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    Animals
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    Bernard R
    Bernard R

    22 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 mars 2023
    Brutal... C'est à ne pas en croire ses yeux. Essayons de faire le maximum pour sortir de ce point de vue d'observateur dans lequel nous met le film et passer à l'action..
    Margaux H
    Margaux H

    23 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mars 2023
    On a envie de tourner la tete par moment, mais est-ce de la faute du réalisateur ? C'est la réalité qui est violente, pas le cinéma...
    VivaIlCinema
    VivaIlCinema

    24 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mars 2023
    Film déconcertant, inquiétant. On sent bien qu'on voit quelque chose que l'on est pas sensé voir...
    Léa R
    Léa R

    22 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 février 2023
    Quelle belle réalisation. On a ici un film d'action/émotion avec un sujet lourd et engagé. Bracvo.
    Pascal Grignon
    Pascal Grignon

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 février 2023
    Le livre avec le récit du procès à lire :

    Ishane Jarfi, le couloir du deuil.
    de Hassan Jarfi

    ISBN : 9782875422187
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 420 abonnés 7 565 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 février 2023
    Brahim est un jeune homme, il est la joie de vivre de sa mère. Sauf qu’un beau jour, au détour d’une malheureuse rencontre, tout va basculer.

    Nabil Ben Yadir s’inspire d’un épouvantable fait divers survenu en avril 2012. Ihsane Jarfi, un homosexuel de 32ans a été retrouvé nu au beau milieu d’un champs. Il aura passé la nuit à subir les assauts répétés de ses bourreaux (à la sortie d’un bar à Liège, ses agresseurs (âgés entre 25 & 36 ans) l’ont séquestré dans leur véhicule avant de le frapper toute la nuit dans un champs). Il sera retrouvé mort deux semaines plus tard, son corps présentait de nombreuses traces d’acharnement (notamment 17 fractures des côtes), enfin, d’après l’autopsie, son agonie aura durée entre 4h & 6h.

    Après deux ans d’attente, Animals (2021) bénéficie (enfin) d’une exploitation en salles, nous permettant de découvrir comment le cinéaste s’est emparé de cette édifiante histoire. Un crime odieux et à caractère homophobe, qui clairement, met mal à l’aise les spectateurs (la fameuse scène de torture qui dure 9 minutes (mais qui aura duré en réalité plusieurs heures) s’avère redoutablement malaisante et dérangeante, ne sachant plus où poser son regard). Et c’est à cause de cette séquence là que le film ne fera clairement pas l’unanimité. Faut-il montrer la perversité et le déchainement de violence auquel à été confronté la victime pour réellement prendre la mesure de ce crime abjecte ? La réponse est claire, bien évidemment qu’il faut des images frontales et rentre-dedans pour marquer les esprits et faire réfléchir.

    Le film est scindé en trois parties, avant, pendant et après l’acte, nous permettant de mieux faire connaissance avec Brahim et surtout, l’un de ses bourreaux. La scène de torture quant à elle parvient à vous faire froid dans le dos, mise en scène façon "found footage" (filmée avec des smartphones), la séquence dérange et fait réfléchir, tout en mettant en lumière cette masculinité toxique spoiler: (ils étaient à la recherche de « chattes » pour tirer leurs coups, à défaut d’en avoir trouvé, ils finiront leur soirée par casser « du pédé »).


    Nabil Ben Yadir marque les esprits et la rétine au fer rouge, la mise en scène vous prend aux tripes (la scène d’ouverture avec l’anniversaire) et ne relâchera jamais la tension. Sans oublier l’excellente interprétation de ses interprètes principaux (Soufiane Chilah & Gianni Guettaf) qui à eux deux, portent le film sur leurs épaules.

    Le film est rude, de par ses propos et la violence de ses images, mais tout cela s’avère nécessaire pour rappeler qu’il existe encore à notre époque des crimes homophobes.

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    Mélany T
    Mélany T

    32 abonnés 571 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 février 2023
    La première partie est excellente même si la scène de torture insoutenable est trop voyeuriste, elle dénonce violemment. Mais la seconde partie qui suit un des tueurs est peu convainquante et est un effet scénaristique qui dessert le propos.
    Guiciné
    Guiciné

    167 abonnés 1 247 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 février 2023
    Un film qui m'a semblé inaccompli, manquant de réflexion, même si la fin est inattendue.
    Le sujet amenait bon nombre de possibilités et de puissance, qui n'ont pas été exploités.
    Dommage et plutôt inachevé.
    mem94mem
    mem94mem

    120 abonnés 577 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2023
    Film qui nous plonge en immersion, tout d'abord autour de Brahim, pour un anniversaire, il attend son copain, puis après la scène de lynchage, autour de Loïc, le timide participant au lynchage, pour un mariage. Le contraste est saisissant entre les 3 parties, surtout avec la douceur de la fin du film. On peut qualifier de très violent, le lynchage, il dure 9 min. Mais il est annoncé, ne surprend personne, il est vu au travers de l'écran d'un smartphone (donc très rétréci) et j'ai eu le temps de mettre une main devant mes yeux. Le film est une chronique de haine ordinaire, forte et très bien réalisée, de haut vol, comme j'ai pu le lire. Résumer le film à la scène centrale serait un travers dans lequel je ne veux pas tomber.
    Corinne76100
    Corinne76100

    51 abonnés 322 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2023
    Omnia Rouen, 16 février 2023, 20h. Projection annoncée avec le réalisateur et le père de la victime (qui au dernier moment n'a pu venir). En prenant ma place, j'avais déjà la désagréable sensation d'entretenir un voyeurisme malsain en me demandant pour quelle raison j'allais voir ce film. Le film se décompose en 3 parties, la deuxième comporte précisément la séquence de 9 minutes d'atrocités subies pour le jeune homme (laissé agonisant dans le terrain vague, le motif de son décès est qu'il est mort de froid dixit le réalisateur). La réalisation est très bien faite, des parallélismes se retrouvent dans les différentes parties, dont l'idée est assez originale. On y retrouve des silences qui sont aussi angoissants que les cris. La fin de la 3ème partie est assez incroyable.
    Fin du film, la salle est muette, abasourdie. Il nous a fallu plusieurs minutes avant de pouvoir commencer un dialogue entre les organisateurs de cette soirée, le réalisateur et le public de la salle. Cet échange a été très constructif, légitime les raisons de ce film et montre l'investissement du réalisateur pour ce fait divers sordide.
    Philipperomain27
    Philipperomain27

    27 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 février 2023
    Le film n'est pas facile à regarder, mais c'est aussi du fait des acteurs qui nous plonge avec eux dans cette violence et cet amour qui les entoure
    Jadizer1980
    Jadizer1980

    26 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 février 2023
    Montre la violence à ce sujet en le traitant de l'un des points de vue les plus extrêmes.
    Yves G.
    Yves G.

    1 511 abonnés 3 530 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 février 2023
    En avril 2012, Ihsane Jarfi a été kidnappé, violé, torturé pendant toute une nuit et laissé pour mort à l’aube par quatre criminels homophobes. Pour ce meurtre, trois d’entre eux ont été condamnés deux ans plus tard à la réclusion à perpétuité, le dernier à une peine de trente ans.

    Un réalisateur belge, Nabil Ben Yadir, s’est inspiré de ce fait divers sordide pour en faire à ce jour peut-être le film le plus perturbant de l’année naissante. Il a été légitimement interdit aux moins de seize ans. Il l’aurait pu l’être sans erreur de qualification juridique aux moins de dix-huit ; car il contient son lot de scènes « de grande violence (…) de nature (…) à troubler gravement la sensibilité des mineurs » au sens des dispositions de l’article R. 211-12 du code du cinéma.

    Il faut, quitte à en révéler les ressorts, en détailler l’architecture.
    Animals est composé de trois parties qui s’enchassent chronologiquement mais qui n’en sont pas moins très différentes.

    Dans la première partie, on fait la connaissance de Brahim (Soufiane Chilah) alors que sa famille s’apprête à fêter l’anniversaire de sa mère. La scène est filmée quasiment en temps réel, en sinueux plans-séquences caméras à l’épaule, dans le petit pavillon de banlieue où toute la nombreuse parentèle s’active à la préparation de la fête. On comprend progressivement deux choses. La première : l’homosexualité longtemps cachée de Brahim a été découverte par son frère et sa belle-soeur qui lui intiment de la taire. La seconde : Brahim avait invité son compagnon, Thomas, à la fête pour le présenter à ses parents – sans pour autant révéler la nature des liens qui l’attachent à lui – mais Thomas manque à l’appel.

    La deuxième se déroule quelques heures plus tard et commence dans le centre ville où Brahim est parti chercher Thomas. Après avoir pris la défense d’une jeune femme harcelée par quatre voyous, Brahim se retrouve embarqué avec eux dans leur voiture. La découverte de son homosexualité hystérise leur violence. C’est là qu’on assiste en direct à son lynchage, complaisamment filmé avec leurs téléphones portables par les assassins. La scène est insoutenable. Plusieurs spectateurs, le cœur au bord des lèvres, quittent la salle. L’un, plus bruyant que les autres, crie au scandale.

    Le film aurait pu se terminer là et nous laissait sidérés. Il comporte pourtant une troisième partie. Elle suit Loïc, un des quatre assassins qui, à l’aube, rentre chez lui. Loïc croise sa mère, abrutie par l’alcool, son beau-père, violent. Il nettoie ses habits ensanglantés et revêt un élégant costume pour se rendre, ainsi qu’on le comprendra bientôt, à la cérémonie organisée pour le remariage de son père. L’ultime plan du film révèle une surprise étonnante dont on ne dira rien mais qui éclaire le déchaînement de violence dont Loïc s’est rendu la veille coupable d’une lumière inattendue.

    "Animals" pose la question de la représentation de la violence au cinéma. Des grands films, et non des moindres, s’y sont frottés : "Salo ou les 120 Journées de Sodome", "Orange mécanique", "Requiem pour un massacre", "Tueurs nés", "Funny Games", "Irréversible"… Toujours, les mêmes questions reviennent : faut-il montrer la violence pour mieux la dénoncer ? Ne court-on pas ce faisant le « risque de la jouissance de son spectacle » pour reprendre les mots de Jacques Mandelbaum dans "Le Monde".

    Regarder "Animals" sans fermer les yeux ni quitter la salle est une expérience éprouvante « qu’on ne conseillerait pas à son pire ennemi » écrit à raison Marie Sauvion dans "Télérama". Les amateurs de feel-good movie passeront leur chemin et iront voir cette semaine "Juste ciel !" ou "Un homme heureux" qui leur feront passer un bon moment et qu’ils auront oublié dans un mois. Mais je le recommande chaudement à tous ceux qui aiment que le cinéma les sortent de leur zone de confort, au risque du malaise. Et surtout, je ferai de son visionnage une peine complémentaire obligatoire à toutes celles prononcées contre des homophobes : ils y réaliseront peut-être leur violence, leur veulerie et leurs contradictions.
    Rorotsitororo
    Rorotsitororo

    23 abonnés 1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2023
    spoiler: On aimerait se lever de son siège, s'indigner devant ce qui nous est livré ici. Mais pas le choix que d'assister à cela afin de changer radicalement notre façon d'aborder ces problèmes
    Addictedmovie75
    Addictedmovie75

    23 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 février 2023
    Les schémas de la violence, sa reproduction,... Tout cela est présent dans ce film qui peut faire frissonner
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