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    Nos frangins
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    3,0
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    87 critiques spectateurs

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    Regine C.C
    Regine C.C

    36 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 décembre 2022
    Très impressionnée par le film Varsovie 83, l'affaire Malik Oussekine polonaise, je me suis precipitée pour voir ce film. Les 2 affaires se ressemblent par le fait qu'il s'agit de 2 étudiants morts sous les coups des policiers et que leur destin funeste a été lié à des mouvements séditieux. Les 2 étaient également de santé fragile même si ce n'était pas officiel pour l'etudiant polonais.
    Ici il s'agit d'un délit de sale gueule et d'un garçon qui s'est trouvé au mauvais moment au mauvais endroit car il avait tout du "bon élève" avec un très fort desir d'integration.
    Film documentaires bien réalisé.
    NardoBordo
    NardoBordo

    12 abonnés 124 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 décembre 2022
    Les étudiants en colère contre la loi Devaquet... CoHabitation sous Mitterand, Pasqua (Cf. Lavrov) et Pandereau. Malik Oussekine est (a)battu à mort par les voltigeurs de l'Ordre. La même nuit, à Pantin, Abdel Benyahia est abattu par un policier ivre, bien moins connu que Malik. Une France des années 1986, images d'archives... Mais qui était ces 2 garçons à qui on a pris la Vie, le film révèle la vérité, le racisme ambiant et la souffrance de familles Françaises touchées par ce drame. Justesse des acteurs... A voir !
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    767 abonnés 1 519 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 décembre 2022
    Avec "Nos Frangins", le réalisateur Rachid Bouchareb ("Indigènes" en 2006) nous transporte en 1986 dans la nuit du 5 au 6 Décembre, durant laquelle Malik Oussekine et Abdel Benyahia vont perdre la vie par la faute de policiers, chacun dans des circonstances bien distinctes.
    Autant j'ai trouvé intéressant de revoir beaucoup d'images d'archives (presque trop à mon goût) de cette époque agitée suite au mouvement étudiant contre le projet de loi Devaquet, autant il est vraiment dommage que cette réalisation molle et sans âme vienne plomber ce biopic (proche d'un documentaire) pourtant dramatique.
    De plus, le film est assez confus dans sa première partie : les deux histoires s'entrecroisent pêle-mêle dans une chronologie non linéaire inopportune d'après moi.
    La copie finale est décevante, seul Reda Kateb tire son épingle du jeu dans cette oeuvre ne réussissant pas à capter l'émotion du spectateur.
    Fadasse et ennuyeux.
    Site CINEMADOURG.free.fr
    Cool_92
    Cool_92

    286 abonnés 476 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 décembre 2022
    Un film mou, sobre, qui manque vraiment de rythme. C'est d'ailleurs plutôt un docu-fiction, le film est entrecoupé de scènes d'archives censées donner du rythme et une véracité au propos mais au contraire j'ai trouvé que ça cassait tout. On ne s'attache pas du tout aux personnages malgré ces meurtres terribles.

    Les comédiens en font de trop surtout Reda Khateb et Lyna Koudri ridicule ici. Par contre j'ai vraiment aimé le jeu de Samir Guesmi, père courage tout en nuance.

    Bref ce film dénonce les bavures policières mais ne sert pas à grand chose sur l'histoire de Malik Oussekhine car il est dénué d'émotion et à moitié raté. Ce n'est pas un grand Bouchereb. Préférez la série Disney plus, bien meilleure sur le sujet.
    Antiero
    Antiero

    3 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 décembre 2022
    Fiction Sans intérêt. Un docu fiction comme on dit, sans plus. Superbe brochette d acteurs perdus dans des archives à gogo d un fait divers de plus, manif et bavure comprises. Très sceptique....
    Dark T.
    Dark T.

    2 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 décembre 2022
    Très bon film sur le drame Oussekine et tout ce qu'il s'en est suivi, malgré une mise en scène parfois un peu classique
    Christian L.
    Christian L.

