Mon compte
    Nos frangins
    Note moyenne
    3,0
    822 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Nos frangins ?

    87 critiques spectateurs

    5
    11 critiques
    4
    28 critiques
    3
    22 critiques
    2
    17 critiques
    1
    5 critiques
    0
    4 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Jacotre
    Jacotre

    3 abonnés 141 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 décembre 2022
    Quand la mémoire est ravivée, on a l'impression que rien n'a changé depuis 36 ans. Ce film retrace une réalité qui bégaye et qui ne finit pas de se reproduire, entre colère d'une société qui se révolte et la répression qui se veut aveugle. Récit très émouvant, mélange d'images d'époque et d'autres habilement reconstituées au point qu'on ne sait pas toujours les distinguer magnifique chanson de Renaud : derrière l'énumération très factuelle, s'accumulent les actes des uns et des autres. A la violence policière s'opposent les réactions cyniques des responsables politiques qui les induisent. Un film où l'on ne s'ennuie pas qui, en ré-ouvrant de vieilles blessures, donne un coup de projecteur sur celles toutes récentes.
    Madame Baleine
    Madame Baleine

    1 abonné 9 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 décembre 2022
    Étrange film, presque une chronique anecdotique. Il n'y a quasiment pas de personnages, tellement ceux présents dans le film sont distants, font quasi office de seconds rôles. Pas vraiment d'intrigue non plus.
    Reste les images d'archives, plaisantes à découvrir, mais c'est tout.

    Une mise en scène convenue qui ne fait pas de vague.
    loic.petitmangin
    loic.petitmangin

    2 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 décembre 2022
    Un nouveau film sur les violences policières. Histoire qui mérite d'être raconté mais d'une manière plus profonde. Trop d'images d'archives des manifestations qui n'apporte rien et pas assez de détail sur l'affaires et les implications politiques. On cherche encore la cause réelle justifiant d'étouffer ces deux "bavures".
    Yves G.
    Yves G.

    1 461 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 décembre 2022
    Quelques mois à peine après la mini-série qui lui était consacrée, Malik Oussekine, bastonné à mort par la police dans la nuit du 5 au 6 décembre 1986, en marge des manifestations étudiantes contre le projet de loi Devaquet, revient en tête d'affiche. Une affiche qu'il partage avec un autre Arabe, tué le même soir que lui par une bavure policière aussi scandaleuse, mais dont la mémoire collective n'a pas retenu le nom : Abdel Benyahia.

    Le réalisateur Rachid Bouchareb tisse une œuvre qui peut se lire comme la construction de la mémoire d'une identité maghrébine en France. "Indigènes" (2006) racontait l'histoire des  grands-parents, tirailleurs algériens et goumiers marocains, venus combattre en Europe pendant la Seconde Guerre mondiale. "Hors-la-loi" (2010) évoque les parents, engagés pour l'indépendance de l'Algérie. "Nos frangins", dont le titre lui a été inspiré par la chanson "Petite" de Renaud ("Cicatrices profondes pour Malik et Abdel / Pour nos frangins qui tombent…") est un mausolée érigé à ces frères qui n'aspiraient qu'à s'intégrer et qui furent les victimes d'un "racisme ordinaire" qui le leur refusait.

    Rachid Bouchareb sait y faire. Son film est haletant. Il entremêle des images d'archives qui ressuscitent une époque, celle de mon adolescence qui garda à jamais le souvenir de ce drame. Car Malik Oussekine est un nom qui résonne à nos oreilles et que nous n'avons pas oublié.

    Deux personnages et deux acteurs sortent du lot. Le premier est Samir Guesmi, décidément un des plus doués de sa génération, dans le rôle pourtant silencieux et ingrat, du père d'Abdel Benyahia, d'abord incrédule et bientôt pétrifié par le chagrin. Le second est Raphaël Personnaz - qui est ex aequo avec Anaïs Demoustier l'acteur le plus sexy que je connaisse - dans le rôle fantomatique - et créé de toutes pièces par les scénaristes - d'un inspecteur de l'IGS

    Le parti, on l'a dit, de "Nos frangins" est de réhabiliter la mémoire d'Abdel Benyahia. Ce parti est louable. Mais il nuit à la cohérence d'un scénario qui aurait gagné à se focaliser sur l'étudiant assassiné rue Monsieur-le-Prince.
    On découvre, avec son frère (Rada Kateb), stupéfait de cette découverte, que Malik était en train de se convertir au catholicisme et qu'il souhaitait devenir prêtre. Soit. Mais cela importe-t-il vraiment ? Plus intéressant aurait été d'approfondir les conséquences de ce crime : les marches silencieuses organisées dès le lendemain, le retrait du projet Devaquet et la démission du ministre de l'enseignement supérieur, la récupération de cette affaire par François Mitterrand qui lui permettra dix-huit mois plus tard d'être facilement réélu, les conséquences sur le mouvement étudiant et sur toute une génération de militants (Jean-Christophe Cambadélis, Julien Dray, David Assouline...).

