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Un visiteur
5,0
Publiée le 1 avril 2009
Alors là, je ne m'attendais pas à cette chronique des années de guerre, pleine de réalisme et d'intelligence! (Berri fils spirituel de Renoir?) M Simon est monstrueux, mais ça ce n'est pas nouveau, dialogues, émotion, mise en scène, photo, seconds rôles...tout y est! A revoir sans tarder
Magnifique. Le dernier plan est inoubliable, la complicité des deux personnages parfaite. Le meilleur film de claude berri c'est certain. EMOUVANT BEAU TRISTE . merci
Très beau film de Claude berri. La rencontre entre un vieillard antisémite (pas rare à cette époque) et un jeune juif, innocent et loin de ces préjugés. Le film est intelligent, la mise en scène discrète et proche de ces personnages. Le plein de sentiment ajouté à une morale appuyée peut agacer mais le but est atteint. Michel Simon est énorme dans un de ses derniers films. A voir et à déguster.
Une histoire forcément touchante qui nous montre les liens qui vont se tisser entre un vieux réac' qui n'attend plus rien, bougon, xénophobe, bourru mais terriblement drôle et attachant (grâce en partie à l'immense talent de M. Simon) et un petit juif envoyé par ses parents, à l'abri des rafles. Scénario superbe qui nous montre les liens qui se tissent peu à peu entre ces 2 êtres, les moments de joie et les quelques autres de peine. Mise en scène trop académique mais moments rares à foison, émouvant, drôle, intéressant de par son reflet de l'époque et une certaine pensée, trop souvent occultée. Une fin terrible sur la Libération, rarement vue au cinéma. D'autres critiques sur
Un film sur l'Occupation allemande différent des autres où la guerre et les difficultés de cette époque ne sont pas les sujets centraux. Claude Berry raconte seulement son enfance à travers cette histoire d'amitié entre un jeune garçon juif et un vieil homme antisémite dans un film très nostalgique qui dresse un joli portrait de la France de l'époque. La relation entre ce vieillard pétainiste abreuvé de propagande et ce jeune juif nous révèle beaucoup de l'état d'esprit de la population durant cette période troublée et il est plaisant qu'un film s'intéresse aux simples gens et pas qu'aux héros de la Résistance. La prestation de Michel Simon est magnifique et réussit à rendre son personnage véritablement attachant tandis qu'Alain Cohen complète parfaitement leur duo. Un très beau film qui réussit à nous raconter avec simplicité cette période si compliquée.
Eclaté par le torrent de fraîcheur de la Nouvelle Vague, le cinéma français des années 60 a pu élargir ses thèmes sans complexe et de ce fait aborder des sujets plus difficiles, moins présents au cinéma. En exemple, Godard dès 1963 se plongea dans l’actualité la plus tabou avec «Le Petit Soldat». En l’occurrence, «Le vieil homme et l’enfant» (France, 1966) de Claude Berri est le film qui nous concerne. A la manière d’un Truffaut qui sous les apparats de la fiction témoigne des vicissitudes de son enfance parisienne, Berri conserve une trace de son passé d’enfant, juif sous l’Occupation allemande. Or à l’inverse de Truffaut, Berri est plus direct, moins apprêté dans son processus narratif puisqu’il ne fait pas appel à un double comme Antoine Doisnel mais se met en scène enfant. Grâce aux audaces des Jeunes Turcs et d’Alain Resnais, Berri peut dans le paysage cinématographique français créer une œuvre qui traite sans louvoiements de l’Occupation au quotidien. Jeune enfant juif, le personnage de Berri est envoyé sous une fausse identité par ses parents à la campagne, chez un couple de vieilles personnes antisémites, gorgés de la propagande pétainiste. A partir de cet instant, qui n’intervient qu’au bout d’une quinzaine de minutes, le film s’engage à briser les coutumes manichéennes qui entendent conserver les mauvaises gens comme elles sont, de même pour les bonnes gens. Le regard que porte le cinéaste sur ses antisémites communs ne comporte jamais de rancœur. Preuve en est la dédicace affective à ce vieux couple qui ouvre le film. Bien qu’étranger au mouvement de la Nouvelle Vague, Berri partage avec eux ce goût de l’intime. Mais a contrario de Rivette, Rohmer, Chabrol qui usaient de l’intime par la forme, il fait appel au style du roman voire du romanesque, de l’intime par les situations que créent les protagonistes et non pas par la vision cinématographique du monde. Car bien qu’assisté, entre autre, par Philippe Garrel, Berri est académique et sentimentaliste.
