Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
garnierix
238 abonnés
462 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 20 septembre 2023
Avez-vous vécu un moment de votre vie à faire et dire n'importe quoi ? Comme par exemple dire "un homme n'est pas un homme tant qu'il n'a pas fabriqué une chaise", puis faire une chaise.
Peu importe pourquoi ni combien de temps ça dure, l'essentiel étant de faire les choses différemment, et juste quand les idées surgissent (il faut "démarrer avant que le doute ne ramolisse la motivation"). Ce faisant, au bout du compte, au bout de la journée ou du mois, est-on dans la création artistique ? Le héros de notre film (Pierre Niney) en est convaincu.
Il faut être un peu comme lui pour comprendre, voire aimer ce film. D'ailleurs, il y a des gens que ça repose, qui se sentent libres de délirer aussi dans le voisinage d'un délirant... Sinon, vous serez largué avec ce film, voire énervé. Un peu comme ceux qui côtoient notre héros et qui finissent épuisés. A moins d'avoir l'esprit tourné comme Blanche Gardin, qui en reste gentiment à un "je sais pas pourquoi je participe à cette conversation", et puis va faire un somme.
Fait-on œuvre d'art à délirer ? D'une certaine façon oui, même et surtout sur des sujets sérieux. Mais tout dépend du ciment. Notre héros lui-même s'en remet au montage, au spectateur lors la première de son film. Nous, en tant que spectateur du film qui le raconte, c'est un peu pareil. Et pour le coup, on note, mais on ne s'enflamme pas. Il y a trop de délires, pas assez développés. Il manque comme des émotions. Ou alors on surjoue. À moins qu'il ne se soit agi de thérapie et non d'œuvre d'art (mais dans ce cas, le film manque d'informations sur le passé du héros).
Avec ce film, on s'attendait à réfléchir sur soi, ou sur quelqu'un qu'on connait, qu'il s'agisse de thérapie existentielle ou de création artistique. Mais à part quelques moments hilarants, et l'excellente scène où notre héros se crée et se croit chef d'orchestre, on est resté sur notre faim.
Michel Gondry décide, au travers de ce film auto biographique, de nous parler de sa bipolarité, de la dépression post création artistique et du difficile accouchement d’une œuvre. Et dans un film estampiller Gondry, il y a toujours de l’humour et des trouvailles visuelles intéressantes ; en tout cas, c’est la promesse du film et des critiques… bien indulgents. Indulgents, car très souvent on s’ennuie ferme. L’histoire de ce créateur tyran, régressif dans les jupes de sa tatan, n’a guère d’intérêt. De plus, comment peut-on croire premièrement en ce personnage de metteur en scène talentueux, lui qui ne fait qu’houspiller ses équipes, fuir le travail, ne jamais mettre le nez derrière une caméra ou une table de montage. Deuxièmement, comment son équipe peut rester dans une atmosphère de harcèlement professionnel permanent. Très souvent toutes ces situations cocasses sont destinées à faire rire ; quelqu’unes parviennent à faire sourire. Heureusement que Blanche Gardin, Françoise Lebrun et surtout Pierre Niney font un abattage de leur talent de bout en bout jusqu’à l’épuisement ; ils évitent à eux seuls le crash complet. Comédie tout juste sympathique et pas si inventive qu’annoncée TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
Niney est excellent, le cinéaste dépassé et agressif est crédible mais ça ne suffit pas à sauver ce film long et inintéressant tellement qu’on ne comprend pas où il veut nous amener. Comme le personnage principal, on ne sait plus où donner de la tête tellement tout part dans des directions différentes.
Je n'étais pas un grand fan de Gondry, mais avec P Niney, dont je suis inconditionnel, je me suis laissé tenter. J'ai beaucoup aimé le jeu des acteurs, mais moins le reste du film, trop loufoque à mon goût... enfin bof...
Mars s’enfuit avec toute son équipe dans un petit village reculé des Cévennes pour y terminer son film. Chez sa tante Denise, confronté à sa créativité débordante qui le plonge dans le chaos, il se lance dans l’écriture du Livre des solutions, en espérant pouvoir y résoudre tous ses problèmes…
Le Livre des solutions (2023) avait tout pour être une comédie mordante et pleine de charme, d’autant plus que le film s’inspire (à 70%) de son réalisateur, diagnostiqué bipolaire pendant la production de L'Écume des jours (2013). Sauf qu’en un peu plus de 90min, on frise l’overdose, Michel Gondry ne cesse de s’éparpiller tout le temps dans des sous-intrigues, reléguant l'intrigue principale au second plan.
