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    L'Oiseau bleu
    Note moyenne
    3,2
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    3 critiques spectateurs

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    L'Arène d'Airain
    L'Arène d'Airain

    33 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 juillet 2021
    S'il y a bien une œuvre qui fait la part belle à l'imaginaire et au rêve c'est l'histoire de l'Oiseau bleu. Deux enfants partent à la recherche du bonheur avant de découvrir qu'il est tout simplement sous leurs yeux.
    Il faut regarder ce film avec des yeux d'enfants, ou bien la naïveté de l'ensemble pourra piquer les plus rationnels. Mais si on arrive à accepter le conte qui nous est offert, on découvrira des décors en carton pâtes désuets, quelques scènes oniriques et des effets forts jolis que l'on retrouvera plus tard dans Le Cabinet du docteur Caligari de Robert Wiene ou encore les Trois lumières de Fritz Lang.
    Il passait à l'époque pour avoir su retranscrire fidèlement l'esprit de l’œuvre écrite. Toujours est-il que pour ma part, il confirme ma pensée que les enfants n'étaient agréables qu'à l'époque du cinéma muet, pour la simple raison qu'ils ne parlaient pas 😉
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 390 abonnés 4 429 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 février 2017
    Si mes incursions dans le cinéma parlant de Maurice Tourneur ne m’ont pas vraiment convaincu, ce film muet qu’il réalisa aux Etats-Unis en 1918 est remarquable à presque tous les égards. Remarquable car on est en 1918, et qu’il impose déjà énormément d’effets de mise en scène, de qualité visuelle, spécialement dans les décors, et parce qu’il développe une histoire brillante.
    Si L’Oiseau bleu séduit autant sur la forme, c’est d’abord car Tourneur offre une mise en scène impeccable. Il y a de vraies audaces, notamment ce monologue final des deux enfants en face caméra, mais encore ce manoir voisin en ombre chinoise, et cette capacité à être autant dans le plan rapproché que dans le plan large. Une souplesse bien rare, même dans les années 20-30 chez les réalisateurs parfois engoncé avec ça, et il faut être franc, ça donne tellement de profondeur aux émotions des personnages, et surtout tellement de magnificence aux scènes de rêves de la seconde partie. Je pense notamment à cette séquence romantique dans les bois, les personnages s’éloignant main dans la main de dos dans un décor forestier. Une scène que n’aurait pas reniée un Caspar David Friedrich. Superbe niveau mise en scène, doté de décors tous plus réussis les uns que les autres et bourrés d’idées et d’inventivité, L’Oiseau bleu est aussi baigné dans une photographie bleutée justement, dès lors qu’on est dans les séquences oniriques. C’est dans ce genre de détail que l’on sent toute la maitrise du réalisateur sur son œuvre.
    Esthétiquement superbe, nous plongeant dans un univers merveilleusement artisanal et fantastique, L’Oiseau bleu distille une histoire qui emprunte tant aux contes pour enfants qu’au baron de Munchausen. On est en effet embarqué dans une histoire fantastique où l’on rencontrera des esprits, des fées, des créatures imaginaires, des lieux inconnus, et même des fantômes ! Le film séduit à la fois par son imaginaire, son message optimiste comme on en voit finalement rarement de nos jours ou de façon très ténu (le bonheur n’est jamais bien loin), et par des scènes fortes qui ne peuvent appartenir qu’à des films de cette génération. La rencontre de l’héroïne avec ses frères et sœurs décédés dans le jeune âge, et qui forment une cohorte impressionnante est un de ces moments qui rappellent le rapport très différent à la mort qu’on pouvait entretenir voici cent ans.
    Le casting est bien sûr essentiellement composé d’inconnus, ou d’acteurs totalement tombés dans l’oubli. Pourtant ça joue bien. Il n’y a pas le surjeu que concerne souvent le cinéma muet, et les interprètes sont suffisamment expressifs et naturels pour ne pas démériter. Ce n’est sans doute pas là que le film est le plus réussi, ce n’est sans doute pas là non plus qu’on l’attend véritablement, mais les personnages sont intéressants, et les prestations tout à fait convaincante. A noter que l’esprit du sucre (si je ne me trompe pas) ressemble fort à l’homme de métal du Magicien d’Oz.
    Je conclurai donc en disant que ce film de 1918 est une très belle découverte et sans doute un des films les plus importants de sa décennie. C’est un rêve éveillé rigoureusement fait, et qui rappelle que c’est sans doute dans le merveilleux et l’onirisme que le cinéma muet a écrit quelques-unes de ses plus belles pages. 5
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Merveilleux pour l'époque ! Pleins de rêves et de bonheur...
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