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Stephan M.
40 abonnés
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2,5
Publiée le 6 juillet 2022
Après avoir vu c'est deux dernières années le nullissime "les gagnants", le catastrophique "les SEGPA", le pitoyable "les méchants" et le raté "le médecin imaginaire", je me demande est ce que Ivanov va sortir de ce cercle infernal de navet avec "la traversé"
le film commence et on devine déjà la fin du film, un ancien flic avec des cas sociaux racailles sur un bateau, ce film coche toutes les cases du genre sans beaucoup de surprise, cela ne révolutionne pas le genre et le message politiquement correct est bien présent, il y a même le petit message LGBT qui devient presque obligatoire
quand on constate l'attitude, la façon de parler et les actes des cas sociaux, on comprend l'ancien flic dans son attitude et on le trouve même plutôt modéré à un point que le personnage perd un peu en crédibilité assez rapidement, malgré quelques tirades bien sentis
la confrontation des deux univers aurait pu donner des moments beaucoup plus forts aves des ressorts comiques plus efficaces, cela retombe comme un soufflet malgré la proposition de LUCIEN JEAN-BAPTISTE qui reste toujours trés bon et à le rôle le plus réussis qui rappel un michel Blanc dans ses grands moments "sur un mal entendu..."
Audrey Pirault en animatrice limite punk à chien qui pourrait sortir d'une ZAD et donc anti-flic, n'est pas bien exploité, la dualité avec l'ancien flic aurait pu faire des étincelles, mais cela n'ose pas Il n'y a pas de mauvais acteurs dans ce film, même les jeunes s'en sortent bien, mais ce film manque de folie, de moment plus trash,
Qu'est ce qui fait que l'on arrive jusqu'a la fin du film ? les acteurs qui arrivent à nous ternir jusqu'au bout et la réalisation arrive a rendre cela rythmée malgré que la grande majorité du film se passe dans l'espace restreint du bateau, mais malheureusement le côté évident et pantouflard gâche le film.
La comédie française telle qu’on la connaît, et à quelques exceptions près, semble tellement sclérosée et dans un cul-de-sac depuis quelques années, qu’à chaque nouvelle sortie du genre on a un peu peur. Alors quand celle-ci traite des jeunes de cités, que l’on voit l’affiche et la distribution et que l’on lit le synopsis en détail, il faut avouer qu’on n’est pas rassuré avant d’entrer dans la salle. Mais il faut parfois faire abstraction des idées préconçues et tenter quand même car elles ne sont pas toutes à mettre dans le même panier ou semblables à des étrons tel que le récent « Les SEGPA ». Un navet qui a malheureusement bien fonctionnée en salles, ce qui risque de conforter certains producteurs vénaux dans leurs choix. « La Traversée » est une comédie sympathique sans plus certes au niveau des éclats de rire mais c’est un film réussi qui fait passer un bon moment et dont presque tous les versants sont soignés et faits avec un amour sincère pour le sujet.
En effet, dès lors que l’on a passé une courte mise en place quelque peu classique, attendue et peu engageante, le charme opère. Une fois sur le voilier, les choses se mettent en ordre, le long-métrage laisse filtrer sa voie plutôt engageante et nous laisse entrevoir une gentille petite comédie pleine de belles valeurs édictées avec finesse et sans démagogie lourde et prévisible. L’idée de confiner l’action du film sur un bateau en pleine mer, entre le huis-clos et le road-movie, pour confronter deux systèmes de valeurs diamétralement opposés de prime abord était risquée. Mais Varante Soudjian parvient à optimiser son décor peu commun et à nous offrir les plus belles images qui soient d’une traversée en Méditerranée. Les plans de coupe sur la mer sont superbes, l’escale marocaine permet d’aérer le film comme il faut et les images sont soignées. On est loin de ses deux précédentes réalisations, proches du navet (« Walter » et « Inséparables »), et il faut également souligner que le raffinement visuel n’est pas si courant dans les comédies françaises de ce type. Du côté du rythme c’est parfaitement dosé, « La Traversée » enchaînant les péripéties et les séquences d’intérêt de manière plus que cadencée et elles sont nombreuses mais tout en restant réaliste et juste.
