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    Anti-Squat
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    56 critiques spectateurs

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    mat niro
    mat niro

    360 abonnés 1 840 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 janvier 2024
    Louise Bourgoin incarne une mère célibataire, élevant son ado de 14 ans tout en peinant à payer son loyer. Quand elle est recrutée pour gérer un dispositif de logements inoccupés, toute son existence va s'en retrouver bouleversée. Avant d'être un film, Anti-Squat est avant tout une loi datant de 2009. Ici, le rendu du récit est assez intéressant avec une relation mère/fils très bien dépeinte. L'ensemble dénonce sans détour l'exploitation de la misère humaine et de la crise du logement, mais manque un peu de chaleur dans l'analyse des relations humaines. Pour ma part, j'ai trouvé très convaincante la prestation du jeune Samy Belkessa dans sa façon de rapper. Un film dans la lignée de "Le marchand de sommeil" sorti récemment.
    68giscard
    68giscard

    4 abonnés 100 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 février 2024
    Super idée, ambiance glaciale et scénario pas comme les autres. Hélas, louise Bourgoin ne parvient pas à sauver le film. Clichés éculés, mère blonde et enfant rappeur, mère isolée, ado receleur, français méchants et capitalistes. Quel gâchis d'assister à ces sketchs qui mis bout à bout ne donnent pas un film mais tout juste un pamphlet de lycéen révolté.
    eldarkstone
    eldarkstone

    229 abonnés 2 093 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 janvier 2024
    Un sujet tristement d'actualité, intéressant, original, bien mené par son actrice principale, mais qui tourne un peu en rond. Pas mal.
    FaRem
    FaRem

    8 792 abonnés 9 636 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 janvier 2024
    Quelques mois seulement après "Le Marchand de sable", "Anti-Squat" évoque lui aussi la crise du logement en France, mais aussi ces marchands de sommeil "modernes". Moderne parce qu'on ne parle plus de personnes peu fréquentables qui louent des biens miteux pour une fortune, mais d'une société qui loue des espaces qu'ils gèrent pour éviter que des squatteurs viennent s'y installer. Les résidents et non pas des locataires sont soumis à un règlement très strict et à du travail dissimulé... Ce qui frappe dans ce film et qui est encore une différence marquante avec celui cité au début, c'est qu'on parle de personnes en situation précaire alors qu'elles ne devraient pas l'être. Il y a quand même un professeur et une infirmière... Le propos va au-delà de la simple crise du logement ou de l'abus de pouvoir et c'est ce qui rend l'histoire intéressante au même titre que ce dilemme moral auquel Inès est confrontée. Un drame social sans misérabilisme qui est un peu austère et manque de relief par moment, mais l'ensemble est convaincant.
    Kubrock68
    Kubrock68

    42 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 janvier 2024
    Une femme seule avec son fils de 14 ans devient gérante d'un immeuble anti squat. Voilà un film humain et social qui ne tombe jamais dans l'angélisme. Le scénario est précis et bien écrit. Louise bourgoin porte litteralement le film. A découvrir.
    defleppard
    defleppard

    389 abonnés 3 386 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 janvier 2024
    Anti-Squat. Tourné dans l'ancien bâtiment de la S2P, banque de Carrefour à Évry. Les difficultés à se loger, même pour des personnes travaillants. Trois étoiles.
    Culturevsnews
    Culturevsnews

    88 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 janvier 2024
    "Anti-Squat", réalisé par Nicolas Silhol, est un film poignant qui plonge dans les problématiques actuelles de la crise du logement en France, en se focalisant sur la loi Anti-Squat promulguée le 14 juin 2023. Cette loi a pour but de protéger les logements contre l'occupation illicite, un sujet brûlant et d'actualité.

    Au cœur du film se trouve Inès, interprétée magistralement par Louise Bourgoin. Inès est une mère célibataire menacée d'expulsion avec son fils Adam, âgé de 14 ans. Dans sa lutte désespérée pour la stabilité et la sécurité, elle décroche un emploi à l’essai chez Anti-Squat, une entreprise qui occupe des bureaux inutilisés pour les protéger contre les squatteurs. Son travail consiste à recruter des résidents et à faire respecter un règlement très strict.

    Le personnage d'Inès est un reflet puissant de la précarité et des défis auxquels sont confrontées de nombreuses personnes en situation de crise du logement. Louise Bourgoin offre une performance captivante, incarnant une femme de grande complexité, déterminée à tout faire pour s'en sortir et protéger son fils.

    Le film explore les zones grises morales et éthiques dans lesquelles Inès se trouve immergée. Alors qu'elle s'efforce de maintenir l'ordre au sein de ces espaces Anti-Squat, le spectateur est amené à se questionner : jusqu'où peut-on aller pour assurer sa survie et celle de ses proches dans un système qui semble souvent injuste ?