    "Nos frangins" présente, à mes yeux, un dernier défaut. Il voudrait nous faire croire que le crime de Malik Oussekine est toujours d'actualité alors que trente-six ans ont passé. L'intégration des immigrés maghrébins s'est améliorée et même si le "racisme ordinaire" n'a pas disparu, les crimes abjects commis à l'époque ne sont plus de mise. Le projet de loi Devaquet a certes été retiré ; mais la sélection à l'entrée des études universitaires et la concurrence entre universités ont finalement été instaurées. Quant aux violences policières, dont le film voudrait nous faire croire qu'elles perdurent, en signalant que les brigades motocyclistes démantelées après l'affaire Oussekine ont été réinstaurées pour lutter contre les Gilets jaunes, elles ont été significativement réduites grâce à l'effet conjugué d'une formation plus stricte, d'une déontologie aux manquements sévèrement sanctionnés et d'une exposition médiatique qui ne permet plus de les cacher.
    Mohamed Mimoune
    Mohamed Mimoune

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2022
    Film nécessaire et émouvant, basé sur des images d'archives qui sont plutôt bien utilisées. Le jeu d'acteurs est très juste, notamment Samir Guesmi et même si la carte de l'émotion est beaucoup jouée, le silence à la fin du film dans la salle a montré que cela fonctionne plutôt bien. Pour moi, le film n'a pas la même maestria que London River, mais cela reste une réussite.
    Victoire M
    Victoire M

    12 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 janvier 2023
    Vraiment mauvais. Aucune histoire avec des dialogues sans émotions. Long et je n'ai pas compris l'histoire. Dommage car le sujet est intéressant et les acteurs très bien.
    Laurent A.
    Laurent A.

    38 abonnés 377 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 décembre 2022
    Le film s'ouvre sur des images d'archives, l'année 1986 était ma première année de fac et je m'en souviens comme si c'était hier, on assiste à des flashs télévisés du JT qui replongent le spectateur dans cette époque agitée où personne ne savait encore où la contestation consécutive au projet de loi Devaquet allait conduire, le sujet est lié aux bavures policières de l'époque, dont l'une avait d'ailleurs été largement occultée par l'autre, c'est très bien montré. Deux destins brisés à un âge où tout doit commencer, la mise en scène est réaliste et dépouillée, les images d'archives accompagnent le scénario jusqu'à sa conclusion, les évènements sont suivis de près et de façon chronologique ; j'ai vu ce qu'était la différence entre le point de vue d'un étudiant qui suivait ces évènements de loin par médias interposés depuis sa fac de province, et celui de quelqu'un qui avait pu les vivre en direct. Un film fort comme un témoignage, pas de jugement politique mais une réalité dénoncée à juste titre, à chacun de se faire sa propre opinion.
    Cinévore24
    Cinévore24

    342 abonnés 707 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 décembre 2022
    Le réalisateur d'«Indigènes» se penche à son tour sur cette nuit tragique du 6 décembre 1986, mettant en parallèle le portrait de Malik Oussekine et d'Abdel Benyahia, tous les deux arrachés à leurs proches sous les coups de la police, l'un à Paris, l'autre à Pantin, l'un très médiatisé, l'autre beaucoup moins.

    Seul souci : la très bonne mini-série «Oussekine», sortie il y a quelques mois sur Disney+, est déjà passé par là. Et là où la série a très bien réussie à traiter son sujet (notamment l'impact sur les différents membres de la famille ainsi que l'aspect judiciaire) en 4 heures, ce film de 1h30 ne fait que le survoler dans son ensemble.

