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SansCrierArt
54 abonnés
421 critiques
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3,5
Publiée le 8 octobre 2023
Marc Becker présente les rushs de son dernier film à ses producteurs/distributeurs qui déçus décident de confier la reprise du film à quelqu'un d'autre. Marc fuit avec son film et son équipe.
Marc, clone de Michel Gondry, est fantasque, angoissé, hyperactif et bipolaire. Gondry dresse ici le portrait, d'un créateur et de sa solitude face à son oeuvre, de sa tyrannie à l'égard de son équipe. Et celui d'un bipolaire, en pleine phase maniaque, assailli par une multitude d'idées qu'il juge forcément géniales.
Pierre Niney est parfait dans le rôle du réalisateur débordé par lui même et insupportable pour les autres. Il est entouré des excellents Blanche Gardin, Frankie Wallach, Camille Rutherford et la remarquable Françoise Lebrun.
Le film, autoportrait du réalisateur sur le tournage de L´écume des jours, est aussi une représentation des affres de la création et un hommage à l'entourage, souffre douleurs, des artistes. C'est imaginatif, vif et très, très drôle. Une bouffée d'air frais.
Pierre Niney est extraordinaire, comme toujours, dans ce film. Il interprète avec brio son parrain du cinéma. J’avais jamais vu un film de Michel Gondeu. Quoi de mieux que de commencer par un film de lui par lui. Un chouïa trop barjo pour moi : en effet j’ai eu un peu du mal à suivre vers la fin on ne sait pas si c’est réel ou si c’est son imagination. Bon tout ça est à l’image de Michel Gondry. Je ne suis pas un professionel de la critique mais on apprends en faisant, donc, je fais et j’apprends. Lecteurs de cette critique sur AlloCiné, merci pour votre compréhension.
Vraiment bon film autant intéressant que éprouvant (léger spoil) on suit Marc dans sa maladie mentale et je n'ai pas aimé être autant surprise sur ce point j'aurais aimé que ce soit plus clair(affiche et synopsis enfantins par rapport au sujet). En dehors de cela excellent casting qui tiennent un sujet difficile. Original et surprenant
Les films de Michel Gondry sont toujours très attendus des cinéphiles. Sa créativité hors norme laisse toujours augurer de bijoux de mise-en-scène ou de scénario. Ici, c'est la performance de Pierre Niney qui porte le film. De nombreuses scènes sont jubilatoires, à l'instar de celle de la direction d'orchestre. Cependant, le sujet de la bipolarité (et de la difficulté à le gérer pour l'entourage) est délicat. Le personnage central n'ayant pas de limite, tout lui permis... et paradoxalement, cela peut provoquer une certaine lassitude. Qu'il saute d'un toit ou repeigne en rose la maison du voisin ne surprend pas puisque tout lui est possible. Il faut trouver la liberté dans la contrainte, disait Henry de Montherlant. Michel Gondry aurait du s'en inspirer et laisser moins de liberté à son scénario. C'est un film agréable mais on est malheureusement loin de l'iconique Eternal sunshine of a spotless mind.
Pierre Niney nous entraine dans un tourbillon de folie, épiçant un film somme tout modeste dans une aventure en spirale ou la raison est en permanence déconnectée puis reconnectée; hyperthymie créatrice ,colère dévastatrice , hyperémotivité sombrant dans une sensiblerie puérile.
Connaissant Michel Gondry, on sait un peu à quoi s'attendre. Le réalisateur nous sert ici une histoire sur les affres de la création, le sentiment de solitude et de décalage avec le reste de la société pour un artiste. Le "Livre des solutions" fourmille d'idées, comme toujours chez Gondry, de petites trouvailles. Il y a des moments hilarants. Pierre Niney que je ne supporte pas d'habitude est magistral. Françoise Lebrun dans sa cuisine est si juste qu'on se demande parfois si l'on n'est pas dans un documentaire. Mais on reste sur une histoire un peu foutraque avec un fil conducteur assez ténu. Gondry suit l'errance d'un réalisateur qui a une phobie de sa propre création et heureusement entouré de femmes dévouées et bienveillantes. Hommage à une figure maternelle sans doute. Le scénario est plus un patchwork hétéroclite qu'un véritable récit. Certaines pistes ne sont pas exploitées et sortes comme elles sont venues. Au final on passe un bon moment en se disant que c'est toujours rassurant qu'un cinéma aussi radical existe encore. C'est réjouissant aussi de voir une France rarement montrée au cinéma. L'atout du film reste quand même la révélation d'un Pierre Niney sans limite.
Lorsqu'un créateur hyperactif s'adonne à son sport favori : faire, et qu'il engage sa vie dans ce challenge, le monde autour de lui vibre jusqu'au plus haut. Beau film, belle écriture.