La distribution est bonne et cela fait plaisir de voir un Alban Ivanov dans un contre-emploi où il excelle. Bien dirigé et quand on ne le laisse pas en roue libre c’est un excellent comédien. On découvre aussi Audrey Pinault, au top, tandis que les jeunes sont impeccables de naturel mais c’est le jeune Moncef Farfar (vu dans le sublime « Mes frères et moi ») qui écrase le casting avec son charisme tantôt lunaire, tantôt solaire. Petite réserve sur Lucien Jean-Baptiste qui joue une partition qu’il connaît par cœur et finit par lasser, tellement il en fait parfois trop de manière exagérée. « La Traversée » réussit en outre à déjouer pas mal de clichés inhérents à la banlieue ou sur la police tout en mettant l’accent sur la notion du vivre ensemble, peu importe qui l’on est et d’où l’on vient. Rien n’est caricatural et le film réserve de jolies scènes plus touchantes qui alternent avec les répliques qui fusent et de sacrées réparties entre les forces en place. On touche à un tas de sujet de société qui sont abordés avec clarté et simplicité. Finalement, c’est une bonne surprise, qui évite le total happy-end même si la morale finale semble un peu utopique et niaise. Le bon moment recherché est bien là et c’est ce que l’on demande.
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Excellent film, je craignais les clichés sur les jeunes de banlieue. Eh puis non, un vrai chef d*œuvre, excellent casting, je suis venu pour voir albanov et celui ci n'a pas tiré toute la couverture à lui.
Les jeux sont très bien distribués. Jeu sincère et touchant.
Un film engagé drôle et moderne : Il défend les valeurs sociales Tout en faisant rire le spectateur. L'histoire mets en avant les ambitions des jeunes d'aujourd'hui, sans pour autant être lourd de clichés et au contraire nous faire voyager et nous préparer à une ambiance estivale, nos vacances à nous! Tous les personnages sont travaillés et on reconnaît à chacun une vraie personnalité Spéciale dédicace pour l'éducateur Ne pas hésiter si vous voulez rire et vous évader
Excellent film ! enfin une bouffée d'oxygène. Non, les jeunes des quartiers ne sont pas désespérément perdus, ni condamnés d'avance à leur sort ; non, les sales flics ne sont pas définitivement à jeter aux ordures. L'intérêt de ce film ne réside pas dans son happy end prévisible, mais dans la finesse de du lent parcours des uns et des autres. Un vrai chef d'œuvre de sociologie. A voir absolument.
De l’art et la manière de filmer des ados pénibles et de les rendre encore et toujours plus pénibles ! Pour un scénario bien évidemment... pénible lui-aussi. On n’a pas envie d’adhérer à quoi que ce soit, de justifier quoi que ce soit. Ce type de sujet se prête pourtant en général à de l’empathie, de la compréhension, de l’acceptation. Mais là, rien de rien. Aucun message. Une étoile et demie pour le réalisme, hélas !
"La Traversée" est un film qui m'a énormément plu. L'histoire est sympa, les acteurs sont top et les personnages sont attachants. Les blagues sont efficaces et le film est assez bien rythme.
C’est une réalisation de Varante Soudjian dont la première comédie, Walter, n’avait pas été appréciée du grand public, contrairement à la seconde, Inséparables. Il a écrit le scénario avec Thomas Pone.
Quand on voit un film avec Alban Ivanov à l'affiche, on est entre excitation et peur. En effet, le comique français a fait cette année le très satisfaisant Les Folies fermières mais peut aussi nous donner le pire avec Les Gagnants et Le Médecin imaginaire. Bonne nouvelle le bilan va s'équilibrer grâce à La Traversée. Cette fois, il va être dans la peau d'un ancien chef de la Bac devenu skipper. Quand des jeunes d'une association de quartier arrivent pour aller jusqu'au Maroc ça ne se passe pas bien pour lui.