    Un film plutôt anecdotique et didactique, malgré une approche un peu différente de la série et un traitement assez sobre de cette double affaire de bavure qui marqua la France des années 80.
    Chris58640
    Chris58640

    211 abonnés 757 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 décembre 2022
    Tous les gens de ma génération savent qui était Malik Oussekine, et comment, où et surtout pourquoi il a été tué par la police de Charles Pasqua en 1986. Bien peu en revanche savent qui était Abdel Benyahia, mort le même soir, par la même main policière. C’est cette double tragédie que Rachid Bouchareb met en scène dans « Nos Frangins ». Il choisit de montrer les deux affaires en parallèles, qui ne se rencontrent au final que dans les couloirs de l’Institut Médico-légal, puis sur les bannières de l’immense manifestation de colère froide qui suivra leur mort. Il utilise beaucoup d’images d’archives, vraiment beaucoup, ce qui donne à son film des fausses allures de documentaires. Ca ne pose pas de problème et c’est même mieux comme çà, montrer Charles Pasqua salir les victimes sans vergogne vaut mille scènes de fiction. Le film bouscule la chronologie en ce qui concerne la partie Malik, on oscille entre « après » et « avant » en permanence, jusqu’à ce que Bouchareb filme son passage à tabac, dans une scène brève d’une violence inouïe. Pour la partie Abdel, le parti-pris est différent car la problématique est différente. spoiler: Dans ce second cas, la chronologie est respectée et pour cause, elle est scandaleuse : on cache sciemment sa mort à ses parents, on leur ment les yeux dans les yeux en leur laissant un espoir cruel, on se permet même de leur faire la morale ( !) pendant un temps interminable. La police française se couvre de honte ! Le point d’orgue de ce cynisme, c’est quand un policier parfaitement au courant de la mort par balle d’Abdel dit à son père qu’il faut, je cite « qu’il mette un peu de plomb dans la tête de ses enfants », sans commentaire…
    Les deux affaires ont beau être traitées séparément, elles se répondent, et se complètent. Pas grand-chose à redire sur le travail de Rachid Bouchareb, la bande originale est forcement sympa (Les Rita Mitsouko, Renaud, la Mano Negra…), la reconstitution soignée, la violence est montrée sans fard mais sans complaisance. Je trouve juste son film un peu court, presque expéditif sur certains aspects. Le scénario se concentre sur les 72 heures qui suivent le double drame, il se concentre sur le choc et sur l’émotion et nous laisse un peu sur notre faim quand au fond. On aimerait en savoir plus sur l’attitude de la police et (surtout) de sa hiérarchie, sur le zèle (ou pas) de la justice, sur le procès (quel arguments, quelle défense ?). Ce n’est pas le propos ici et c’est frustrant, Bouchareb pose des jalons (sur le racisme de la police, appelons un chat un chat) et s’arrête là. Peut-être pense-t-il que ce n’est pas à lui d’aller sur ce terrain ? Mais qui le fera alors, déjà qu’il a fallu plus de 35 ans pour que le cinéma français ose prononcer le nom de Oussekine ? 35 ans, une éternité pour un drame aussi important dans l’histoire récente, un drame qui changea (un peu) la doctrine du maintien de l’ordre en France. Le personnage incarné par Raphaël Personnaz, le seul personnage fictif de cette histoire, est étrangement écrit. spoiler: Bon petit soldat de l’IGS, il couvre, dissimule plus qu’il n’enquête et on ne sait jamais si il est conscient de sale boulot qu’il est en train de faire, c’est un personnage insondable, étrangement insondable. L’IGS, que les films et les séries policières montrent constamment en « méchants « vis-à-vis des policiers, est ici d’une mansuétude confondante. Quand deux CRS refusent de se présenter à eux (parce que c’est possible de refuser ?), ils ne vont pas plus loin et ne vont pas les chercher…
    Raphaël Personnaz n’est pas en cause car, comme tout le reste du casting il est impeccable. Reda Kateb, Lyna Khoudri ou encore Adam Amara sont très bien mais je veux faire une mention spéciale pour Samir Guesmi, bouleversant dans le rôle du père d’Abdel. Cet homme, qui parle mal français, qui vit dans une cité, qui baisse encore la tête devant les institutions, n’a pas la combativité de la famille Oussekine. Eux, parfaitement intégrés, éduqués et présent en France depuis 50 ans, refusent de baisser la tête, tiennent tête aux institutions et notamment à la Police et prennent un avocat. Ils ne parviendront malgré tout pas à rendre réellement justice à Malik dans un prétoire, mais sa mort hante encore les campus de toute la France. Parce qu’il est le premier film de cinéma à évoquer sa mort, même s’il le fait de façon frustrante et un peu trop prudente, ce film mérite qu’on aille le voir en salle, le cœur et le poing serré.
    Louis Dauchy
    Louis Dauchy

    32 abonnés 220 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 avril 2023
    Bon film malheureusement dramatique et sur des faits réels surtout un fait divers comme celui ci mais il est essentiel dans parlé pour que ça n'arrive plus jamais
    Xavier B.
    Xavier B.

