AlloCiné
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Votre avis sur La Vie pour de vrai ?
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FaRem
Un mexicain dans la ville... Tridan quitte le Mexique et la seule vie qu'il a connus dans un Club Med local pour aller à Paris afin de retrouver son amour d'enfance qu'il n'a pas vu depuis 40 ans... Il arrive dans un pays qu'il ne connaît pas, où il ne connaît personne, et dont il ignore le mode de fonctionnement. C'est d'abord sur cela que mise Dany Boon puisque Tridan découvre le monde loin d'un centre de vacances. Un monde parfois impitoyable... "La vie pour de vrai" prend parfois le chemin d'une fable naïve et innocente, mais cette mièvrerie pleine de bons sentiments montre assez vite ses limites. On a droit à une pub pour Fruitz pendant près de deux heures et à une Charlotte Gainsbourg à la libido en feu. Le trio semble s'amuser et c'est ce qui sauve un peu l'ensemble, mais l'histoire n'est vraiment pas terrible. Je n'ai pas le souvenir d'un moment qui m'a fait rire. Pour le coup, j'aurais préféré une fable assumée sur ce personnage dans son monde qui est quand même attachant à sa façon. Bref, un Dany Boon peu inspiré.
selenie
Dany Boon insuffle à son personnage une mélancolie touchante, l'empathie est certaine pour un personnage aussi naïf et inoffensif. Mais un tel personnage est aussi un risque, celui d'en faire un film tout aussi inoffensif. et c'est ce qui arrive malheureusement. Déjà, on s'agace de voir le Tridan aussi benêt (Dany Boon oublie que gentil ne veut pas dire benêt voir stupide), ainsi en 2023 dans un Club Med n'empêche de savoir ce qu'est la douane, de connaître le cours de l'argent ou de payer ce qu'on doit. Tous ces petits détails sont un peu superflus ou sinon il fallait clairement en faire un benêt et appuyé les gags de façon plus burlesque. Mais non, Dany Boon ne prend pas le chemin de la pure comédie délirante et/ou absurde, il choisit la simplicité et la routine de la comédie romantique de base. D'abord on est surpris par des passages un peu trop dramatiques, qui ne font pas rire et qui sont même un peu comme des cheveux sur la soupe comme la mort suite à une chute ou un fils bas du front et violent ; des scènes trop premier degrés. Heureusement, il y a Kad Merad en quinquagénaire aigri qui s'aperçoit qu'il n'a rien, puis surtout Charlotte Gainsbourg femme libre et indépendante qui tente encore d'être heureuse même en faisant des erreurs. Elle est la petit bull de champagne du film. Note obtenue de justesse.
Site : Selenie.fr
Site : Selenie.fr
Dany Boon campe son habituel gentil benêt, naïf au grand cœur, dans cette comédie au dénouement prévisible mais qui réserve quelques épisodes cocasses. Un film sympathique mais vite oublié.
Yetcha
Des moments rigolos, une Charlotte délurée, on est bien et on passe un agréable moment dans ce film comique qui réserve quelques très bonne répliques. Sympa pour se détendre sans prise de tête.
ferdinand75
Une comédie romantique plutôt réussie. Dany Boon ne sort pas la grosse artillerie, mais plutôt une comédie douce amère sur le temps qui passe, les désillusions, de la vie moderne et ses aléas, . Le moments les plus drôles sont les "critiques" de la vie parisienne, très bien vu , très juste, le métro, le stress , la course effrénée. Une très jolie cascade de voitures dans Paris, sur l'avenue Foch, assez rare assez bien faite ,au 2eme degré. Charlotte Gainsbourg , est excellente , tellement à l'aise dans la comédie,. un régal de naturel, et d'insouciance. La thématique sur le Club Med est aussi très amusante. un bon moment de cinéma de divertissement.
pierrre s.
A l'image de son personnage Dany Boon signe un film naïf mais sincère qui malgré des défauts se regarde sans mal. Seul bémol mais de taille, Kad Merad.
defleppard
La Vie pour de vrai. Le film n'a pas eu le succès escompté, mais reste une comédie globalement réussie dans l'ensemble. Trois étoiles.