Cette histoire sur un petit garçon mignon comme tout de confession israélite souhaitant mener une enfance normale malgré les persécutions de l'époque envers ses coreligionnaires et son existence chez un couple de personnes âgées modestes, influencées par la propagande vichyssoise - et auxquelles il révèlera même son identité - est racontée de façon très sensible et très subtile. Le spectateur en arrive à s'interroger encore plus en profondeur sur la constructions des relations humaines malgré les tourments de chaque époque. Tous les acteurs y sont magistraux (Michel Simon en tête, puis Alain Cohen, Charles Denner, Luce Fabiole...).
Très beau, et la beauté de ce film nous émeut. Sans faire de morale, il serait tout de même important de faire voir ce film aux jeunes dans les écoles. D'une part, car, malgré le contexte de seconde guerre mondiale, qui est la période évoquée dans le film, il existe beaucoup de douceur, et le film, dénué de violences, est axé sur le relation entre deux personnes, l'amitié. D'autre part, cela permettrait d'éviter toute amalgame. Le français de 1939 est le même que celui d'aujourd'hui, et ce film montre qu'il ne faut ni juger une époque, ni ses moeurs. On ne sait pas toujours tout, et c'est une grande leçon d'humilité que de regarder un film de cette envergure, où un antisémite primaire se prend d'affection pour un juif, ne sachant pas qu'il détient cette identité. Le tragique, c'est d'imaginer le comportement que ce « vieil homme » aurait eu si il avait su que l' « enfant » était juif ; la poésie, c'est de se dire que l'amitié n'a pas de frontières, les sentiments non plus, et que ces deux hommes se sont aimés durant tout le temps qu'ils ont passés ensemble. Et puis, Michel Simon, porte le film d'une manière élégante et puissante, ce qui éblouit le destinataire. En somme, malgré quelques approximations, c'est un film qui nous éclaire sur une période sombre, qui nous amène à plus de vérité, nous laissant à nos visions des choses, notre imagination, sans jamais rien nous cacher, tout en nous laissant entrevoir, voire percevoir des malentendus, des non-dits, des souffrances, en nous offrant un rêve éveillé.
Voici un film magnifique. L'histoire d'un enfant juif placé le temps de la guerre chez deux anciens moitié catholiques, moitié aigris. Michel Simon est vraiment trop drôle. Un peu dans le style du "Grand Chemin", ce film balance entre joie et tristesse. Les personnages sont attachants. Belle réalisation à voir absolument.
Très bon film, drôle, passionnant, émouvant ! Claude Berry nous signe là son premier long métrage et c'est un vrai chef d'oeuvre ! On suit un petit gars juif, qui part se cacher chez des grands-parents, leur cachant qu'il est juif... petit à petit... on entre plus dans son univers d'enfant... qui essai de comprendre ce qui se passe dans cette foutue guerre ! Et puis Michel Simon, joue un incroyable jeu, son rôle de papy est drôle et loufoque à la fois.................................. EN DEUX MOTS : A voir absolement !!! Voyez aussi le premier court métrage de Berry : Le poulet ... c'est excellent aussi...
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4,0
Publiée le 29 juin 2008
Le premier film,en partie autobiographique de Claude Berri,brosse la peinture familière d'un très beau village du Dauphinè sous l'occupation!A travers la chronique d'une amitiè pau ordinaire entre Michel Simon,un vieil antisèmite,et un gamin juif rèfugiè chez lui sous un faux nom,le cinèaste dènude les mècanismes de l'intolèrance et les dènonce avec cocasserie!Entre le cabochard pètainiste immature,nourri à la radio vichyssoise campè par un admirable Michel Simon,et l'enfant trop prècoce,Claude Berri conte une histoire passionnelle à la fois drôle et pathètique ou le coeur des hommes rachète parfois leur idèe!Un classique du cinèma français d'une simplicitè lumineuse...