    7 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 décembre 2022
    Attention film puissant! Émotionnellement fort, le film nous imprègne, s'installe en nous et y demeure longtemps. J'y ai appris et compris bien des choses. L'époque y est bien rendu et nous immerge. Le montage alterne le passé, le présent ainsi que les deux histoires, et tout se suit très facilement. De multiples émotions et sentiments nous gagnent tout le long du film. Happé, dès le générique on ressort de la salle bouleversé !
    Flower 0478
    Flower 0478

    64 abonnés 257 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 décembre 2022
    j'ai apprécié ce fait divers que je connaissais pas car j'étais trop jeune à l'époque j'ai étais touché par cette histoire de ce jeune étudiant de l'époque qui ne fesait pas partie de la grande manifestation se faire battre à mort par les soi disant voltigeur cela aura pu arriver à n'importe qui en tout cas ce fait divers mérite de ne pas être oublié de nos mémoires.
    Cinememories
    Cinememories

    482 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 décembre 2022
    « Abdel et Malik : plus jamais ça », des mots qui ont marqué l’aube de l’hiver 1986, symbole d’amertume et de colère, d’étudiants déjà dans un duel avec le ministre délégué, Alin Devaquet, chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, sous cohabitation gouvernementale de François Mitterrand et de Jacques Chirac. En tentant d’instaurer son projet, visant à engager la jeunesse dans la compétitivité, ce dernier fusille également le « savoir », que l’on défend avec une certaine condescendance. Rachid Bouchareb pose rapidement le contexte, à la force d’images d’archives, où le devoir de mémoire hante encore notre actualité. Le souci d’intégration et d’identité se discute au cas, mais le double homicide des étudiants catalyse davantage la nécessité de renouer avec ce combat, porté par une jeunesse qui s’éteint en espérant.

    Le réalisateur et scénariste de « Indigènes » et de « London River » nous projette dans le traumatisme, en laissant la violence dans le hors-champ, mais la démonstration atteint ses limites dès son exposition. Deux familles sont contactées en pleine nuit, sans savoir de quoi il retourne, mais sans nouvelle d’un fils ou d’un frère. La police a dès lors toutes les cartes en main. Ils détiennent autant la vérité sur leurs propres bavures que leur complicité dans un acharnement raciste, que « La Haine » de Kassovitz aura mieux poncé dans sa fiction. Ici, c’est l’hommage qui est de mise, mais le film ne cherche pas non plus à incendier les coupables ou un système, qui incite les étrangers à renier leurs origines. Tout cela manque de profondeur dans son propos, plutôt bien illustré, alternant aisément avec les archives.

    Cependant, il manque ce fameux commentaire du cinéaste, qui se ressent à peine dans ses personnages, à l’exception de Mohamed (Reda Kateb) et Sarah (Lyna Khoudri). La foudre ne tombe jamais deux fois au même endroit, mais rien n’empêche les deux familles, inconnues l’une de l’autre, de se lever et partir au front. Seules les forces de l’ordre sont casquées dans cette histoire, tandis que la foule se limite davantage à un mouvement, sans destination précise, dans le cadre de ce deuil national. Quand bien même cela aurait été vécu ainsi, le pessimiste de l’intrigue nous renvoie à notre incapacité de lutter. De même, l’inspecteur en charge de l’affaire, Daniel Mattei (Raphaël Personnaz), se situe également entre deux feux, celui de ses supérieurs et des parents de victimes, qui n’ont pas encore eu le temps de digérer leurs disparitions. La timeline consacrée ne tient qu’en une poignée de jour, idéal pour en saisir la douleur, dans une spontanéité sans faille, mais qui ne repose que sur les performances des comédiens. Tous en ressortent dignement, mais derrière, il ne reste pas assez de matière pour justifier le collectif qui en découle.