C’est d’autant plus regrettable que son personnage (Marc) s’avère être une vraie réussite. Cet alter-ego névrosé, bipolaire et égocentrique est une boule d’énergie formidablement incarnée par Pierre Niney et nous offre des moments de franches rigolades (mention spéciale à la séquence de l’orchestre).
Mais à force d’en faire des caisses, on finit par ne plus savoir ce que l’on est venu voir au point de friser l’indigestion par tant d’élucubrations qui tournent en rond.
Fil conducteur du scénario : un film dans le film. Pierre Niney, dans un rôle principal en tant que réalisateur, sous traitement médicamenteux, qu’il vaut mieux qu’il prenne mais ça ne suffit pas à le stabiliser, déjanté, colérique, obsessionnel, complètement à l’Ouest parfois, genre bipolaire. Avec le film qui est dans le film, on est dans la satire de la manière dont certaines œuvres loufoques n’en sont pas forcément moins encensées. Il y a assurément de l’autodérision. Il a dû y avoir un effet miroir au festival de Cannes (Quinzaine des réalisateurs). Pour apprécier, il vaut mieux être « bon public », davantage que cinéphile.
Trop spécial pour moi... Même si je suis une fan inconditionnelle de P. Niney, je n'ai pas adhéré au propos. L'histoire d'un realisateur pathologique qui a arrêté son traitement. Je ne suis pas psy et je ne mets pas d'étiquette sur la pathologie mais on se demande tout le long du film comment les progagonistes le supportent... et même comment il a pu commencer la realisation de son film. Heureusement que c'était P. Niney sinon je partais avant la fin.
Gondry n'aura donc fait qu'un seul bon film : Eternal sunshine of the spotless mind (et un peu La Science des rêves). L'étrange mythologie qui s'est constituée autour de lui est donc assez vaine, finalement. Le Livre des solutions, qu'on présente comme son grand retour, est un film cheap à mort. C'est un bricolage extrêmement mal filmé et souvent terriblement mal joué, dans la continuité de Be kind rewind. Le scénario et les dialogues sont consternants. La fantaisie expérimentale de Gonfry en est totalement absente ou presque (scène du camion salle de montage, c'est tout). La chose est insignifiante, et l'on saisit juste que ce fut un bon moment pour Pierre Niney qui semble s'être bien amusé pendant quelques semaines estivales.
Assez surpris par les très bonnes critiques presse du nouveau Gondry qui ne fait que recycler tout ce qu'on a déjà vu dans sa filmographie. Si cet autoportrait parfois grinçant se regarde sans déplaisir, c'est notamment grâce au jeu des acteurs notamment Françoise LeBron, géniale dans le rôle de la tante, mais aussi à quelques scènes amusantes et originales comme spoiler: celle de l'orchestre . Mais ce côté bricolé revendiqué, ce discours sur l'amour des choses simples apparaissent bien artificiels comme les gimmick d'un réalisateur talentueux n'ayant plus grand chose â raconter. Pas etonnant que le film vienne d'ailleurs raconter de manière implicite l'echec de l'écume des jours, son adaptation ratée de Boris Vian. On espère voir Gondry se réinventer un peu après ce film semi autobiographique pas déplaisant à regarder mais assez vain et oubliable. C'est du travail bien exécuté mais si loin des réussites majeures de Gondry.
Comment expliquer une déception, alors que le film n'a rien de déshonorant!? Peut-être que le scénario assez original m'a semblé limité, tournant en rond et pas aidé par une mise en scène semblant paresseuse. Rien de palpitant me concernant.
Avec “Le Livre des solutions” j’ai eu du mal à voir autre chose que le délire égoïste de Gondry s’incarnant dans Pierre Niney. Alors oui Pierre Niney est excellent, oui certains passages sont drôles, mais l’ensemble manque d’intérêt, sauf pour Gondry sans doute.
Vraiment pas terrible, aucun intérêt, on se demande le but du film, on ne s'attache pas aux personnages. on s'ennuie tout au long, je ne le recommande pas.
Quelques bonnes blagues mais ça tourne rapidement en boucle... ça en devient très ennuyeux, personnellement je n'ai pas trouvé le scénario intéressant. Niney joue bien mais sort parfois de son personnage et fait du Niney ce qui est très dommageable.
Je ne suis pas sensible à cet humour décalé ou plutôt au fait qu'il prend toute la place et délaisse la mise en scène, le jeu des acteurs, le scénario. Tout semble fait à la va-vite. C'est dommage car j'y ai trouvé des qualités: Pierre Niney y est génial, Françoise Lebrun attachante et parfois le charme opère.