Cette comédie est vraiment drôle. Le speech nous promet des moments d'affrontement forts et c'est le cas. Durant plus de la moitié de La Traversée, le skipper et les jeunes ne vont cesser de se balancer des piques. Alban Ivanov est très fort dans ce domaine. C'est donc un régal. Attention, les jeunes ne sont pas non plus mauvais dans l'exercice. Leurs réponses vont être assez cinglantes. Il y aura plus d'un fou rire à la clé. Quand les deux parties commencent à mieux s'entendre le fun va quand même beaucoup baisser.
C'est là que le film rentre dans sa partie plus consciente. La transition entre les deux styles ne se fait pas de la meilleure des façons. Il y a comme un coup de mou où quelques passages sont ennuyeux. Heureusement, La Traversée ne va pas en rester là. Il va nous offrir quelques moments véritablement émouvants. Toute la lenteur de la mise en place des personnages paye finalement, car on arrive à miser sur eux afin de ressentir quelque chose. Alors certes, c'est convenu la manière dont cela tourne, mais c'est tout même efficace. Cela donne un autre penchant que simplement l'humour avec des ksos de cité.
En dehors du côté humoristique les jeunes ne se démarquent pas vraiment à part Moncef Farfar, déjà brillant dans Mes frères et moi, et la jeune Lucie Charles-Alfred qui s’était fait remarquer cette année dans Placés. Ces deux derniers arrivent à souffler une force à leur personnage. Les trois adultes au casting, Alban Ivanov, Lucien Jean-Baptiste et Audrey Pirault, sont top. Ils interagissent bien entre eux et nous proposent une belle expérience.
Dans cette comédie généreuse et sympathique, l'énergie des gamins, le duo avec Lucien Jean-Baptiste et Alban Ivanov (leur scène au hammam est hilarante), l'émotion sur les visages et un amour de la comédie compensent une histoire attendue et quelques clichés.
Cette traversée illustre le cheminement du bon cap à tenir dans la vie, selon la devise de la réplique d’Alban Ivanov «spoiler: Mieux vaut se contenter de ce qu’on a plutôt que de fantasmer sur ce que l’on n’a pas ! ». Incontestablement, l’escapade touristique de cette folle équipée juvénile se transforme spoiler: au fil des expériences acquises, en réflexion éducatrice et salvatrice, profitable à tous les protagonistes, bien désorientés . On se laisse bercer par les vagues et facilement embarquer dans cette aventure, le jeu des acteurs nous emportant comme à l’écoute de la partition d’un orchestre où chacun ajuste son instrument dans une grande cacophonie … pour finalement tous s’accorder en parfaite harmonie !
Une comédie réduite sur un frêle esquif est un défi qui a été relevé. Ok il y a quelques longueurs, notamment la baignade inutile, et on tourne en rond quand il s'agit de changer de cap. Les 15 premières minutes de découverte des personnages sont désopilantes. Ibanov et Jean-Baptiste tiennent l'échafaudage jusqu'à la fin. Avec une humanisation progressive de tous. Seule la transformation en ados gentils est peu crédible car trop soudaine. On aura aussi appris la différence entre noeud d'écoute et noeud de cabestan... Et les images du Vieux Port sont toujours un joli repère!
Excellent !!! Ce film est vraiment excellent, je trouve que beaucoup de scènes sont hilarantes et qu'il y a aussi beaucoup d'émotions dans ce long métrage. Les acteurs sont excellents, les décors sont magnifiques, le scénario et les dialogues sont très bien écrits et la musique est vraiment bonne. De l'humour, de l'émotion. Je vous conseille d'allé voir ce film !!! Il vaut trop le coup