    17 abonnés 281 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 décembre 2022
    Deux morts injustes et stupides, deux drames incompréhensibles et inacceptables pour les deux familles qui se ressemblent si peu, deux "bavures" bien différentes l'une de l'autre mais gérées de la même façon par les politiques...

    Dans les deux cas, les familles découvrent après leur mort les personnalités et les projets de leurs fils, avec un trouble que le spectateur partage.

    L'unicité du film, sa cohérence tourne autour de quelques personnages : l'employé de la morgue, digne et respectueux, un flic de l'inspection qui doit gérer les deux bavures, et ... Pasqua dont Rachid Bouchareb nous montre quelques interventions publiques sur les "bavures".

    Film émouvant ; Samir Guesmi est bouleversant en père dépassé, largué, qui comprend bien moins que ses fils le monde dans lequel il vit ; la rage puis le trouble de son alter ego, le frère aîné de Malik, bien plus "intégré", est aussi très efficacement incarné par Reda Kateb.

    C'est aussi un film historique qui montre l'ambiance d'une époque (racisme d'époque, difficulté d'intégration des immigrés faiblement éduqués, soif d'une intégration plus aboutie pour les générations suivantes, plus éduquées, instrumentalisation politique généralisée par la cohabitation etc.).
    NB. Il convient cependant de ne pas vouloir donner une portée historique trop importante à cette double bavure. On est loin, fort heureusement, d'octobre 1961.

    Le film, au travers de ces deux familles qui ont vécu deux histoires qui font partie de la nôtre, illustre parfaitement, sans le dire, la profondeur l'indiscutabilité de leur francitude.


    Tours Ciné-Studio 9 déc 22
    tressy
    tressy

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 décembre 2022
    Excellent film ! Les faits réels sont bien racontés et les personnages sont forts et émouvants. Ce film est très bienvenu alors que les violences policières n'ont pas disparu dans notre société après 36 ans...
    Marianne Bacque
    Marianne Bacque

    14 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 décembre 2022
    Un film qui émeut et qui instruit, mettant en perspective avec la plus grande délicatesse les deux familles et les vies de leurs enfants assassinés dans un moment fort de notre histoire collective . L'insertion des images d'archives est particulièrement réussie .
    dominique sopo
    dominique sopo

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 décembre 2022
    Aussi émouvant que politique, un film magnifique porté par une mise en scène impeccable et des acteurs qui donnent à chaque personnage une rare épaisseur. Ce film a la capacité, sans acrimonie, de rendre compte d'une époque et de tendre un miroir à notre société en matière de racisme et de violences policières.
    PLR
    PLR

    466 abonnés 1 560 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 décembre 2022
    Certains spectateurs d’aujourd’hui auront un souvenir des manifestations estudiantines de fin 1986 contre la Loi Devaquet entendant réformer l’entrée à l’Université. Ces spectateurs-là (j’en suis) auront l’avantage de mieux situer les évènements et donc de ne pas trop s’y perdre. Car sinon le récit est confus, brouillon, peu démonstratif, avec très peu d’investigation là où on aurait pu légitimement s’attendre à une reconstitution historique avec analyse politique, contre-enquête, quelque chose quoi... Au lieu de ça, quelques images d’archives (les manifestations de l’époque, les slogans, les postures des acteurs politiques du moment) mais une reconstitution minimaliste par bribes sans mise en perspective avec le recul et le jugement politique et citoyen que permettent les années passées. Centré sur le désarroi de la famille mais sans grande conviction dans le jeu d’acteurs. Le récit cinématographique n’aborde pas seulement l’affaire Malik Oussekine, rue Monsieur le Prince à Paris (vous voyez que je me souviens bien) mais une autre affaire également dont j’avoue ne pas avoir gardé le souvenir et qui relève davantage du fait divers. Malheureux certes mais un fait divers. Policier en civil ou pas, en service en pas, un individu ivre armé est quelqu’un de dangereux et nul n’a songé à l’époque à le couvrir et à faire de sa victime un symbole sur le fond de cette lutte étudiante. Ce qui ne fut pas le cas pour les policiers de la brigade de voltigeurs de sinistre mémoire (deux policiers sur un deux roues motorisé, le passager avec une matraque), sorte de Mad-Max à frapper partout et pourchasser tout le monde sur la voie publique. Le mélange des deux affaires outre que ça complexifie la narration (passages successifs de l’une à l’autre), fait perdre d’intensité aux deux. Au final, le plus grand moment d’émotion sera une chanson de Renaud sur le générique. Une chanson oubliée aussi.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top