Le film du bricoleur a prolongé agréablement notre déambulation dans une brocante que nous avons parcourue avant la séance. « Le livre des solutions » n’était qu’un gros cahier vierge, et au cours d’une mise au vert dans les Cévennes chez la tante du réalisateur foutraque, il va s’étoffer de trouvailles en pagaille du tyrannique héros à l’égo excentrique. Il devra passer son temps en excuses, mais nous nous serons bien divertis pendant 1h 42 tant les inventions bonnes ou calamiteuses abondent. Légèreté, modestie, originalité composent le portrait d’une valeur sûre et fragile, accessible et ambitieuse, amusante tout en témoignant des méandres de la création et des contours de la production.
Aucune attente venant de ce film, mais simplement une grosse curiosité pour Michel Gondry et Pierre Niney. En l’occurrence, je trouve que ce film est globalement pas mal mais a tendance à se perdre dans trop de choses.
Très simplement, Michel Gondry se perd peut-être un peu trop dans son scénario. L’idée est plutôt intéressante mais la narration est tellement lente que le film paraît trop long. Malheureusement, l’histoire contient trop d’intrigues qui vont dans tous les sens ; à tel point que je ne savais plus où donner de l'œil. Après cela va dans le caractère du protagoniste, effectivement, le personnage principal est plutôt attachant et bien développé dans sa folie mais l’ensemble reste oubliable. En clair, le scénario est objectivement correct mais trop consistant.
Je trouve que la réalisation est de très bonne qualité, immersive, et vraiment méta dans sa construction (et dans son montage), simplement, je la trouve légèrement ennuyante. Sur un film de 1h42, le temps est passé relativement lentement. Néanmoins, la photographie est très sympathique et certains mouvements de caméra sont très réussis. Concernant la musique, je la trouve beaucoup trop oubliable. Finalement, la mise en scène est peut-être trop simple dans son exécution.
Je conseille légèrement ce film car l’histoire vaut un peu le coup malgré une réalisation trop platonique. Il faut avant tout s’armer de patience.
Ce film est un film plus important qu'il n'y pourrait paraître. J'ai compris assez vite ce que nous montrait le réalisateur, ce qui se passait, pour la simple raison que je suis concerné par ce que le personnage vit. J'étais à la fois troublé de voir cette représentation à l'écran et heureux qu'elle existe (je suis allé voir le film sans m'être renseigné au préalable de ce dont il s'agissait). Mais j'attendais le diagnostic, le truc qui permettrait au plus grand nombre de comprendre ce qu'il se passe. Et je suis déçu qu'une si bonne représentation (que j'ai ensuite appris était en bonne partie autobiographique) ne vienne pas trouver son nom. Peut-être l'idée est de ne pas stigmatiser, la représentation du film étant UNE représentation réaliste parmi tant d'autres, UN cas, parmi tant d'autres.
Ce qu'il se passe dans ce film est important, et il faut pouvoir reconnaître ce type de comportement pour aider les personnes qui traversent ce que le personnage principal traverse, mais aussi pour aider celles et ceux qui les entourent. Alors pour celles et ceux qui sont encore un peu perdus à la sortie du film, ou qui simplement veulent savoir à quoi ils vont être exposés, le film raconte spoiler: un épisode de manie traversé par un réalisateur suite à l'arrêt d'un traitement (probablement antidépresseur). Les épisodes maniaques et leur déclenchement dans ces circonstances signent le diagnostic d'un trouble bipolaire. Un trouble de l'humeur dont on entend souvent parler mais encore peu compris de la population générale. Il consiste, en général, à des alternances entre des phases dépressives et des phases maniaques, entrecoupées de période "normales". Cela étant dit, les phases maniaques ne sont pas forcément très fréquentes ni forcément aussi intenses que ce que nous montre le film, et il ne faut donc pas stigmatiser les personnes atteintes de ce trouble à cause de ce que montre le film.
Film complètement barré… Mais pas inintéressant. On a juste envie de tabasser le personnage principal tant il est exaspérant (désolé Pierre que j’adore !!!)
un film trop trop barré il n'y a pas vraiment de scénario même si c'est très bien interprété ça donne une impression très étrange un peu fourre-tout bref je me suis pas attaché aux personnages et je suis resté sur ma faim impossible de rentrer dans le film : trop bizarre pour moi
Ce film très touchant parle aussi de la bipolarité et de la création compte tenu de cette maladie et je trouve que c'est une réussite pour Gondry malgré ses difficultés..c'est un film fait par des gens sensibles pour d'autres gens sensibles..les autres ne peuvent pas comprendre.. Bravo Mr Gondry
Bien sûr c'est too much a bien des égards, mais la couleur est annoncée dès le départ, il ne faut pas s'attendre à trop de nuances ou de finesse, j'ai passé un bon moment. En revanche, comment peut on tomber si bas et placer des pubs pour Apple tous les 1/4h dans un long métrage, ça manque terriblement de classe...