    Nicolas Silhol, connu pour son film "Corporate" de 2017, continue de dépeindre avec acuité les réalités sociales et professionnelles contemporaines. "Anti-Squat" ne se contente pas de raconter une histoire individuelle ; il soulève des questions importantes sur la société, la justice et la dignité humaine face à la crise du logement.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    365 abonnés 1 814 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 septembre 2023
    Lire d'autres critiques ici : https://doisjelevoir.com/

    Anti-Squat est un film incroyablement poignant qui explore de manière habile le sujet épineux du squat. À travers son récit, il nous expose la réalité brute de ces personnes qui travaillent d’arrache-pied et pourtant doivent lutter pour maintenir un toit au-dessus de leur tête. Elles sont contraintes d'accepter des conditions de logement désastreuses pour éviter de se retrouver à la rue. Cette mise en lumière de leur combat quotidien est à la fois bouleversante et puissante, nous poussant à réfléchir profondément sur les inégalités sociales. La réflexion se porte aussi naturellement sur le besoin pressant d'avoir une solution face à cette crise du logement.

    L’une des pertinences réside dans la capacité à mettre en scène un contraste saisissant entre deux mondes diamétralement opposés. D'un côté, nous sommes témoins justement de ces individus luttant pour maintenir un toit au-dessus de leur tête. De l'autre, nous sommes confrontés aux prises de décision impitoyables de ceux qui exploitent ces personnes dans le seul but de réaliser des profits financiers considérables. Cette exploration sans concession de l'absence totale de moralité, allant jusqu’à être prêts à mettre ces individus à la rue sans remords, est un élément clé du film qui ne laisse aucun spectateur indifférent.

    La véritable force réside indéniablement dans le personnage d'Inès qui le fil conducteur qui nous guide tout au long de ce récit. Portée de manière exceptionnelle par l'actrice Louise Bourgoin, son personnage symbolise à lui seul une société parfois égoïste et indifférente aux difficultés des autres. Inès ne recule devant rien pour s'en sortir, même si cela signifie écraser les autres. Le film parvient à la rendre à la fois attachante, car sa situation n’est pas facile, et dérangeante pour son manque d’altruisme. C'est précisément cette détestabilité de son personnage qui fait briller Anti-Squat.
    Jipéhel
    Jipéhel

    31 abonnés 195 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 septembre 2023
    De la misère

    En 2016, on avait apprécié le 1er film de Nicolas Silhol, Corporate. Entre temps, il avait cosigné deux excellents scénarii pour Les Eblouis et dernièrement, pour Magnificat. Avec ces 95 minutes de drame social, il réussit de nouveau à nous passionner pour une chronique d’une dystopie annoncée. Inès est menacée de se faire expulser de chez elle avec Adam, son fils de 14 ans. A la recherche d’un emploi, elle est prise à l’essai chez Anti-Squat, une société qui loge des personnes dans des bureaux inoccupés pour les protéger contre les squatteurs. Son rôle : recruter les résidents et faire respecter un règlement très strict. Inès est prête à tout pour se faire embaucher et s’en sortir avec Adam. Mais jusqu’où ira-t-elle ? Glaçant, révoltant et hélas très édifiant du monde dans lequel on s’enfonce à grands pas.
    S’il est un genre dans lequel le cinéma français rayonne, c’est bien le film politico-social. En voilà un bel exemple avec ce qu’il faut de tension, de pédagogie et d’émotion pour tenir en haleine un public stupéfait devant tant de bassesses. Qu’est-ce que la loi anti-squat ? Un système légal qui permet aux propriétaires de confier leurs biens vacants à des organismes publics ou privés afin d’y loger des résidents temporaires. Le but de ce dispositif est de protéger les espaces vacants (bureaux, couvents, Ehpads...) d’une occupation illicite et de trouver des places d’hébergements pour les personnes en situation précaire. A lire comme ça, on se dit que ce dispositif – inspiré des Pays-Bas -, va apporter des solutions pour pas mal de sans-abris. Détrompez-vous ! Car, lesdits logements sont mis à disposition temporairement, pour une redevance moins importante que les loyers du marché. En contrepartie, ils sont encadrés par des règles locatives très flexibles pour les propriétaires, mais plus contraignantes pour les résidents : l’expulsion possible pendant la trêve hivernale, les enfants et les animaux interdits dans les locaux et pas plus de deux invités, l’interdiction de s’exprimer dans les médias et de s’absenter plus de deux jours sans autorisation. Cette loi Anti-Squat déposée le 18 octobre 2022 et promulguée le 14 juin 2023 par le Sénat et l’Assemblée Nationale, durcit les sanctions liées aux squats de locaux et pérennise cette expérimentation de système locatif. C’est donc ce qu’on appelle pudiquement la protection par l’occupation qui nous est décrit dans ce film pathétique jusqu’à la nausée. On comprend que, dans les faits, la mise en pratique de cette idée est plus guidée par le profit que par l’humain. Restriction des libertés, servitude volontaire et, face à ces dérives, la tentation de la révolte servent de toile de fond à l’histoire d’Inès qui voit un engrenage infernal se refermer sur elle. Ce monde de demain, c’est déjà aujourd’hui.
    Louise Bourgoin, sans nul doute dans son meilleur rôle à ce jour, nous gratifie d’une performance formidable. Elle ne quitte pas l’écran et en profite pour le crever. Elle est fort bien entourée par le jeune Samy Belkessa, une révélation, Sâm Mirhosseini, Kahina Laroucine, Antoine Gouy, Adèle Wismes, entre autres. Silhol film sans misérabilisme la pauvreté et la déshumanisation qui rongent notre société dans un thriller social très réussi. On ne sort pas de là en faisant des claquettes, c’est certain, mais plutôt avec un goût amer au bord des lèvres, mais aussi avec la sensation d’avoir appris quelque chose d’encore plus déprimant sur ce monde libéral qui nous écrase.
    amonje5
    amonje5

    6 abonnés 189 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 septembre 2023
    Très bon jeu d acteur, Louise Bourgoin convaincante dans le rôle d Ines tiraillée entre ses valeurs et la précarité dans laquelle elle se trouve. La froideur du décor n a d'égale que la rudesse d une époque, ou l exploitation de la misère est à tous les niveaux
    Joanna Paris2015
    Joanna Paris2015

    2 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 septembre 2023
    Bravo, le sujet est rarement traité. Et là il est bien traité tout en restant une histoire qui nous tient en haleine.
    tupper
    tupper

    135 abonnés 1 387 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 septembre 2023
    Avec simplicité et dépouillement ce thriller social engendre des émotions fortes et un profond questionnement sur ce que serait notre comportement dans de tels situations. Et quoi de plus valorisant pour un film que de susciter la réflexion. Pendant et après. Quand
    véro_va_au_ciné
    véro_va_au_ciné

    1 abonné 8 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 septembre 2023
    Très bon film. Cette réalité qu'on aimerait être une dystopie fait froid dans le dos. Un film à voir pour le thème traité et pour l'interprétation de Louise Bourgoin qui est une fois de plus excellente.
    Nouryah Abdallah
    Nouryah Abdallah

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 septembre 2023
    En temps normal je ne laisse jamais d'avis après le visionnage d'un film mais pour celui-là je me sens obligé.
    "Anti-Squat" est un très beau film qui montre que nous vivons dans une société où les personnes précaires sont parfois dans l'obligation de faire entorse à leurs valeurs pour survivre. Un film qui montre la réalité dans laquelle nous vivons, celle où les personnes n'ayant pas les moyens sont souvent réduites à rien et ne comptent pas aux yeux de certains. Le rôle du jeune adolescent et la personnalité qui lui a été attribué donne foi en l'humanité. Cette envie de changer les choses, de se battre pour ce qui ne nous semble pas normal et cette hargne contre l'injustice sont tout bonnement magnifique.
    Un film qui donne les frissons, qui révèle les vices que peuvent avoir l'être humain lorsque la notion d'argent est en jeu.

    Je tiens à dire bravo à l'équipe qui a su tourner ce film car il est très beau.
    AZZZO
    AZZZO

    307 abonnés 814 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 septembre 2023
    Après "Corporate", Nicolas Silhol sort de l'entreprise pour s'attaquer à un nouveau sujet : le mal-logement. Peu de changement toutefois : de nouveau un huis-clos et une critique de l'oppression dans le monde du travail. Son regard critique est intéressant, la froideur de Louise Bourgoin colle parfaitement au personnage central, mais on pourra regretter quelques maladresses qui font perdre un peu de force au film. Nicolas Silhol n'a pas maitrisé sa narration : de la question du mal logement, on glisse vers celle de l'oppression dans le monde de l'entreprise (bis-repetita) puis à celle de la soumission au système (le fils versus la mère). Du coup, tout est effleuré mais rien n'est vraiment traité. Le film tombe dans le manichéisme en faisant du gosse de 14 ans un parangon de vertu. Pire, Nicolas Silhol fait un parallèle grossier avec la collaboration, au détour d'une scène. Point Godwin. Un film bien réalisé mais un scénario à retravailler.
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