    « Nos Frangins » martèle l’idée d’intégration, notamment à travers des images que l’on a oubliées ou que l’on découvre. La fraternité est explicite dans ses intentions, mais ce bazar réclame une documentation plus pointue, même en optant pour un drame intimiste sur fond de Renaud, qui dégage toutes les peines d’une époque pas si lointaine, qui répète ses erreurs, tout comme le retour de l’escadron de voltigeurs, la flèche et l’arc d’une unité déchue, qui cogne avant tout sur un visage plutôt que dans un être humain. Ce film ne manque donc pas de sincérité, mais bien de tact quand il s’agit de rouvrir une plaie qui n’a jamais pu cicatriser.
    Bambou45
    Bambou45

    54 abonnés 92 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 décembre 2022
    Déçue par ce film..heureusement qu'il y a des images d'archives...je dirai que c'est plus un film documentaire qu'un véritable film...les acteurs ont des rôles trop restreints,comme des figurants....pour ceux qui ne connaissent pas cette période de troubles et ces deux assassinats, oui ok. Mais sinon..... Reste Reda Khateb que j'adorë...
    Alexia Botter
    Alexia Botter

    3 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 décembre 2022
    Très beau film sur l'histoire d'Abdel et Malik. Très beau travail de réalisation entre les archives et les moments filmés.
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    342 abonnés 646 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 décembre 2022
    Rachid Bouchareb est un cinéaste que j’admire depuis longtemps. « Little Senegal » fait partie de mon Top 10 de films à emporter sur une île déserte.
    Avec « Nos Frangins » il continue à tisser une filmographie digne et humaniste.
    D’aucuns diront qu’il n’y a pas vraiment d’intérêt à revenir sur la mort de Malik Oussekine.
    Petit rappel : La nuit du 5 au 6 décembre 1986, Malik Oussekine est mort à la suite d’une intervention de la police, alors que Paris était secoué par des manifestations estudiantines contre une nouvelle réforme de l’éducation. Le ministère de l’intérieur est d’autant plus enclin à étouffer cette affaire, qu’un autre français d’origine algérienne, Abdel a été tué la même nuit par un officier de police.
    Ce qui frappe d’entrée, c’est la retenue avec laquelle Rachid Bouchareb installe les protagonistes de son récit.
    En contraste avec le bruit et la fureur des manifestations étudiantes qui déchirent les rues de Paris et la province, on assiste aux questionnements, suivis du désarroi et de la peine des familles.
    Rachid Bouchareb rappelle également que les deux victimes de cette nuit funeste étaient deux français qui voyaient l’intégration comme un moyen de faire corps avec ce pays des Droits de l’Homme si prompt à tendre sa Déclaration Universelle comme preuve de sa foi en la « Liberté, l’Egalité et la Fraternité ».
    Malik Oussekine projetait même de devenir prêtre afin d’être totalement français (on n’en saura pas plus que ce que le film entrouvre sur cette vie fauchée à 22 ans).
    Montage, photographie et montages sont admirables et le casting aussi exigeant que le film est digne avec un Reda Kateb d’une grande intensité.
    La bande son qui reprend les groupes de l’époque (Rita Mitsouko, Mano Negra…) et le procédé de montage entre images d’archives et scènes tournées créé une véritable immersion.
    Pour finir le film sans nier la part d’ombre qui fait déraper certains membres des forces de l’ordre se veut positif et optimiste en l’avenir.
    Ce film existe. C’est déjà une belle preuve que les choses avancent et s’il obtient plusieurs nominations aux prochains César, ce sera également justement mérité.
    Marc Chevènement
    Marc Chevènement

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 décembre 2022
    Un interessant chasse croise de bavures sordides, de cohabitation politique, d'images d'archive et de reels... de grands acteurs. Bouchareb nous donne la rage et l'emotion quand on sort de la seance
    GC2208
    GC2208

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 décembre 2022
    Une mise en scène sobre pour une histoire qui a embrasée la France. Malheureusement toujours d'actualité. Une interprétation magnifique de tout le casting.
    Jylg
    Jylg

    43 abonnés 364 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 décembre 2022
    Bien tristes affaires que nous ne devons pas oublier... souvenirs pas très glorieux de Pasqua et Pandreau, et pourtant c'était hier ... mention spéciale à l'excellent Samir Guesmi , formidable en père tellement déboussolé .
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