Aussitôt vu, aussitôt oublié, je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, dommage car le trio d'acteurs est bien sympa. Quelques bonnes idées mais le film est loin d'être incontournable.
Dik ap Prale
Ni drôle, ni touchante. La Vie Pour De Vrai est un rdv d'amis sur grand écran mais étonnement... nous n'étions pas convié.
Vu l’échec du film, je m’étais préparé à voir un navet. « La Vie Pour de Vrai » n’est effectivement pas une réussite mais non-contaminé par notre société multi-connectée et du chacun pour sa gueule, la naïveté du personnage campé par Dani Boon a quelque chose d’attachant. Certaines situations sont marrantes mais sa quête pour retrouver son premier amour de jeunesse tourne vite en rond.
Fêtons le cinéma
La trajectoire de Tridan Lagache emprunte à ces protagonistes naïfs qui animaient les récits des philosophes des Lumières : Candide est chassé du meilleur château du monde « à grands coups de pied dans le derrière » et remet en question les certitudes transmises par son précepteur à mesure qu’il parcourt le globe ; Usbek laisse derrière lui son sérail persan pour découvrir Paris et confronter les deux modèles sociétaux, l’un oriental, l’autre occidental ; l’innocente Suzanne est jetée par ses parents dans le microcosme austère du couvent qui détraque les âmes nobles et contraint la croyance à des pratiques de dévotion qui ne sont pas les siennes, etc. Dany Boon extrait Tridan du Club Med après une quarantaine d’années passées là-bas, sans jamais connaître autre chose que les arrivées et les départs de cars remplis d’amis transitoires et de vacances qui, pour lui, n’en étaient pas. Débarqué à Paris, il découvrira son demi-frère, promesse d’une comédie à la Twins (Ivan Reitman, 1988) qui rapproche deux hommes que tout oppose – professions, caractères, sexualité, physiognomie – dans la perspective, attendue, d’un choc des cultures et des idéologies associées.
Rien de tel pourtant dans La Vie pour de vrai, production désarmante de guimauve répandue près de deux heures durant, dont le titre trahit d’ailleurs la prétention déplacée du réalisateur-acteur-scénariste-spectateur Boon, soucieux de nous révéler la vérité de l’existence, vérité synonyme de niaiserie et de sourires idiots. Car le long métrage confond le naïf et le niais, enrobe chacune de ses séquences d’un mauvais sucre indigeste qui fait gonfler ses situations jusqu’au ridicule : nous ne croyons pas une seule seconde à cette rame de métro qui se met à sourire puis à applaudir, ni à cette romance vulgaire avec une Charlotte Gainsbourg empruntée à Nymphomaniac (Lars von Trier, 2013), ni à la rédemption du pauvre demi-frère campé par Kad Merad dont le quotidien sinistre se voit converti, de force, en rayon de soleil. Si Dany Boon recourt bel et bien aux schémas des récits d’apprentissage, il en oublie l’essentiel, à savoir l’apprentissage et sa dimension partagée, la remise en cause de la culture d’origine et de la culture d’accueil ; son conte n’ouvre pas sur la condamnation de l’aveuglement ethnocentrique ou pessimiste, il est lui-même victime d’un aveuglement devant l’Optimisme – théorie philosophique que Voltaire déculottait il y a près de trois siècles ! – et d’une allégeance certaine aux travaux récents de Martin Seligman, père de la « psychologie positive », et consorts.
Ce qui est sûr, c’est que les bons sentiments ne font que rarement un bon film et se communiquent mal – pensons à la dernière réplique prononcée par Paula Beer dans Frantz (François Ozon, 2016) lorsque, contemplant la peinture d’un homme ayant mis fin à ses jours, elle affirme : « ce tableau me donne envie de vivre » – et que l’engluement mélodramatique qu’ils causent ici rend obsolète la mécanique comique de Dany Boon, en dépit de quelques bonnes idées telles ces larmes versées à chaque bus RATP rencontré. Quant à la mise en scène… pleurons devant cette laideur et ce charcutage – le montage ne prend même pas la peine d’orchestrer les transitions nécessaires aux changements de lieux et aux ellipses.
