vous.
Gérard Michel
Michel Gondry nous promène dans son cerveau vif et créatif !
Michel Gondry est un cinéaste étonnant, loufoque et inventif et ce film est foisonnant, original et atypique de manière malicieuse et ensoleillée..........
Rire et réfléchir sont de mise ici !
Bien à vous.
Gérard Michel
defleppard
Le livre des solutions. On voit que la prod n'a pas rechigné sur le budget de la Weed, le résultat est là. Trois étoiles.
Ce n'est pas du très grand Michel Gondry mais il y a forcément quelques perles. À nous de les trouver
FaRem
« Triste le matin, manipulé l'après-midi. » Voici comment se sent Marc Becker la majeure partie du temps. Ce réalisateur se bat contre ses troubles pour tenter de finir son film qu'il refuse de voir... Pour mettre toutes les chances de son côté, il quitte Paris pour les Cévennes afin de laisser derrière lui les attentes et les contradictions des producteurs du film. Avec un esprit aussi créatif, la dernière chose dont il a besoin est d'être distrait surtout que la moindre chose arrive à le détourner de son but. Après des années d'absence à la tête d'un long-métrage, Michel Gondry, qui a quand même réalisé de nombreux courts-métrages entre temps, propose un portrait autobiographique qui fonctionne également comme une critique de l'industrie cinématographique. En voyant le blocage créatif de cet homme, on veut bien croire que beaucoup de cinéastes rencontrent les mêmes difficultés. Cependant, "Le livre des solutions" est avant tout une comédie loufoque et rafraîchissante sur les délires et névroses d'un réalisateur qui ne sait plus où donner de la tête. Un film amusant et plein de tendresse, mais aussi inégal avec une histoire qui utilise le même schéma narratif avec des crises de créativité et de folie suivies d'excuses, car Marc n'est pas toujours patient avec les autres. On peut y voir également là-dedans un hommage à l'entourage du réalisateur avec ces personnes de l'ombre indispensables à la réussite d'un film. Il y a beaucoup de choses, tout n'est pas réussi, mais c'est un film charmant avec des personnages très attachants.
Redzing
"Le Livre des Solutions" semble avoir partagé son public, ce que je ne peux que comprendre après ce visionnage...
On suit Marc, réalisateur en pleine post-production de son dernier film. Marc décide de s'enfuir avec son équipe technique, pour échapper à un remontage de la part des producteurs. Isolés dans une maison en pleine campagne, ils tenteront de boucler le film sous les injonctions et élucubrations de Marc.
D'une part, on retrouve une peu de poésie, mais surtout un absurde typique de Michel Gondry, qui ne sera pas du goût de tous. Avec des répliques abruptes, ou ce décalage entre la monteuse qui a les pieds sur terre, et le réalisateur qui part dans le cirage.
D'autre part, le protagoniste est un type abominable. Il est certes entier, passionné, et créatif. Mais il est surtout mégalo, agressif, pervers, et saute du coq à l'âne sans cohérence ni canalisation de son énergie. Et il harcèle moralement, voire physiquement, son équipe de post-production. Bref, Marc est le patron imbuvable que toute personne normalement reconstituée redouterait.
A noter que Michel Gondry a largement communiqué sur le fait que Marc est fortement calqué sur lui-même, le film s'inspirant de la post-production de "L'Ecume des Jours" (que je n'ai pas vu). Bref, ça ne donne pas envie de bosser pour Gondry !
Ce personnage principal semble avoir rebuté plusieurs spectateurs, mais pour ma part ce n'est pas le cas. D'abord parce que j'ai une connaissance qui fonctionne exactement de la même manière (c'en est même flippant !), j'étais donc en terrain connu. Ensuite parce qu'il s'agit d'une comédie. Voir un "méchant" s'en prendre plein la tronche est alors réjouissant. Enfin parce que c'est justement la thématique du film. Pour le réalisateur, une forme d'introspection. Pour le spectateur, un regard sur la créativité et la gestion de projet en entre les mains de ce type de personne.
On suit Marc, réalisateur en pleine post-production de son dernier film. Marc décide de s'enfuir avec son équipe technique, pour échapper à un remontage de la part des producteurs. Isolés dans une maison en pleine campagne, ils tenteront de boucler le film sous les injonctions et élucubrations de Marc.
D'une part, on retrouve une peu de poésie, mais surtout un absurde typique de Michel Gondry, qui ne sera pas du goût de tous. Avec des répliques abruptes, ou ce décalage entre la monteuse qui a les pieds sur terre, et le réalisateur qui part dans le cirage.
D'autre part, le protagoniste est un type abominable. Il est certes entier, passionné, et créatif. Mais il est surtout mégalo, agressif, pervers, et saute du coq à l'âne sans cohérence ni canalisation de son énergie. Et il harcèle moralement, voire physiquement, son équipe de post-production. Bref, Marc est le patron imbuvable que toute personne normalement reconstituée redouterait.
A noter que Michel Gondry a largement communiqué sur le fait que Marc est fortement calqué sur lui-même, le film s'inspirant de la post-production de "L'Ecume des Jours" (que je n'ai pas vu). Bref, ça ne donne pas envie de bosser pour Gondry !
Ce personnage principal semble avoir rebuté plusieurs spectateurs, mais pour ma part ce n'est pas le cas. D'abord parce que j'ai une connaissance qui fonctionne exactement de la même manière (c'en est même flippant !), j'étais donc en terrain connu. Ensuite parce qu'il s'agit d'une comédie. Voir un "méchant" s'en prendre plein la tronche est alors réjouissant. Enfin parce que c'est justement la thématique du film. Pour le réalisateur, une forme d'introspection. Pour le spectateur, un regard sur la créativité et la gestion de projet en entre les mains de ce type de personne.
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse