Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
4,0
Publiée le 29 mai 2011
Un grand moment de cinéma! Les acteurs sont complétement dans leur rôle. Les paysages et décors sont magiques. Un peplum qui fait vraiment plaisir à voir malgré quelques longueurs.
Un très bon peplum, dont l'histoire de trahison familiale inspirera entre autre Gladiator. Anthony Mann nous sert ici 3h de grand spectacle dans des décors somptueux, des forêts enneigées de Germanie à l’Impressionnant forum romain. Les intrigues de cour, les dilemmes philosophiques sur la guerre et la paix, les rancœurs personnelles, les scènes d'action, tout est admirablement mis en scène et on ne s'ennuie pas une seconde.
Péplum assez médiocre: on y croit comme on croit au feuilleton de Zorro. Les acteurs semblent peu convaincus. On se croit bien plus à Hollywood qu' à Rome. Musique très moyenne elle aussi. Les décors sauvent le film. Le scénario, invraisemblable prête bien souvent à sourire: un film KITSCHISSIME!!!!
Evidemment, il s'agit d'un vieux film donc les scènes de batailles paraissent un peu ridicule. Mais ce qui est le plus gênant, ce sont les nombreuses longueurs et Stephen Boyd, qui n'a pas la carrure d'un général romain. En revanche, les décors n'ont pas trop vieilli. Pour les fans de vieux peplum.
La chute de l'empire romain fut très longue. Pas autant sans doute que ce film qui n'est pas loin d'être un flop intégral. Quel ennui ! Son échec commercial est justifié.
De rares batailles (ridicules) et des heures de bavardages lénifiants ponctuent ce péplum à dormir debout dont la magnificence des costumes n'a d'égale que la représentation permanente de la constipation de ses personnages.
Les acteurs englués dans ce marasme n'y peuvent rien, aussi compétents soient-ils, pris dans la spirale de la récitation déclamatoire de dialogues interminables qui nous abrutissent d'une langueur monocorde et monotone.
On a l'impression très désagréable de sombrer dans le coma au fil des minutes qui semblent des siècles, puis c'est la chute de l'attention et de tout embryon d'intérêt naissant, tué dans l'oeuf par l'infinie lourdeur du péplum hollywoodien.
Hormis les décors et le casting (gros bémol pour Sophia Loren qui surjoue et Omar Sharif qui n'apparaît que de manière anecdotique), rien dans ce film ne marque réellement les esprits. Les scènes de combat, le duel entre Livius et Commodus ou encore la direction des figurants laissent vraiment à désirer. On passera sur les discours à rallonge qui alourdissent l'ensemble. Ce n'est pas le meilleur péplum, loin de là mais il mérite d'être vu pour la culture cinématographique.
Une fresque historique qu'on peut considérer comme le dernier peplum de l'âge d'or d'Hollywood. Réalisé par Anthony Mann plus connu pour ses westerns, ce dernier avait pourtant eu un passé douloureux avec le peplum ; remplçant éphémère pour "Quo Vadis" (1951) et éjecté de "Spartacus" (1960) par Kirk Douglas qui lui préféra Stanley Kubrick. La durée du film (3h), son casting impressionnant et son budget (19 millions de dollars, énorme pour l'époque) place ce long métrage sur le même ordre de grandeur désiré que les chefs d'oeuvre "Ben-Hur" ou les nommés précédemment. Pour l'histoire les plus jeunes spectateurs penseront à "Gladiator" (1999) de Ridley Scott qui en reprend la trame général, ce dernier film étant un quasi remake à la différence notable que "Gladiator" s'intéresse au destin d'un seul homme tandis que Mann retrace surtout le destin d'un empire entier et surtotu sa déchéance. Le seul vrai soucis de "La chute..." c'est qu'il manque singulièrement de souffle épique, que les 3 heures se font ressetnir car les scènes sont souvent tirés en longueur. Ce film aurait irrémédiablement gagné avec 30mn en moins, avec le même scénario mais en écourtant des plans qui sont ici parfois interminables. Malgré tout ça reste une histoire passionnante, des acteurs superbes (comme Christopher Plummer moins outrancier que Joaquin Phoenix en Commode) et des décors grandioses digne du genre.
L'affrontement de généraux romains donne lieu à une guerre sans merci où le spectacle visuel est roi !!! On a même droit à une course en char en décors naturels..... Impressionnant Mais la paix n'est pas du goût de tout le monde. Il y a ceux qui préfèrent s'arranger avec la guerre plutôt que de traiter avec la paix, provoquant selon certains cette décadence de l'empire. Pas le plus flamboyant des péplums mais du grand spectacle c'est sûr.u
A la fois majestueux et profond, la Chute de l'Empire Romain se veut plus un péplum politique qu'un furieux récit de batailles historiques (même si nous avons droit à notre lot en la matière), avec la traditionnelle intrigue amoureuse en toile de fond. Casting en or, écriture ciselée et action rondement menée font passer les 3 heures de spectacle presque sans baisse de régime, même si la grandiloquence de l’œuvre frise parfois l'exagération.
À l'exception d'une tout petite poignée de titres, le péplum est un genre pour lequel j'ai une profonde aversion. Il y a quelques années, quand j'ai connu ce film, je m'étais dit que, vu que c'était Anthony Mann aux commandes, j'allais tenter le coup... je n'ai même pas pu arriver jusqu'au bout. J'ai tenté une deuxième fois, je suis allé jusqu'au bout, mais j'ai vécu une de mes pires expériences cinématographiques. Tout est mauvais ici. Le film se perd dans d'innombrables scènes de bavardages ininterrompus qui ne servent pas le film, ils ne font pas avancer l'histoire d'un pouce et ne rendent pas les personnages intéressants. C'est un véritable calvaire à endurer. Les scènes de combats sont d'un ridicule total, pire que dans les plus mauvaises productions italiennes. D'ailleurs, pour l'anecdote, il se dit qu'un jour, Anthony Mann assista à une projection du film et a surpris des spectateurs en train de rire face aux séquences de combat et à la course de chars. Ça veut tout dire. Il est alors dans la logique des choses que le film fut un immense échec commercial. 20 millions de dollars de budget, pour à peine 2 millions de recettes. Un vrai gouffre financier. Ajoutons à cela qu'en 1964 le film (et plus généralement le péplum) était déjà has-been. Les heures de gloire étaient déjà passées. Le casting ? Une véritable catastrophe. Alec Guiness, que l'on ne voit que pendant un peu plus d'une heure, s'ennuie à mourir, il n'y met aucune conviction. Tout comme James Mason qui lui, n'a absolument rien à jouer. Il est complètement effacé. Sophia Loren trouve là un rôle qui est à la limite de l'insulte envers son talent. Mais le pire reste le duo Stephen Boyd/Christophe Plummer. L'un comme l'autre sont tout simplement nuls à souhait. Les voir jouer respectivement un Centurion romain et l'Empereur est aussi crédible que si Vin Diesel avait joué une geisha. Là-dedans, seule la reconstitution des lieux et monuments vaut le coup d'oeil et encore, les décors étant si peu exploités. Un film ni fait, ni à faire, un supplice de 3 heures.
Après avoir cartonné avec l'épopée du Cid, A. Mann retournait dans l'univers du péplum après quelques courtes expériences plus ou moins douloureuses (remplaçant de M. Le Roy malade sur "Quo vadis" et viré de "Spartacus"). Ce fût donc un retour au final douloureux car le film, nanti d'un budget colossal, se planta au box-office, enterrant la carrière de son auteur. En relatant la chute d'un empire romain tout puissant, Mann raconte donc bien sûr la chute de son pays, qui, à la même époque, venait de perdre son leader charismatique et qui sera remplacé par un pantin qui les entraînera dans la guerre du Viêt-Nam. Prophétique ou pas, le film est avant tout une épopée d'envergure, remplie de scènes magistrales à la beauté formelle époustouflante. Devant la caméra, des acteurs haut de gamme interprètent des rôles forts et, si le réalité historique est malmenée, c'est parce que, comme je l'ai dit plus haut, c'est une allégorie de notre temps, preuve que l'histoire est un éternel recommencement. Peu des scènes d'action mais elles mettent en scène la plupart du temps un nombre impressionnant de figurants pour un résultat conforme à ce style daté mais qui rempli l'écran et parfois avec fureur. Un final qui traîne un peu mais rempli d'émotions, cruel et sombre. Le couple principal manque toutefois de passion et on a du mal à s'y accrocher, ce qui est un peu rédhibitoire dans ce genre de film. D'autres critiques sur
Deux ans après la cape et l’épée avec LE CID, Anthony Mann, un des grands maitres du western, se lance dans le péplum. Mais, plutôt que les courses de chars ou de l'imagerie biblique, il va cibler son scénario sur le schéma d’un thriller politique et du drame shakespearien. Son histoire est séparée en deux moitiés, la première posant les bases du mode de partage du pouvoir entre l’empereur César et le système parlementaire tout en nous présentant les derniers jours d’un César malade, Marc-Aurèle, ayant voulu mettre son règne au service d’une idéologie pacificatrice, puis la seconde moitié, plus dynamique, est axée sur les déchirements entre ses descendants aux tendances politiques opposées. On voit apparaitre, entre deux batailles épiques, les réflexions philosophiques de quelques romains éclairés qui semblent avoir pensé aux droits de l’Homme douze siècles avant leur déclaration. Ce film est aussi à voir pour le superbe casting qui se partage l’affiche de cette belle reconstitution historique.
Si le film se base sur un contexte historique véritable, ce n'est pas pour autant un film historique mais bien un péplum et c'est donc comme cela qu'il faut le juger. La distribution peut être qualifiée de moyenne, Alec Guiness est excellent et trouve le moyen de saupoudrer le film d'un humour qui disparaîtra complètement avec la mort de son personnage, Stephen Boyd est passable, James Mason est en petite forme, Mel Ferrer sous utilisé, Christopher Plummer qui joue le rôle de l'empereur Commode n'est pas bon, quant à la belle Sophia Loren, elle n'est pas assez mise en valeur et est peu convaincante (malgré qu'elle interprète le seul personnage sympathique du film). Le film blablate pas mal et les scènes au sénat ne sont ni passionnantes ni convaincante. Mais c'est dans les scènes d'action que le film retrouve toute sa force, la scène de la course en char est tout simplement grandiose, le duel final (qui sera hélas parasité par l'épisode stupide et inutile du sauvetage du bûcher) est également un grand moment et il y en a d'autres. Des défauts donc, mais les bonnes choses l'emportent largement, c'est un très bon film.