Rien de tel pourtant dans La Vie pour de vrai, production désarmante de guimauve répandue près de deux heures durant, dont le titre trahit d’ailleurs la prétention déplacée du réalisateur-acteur-scénariste-spectateur Boon, soucieux de nous révéler la vérité de l’existence, vérité synonyme de niaiserie et de sourires idiots. Car le long métrage confond le naïf et le niais, enrobe chacune de ses séquences d’un mauvais sucre indigeste qui fait gonfler ses situations jusqu’au ridicule : nous ne croyons pas une seule seconde à cette rame de métro qui se met à sourire puis à applaudir, ni à cette romance vulgaire avec une Charlotte Gainsbourg empruntée à Nymphomaniac (Lars von Trier, 2013), ni à la rédemption du pauvre demi-frère campé par Kad Merad dont le quotidien sinistre se voit converti, de force, en rayon de soleil. Si Dany Boon recourt bel et bien aux schémas des récits d’apprentissage, il en oublie l’essentiel, à savoir l’apprentissage et sa dimension partagée, la remise en cause de la culture d’origine et de la culture d’accueil ; son conte n’ouvre pas sur la condamnation de l’aveuglement ethnocentrique ou pessimiste, il est lui-même victime d’un aveuglement devant l’Optimisme – théorie philosophique que Voltaire déculottait il y a près de trois siècles ! – et d’une allégeance certaine aux travaux récents de Martin Seligman, père de la « psychologie positive », et consorts.
Ce qui est sûr, c’est que les bons sentiments ne font que rarement un bon film et se communiquent mal – pensons à la dernière réplique prononcée par Paula Beer dans Frantz (François Ozon, 2016) lorsque, contemplant la peinture d’un homme ayant mis fin à ses jours, elle affirme : « ce tableau me donne envie de vivre » – et que l’engluement mélodramatique qu’ils causent ici rend obsolète la mécanique comique de Dany Boon, en dépit de quelques bonnes idées telles ces larmes versées à chaque bus RATP rencontré. Quant à la mise en scène… pleurons devant cette laideur et ce charcutage – le montage ne prend même pas la peine d’orchestrer les transitions nécessaires aux changements de lieux et aux ellipses.
Comédie de et avec Boon qui retrouve Kad Merad et Charlotte Gainsbourg. Beaucoup de facilités dans ce personnage dit naïf
spoiler:
on croirait au début des images du premier film Les Bronzés
et ces parisiens assez nauséeux pour la plupart spoiler: escrocs, acariâtres, violents, disjonctés, accrocs aux évaluations
dans une histoire bien clicheteuse et un peu surjouée. Peu de moments vraiment drôle, surprenants ou prenants avec les excès habituels spoiler: bousillage de voiture
. Dans ses facéties Boon fait au final du sur mesure plus ou moins modal qui lasse un peu.
et ces parisiens assez nauséeux pour la plupart spoiler: escrocs, acariâtres, violents, disjonctés, accrocs aux évaluations
dans une histoire bien clicheteuse et un peu surjouée. Peu de moments vraiment drôle, surprenants ou prenants avec les excès habituels spoiler: bousillage de voiture
. Dans ses facéties Boon fait au final du sur mesure plus ou moins modal qui lasse un peu.
stallonefan62
Une comédie sympathique avec quelques moments drôle et une histoire plaisante à suivre !! Le trio Dany Boon / Kad Merad / Charlotte Gainsbourg fonctionne assez bien
Le moins bon film de dany boon. Un bonne idée de depart , quelques répliques amusantes quand meme mais l'ensemble est poussif , parfois meme ennuyeux , histoire pas très credible , un bon point quand meme pour charlotte gainsbourg pas mal dans la comédie.
La naïveté calculée du personnage de Dany Boon est insupportable, Kad Merad est insipide, Charlotte Gainsbourg s'en sort bien.
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