Le Magicien D'Oz est un film culte et un classique du 7ème art, c'est une comédie musicale qui a marqué des générations et qui en marquera encore (surtout du côté des américains, où le film se transmet dès le plus jeunes âges aux enfants et à fait l'objet d'un prequel par Disney!), c'est une œuvre populaire à la beauté incroyable et la sympathie communicative. Victor Flemming nous offre un film grandiose sur le beauté, l'honnêteté, la gentillesse et l'amour dans le monde, mais qui n'a failli jamais voir le jours d'abord à cause des scénaristes (il y en a eu quatorze en tout!), Irving Brecher commence remplacé par Herman J. Mankiewicz plus tard associé à Ogden Nash et encore après à Noel Langley, Mankiewicz quitte l'équipe tandis que Herbert Fields l'intègre, s'ensuit quelque scénaristes qui travaillent sur le script sans rien ajouté de nouveau, Florence Ryerson et Edgar Allan Woolf l'ajustent, ils sont virés et remplacés par Arthur Freed, Noel Langley revient et est associé à Jack Mintz, quand Victor Fleming arrive pour réalisé le film, il le modifie au fil du tournage avec l'aide de John Lee Mahin. Au final, seulement trois seront crédités au générique : Noel Langley, Florence Ryerson et Edgar Allan Woolf. S'ensuit un tournage assez catastrhophique, Richard Thorpe est engagé comme réalisateur puis remplacé par
George Cukor accepte d'aider le film à se monter et fait changé tout les costumes et maquillages (kuste avant de tourner Autant En Emporte Le Vent et fini par retourné sur son film!), Victor Fleming est alors choisi, mais à quelques semaines avant la fin du tournage, les studios Selznick le demande sur le tournage d'Autant En Emporte Le Vent qui tourne aussi à la catastrophe à cause de la relation très tendue entre George Cukor et Clark Gable, qui menace de quitter le film si Victor Fleming ne le réalise pas, il accepte et quitte le tournage du Magicien D'Oz! King Vidor est alors choisi pour les dernières semaines de tournages (il réalise la scène de chant "Over The Rainbow"!), une fois le film terminé Vidor refuse de voir apparaître son nom au générique estimant que tout le mérite revient à Fleming. Du côté des comédiens aussi c'est assez compliqué, Judy Garland a été choisi sans difficulté, le rôle du Magicien le studio veut Ed Wynn qui refuse, Wallace Beery le veut, le studio ne veut pas, il s'envisage alors W.C. Fields qui demande un salaire trop élevé, c'est finalement Frank Morgan, un autre acteur du studio, qui décroche le rôle, Ray Bolger est engagé pour jouer l'Homme de fer, il en est furieux et vexé car il voulait celui de l'Épouvantail, il parla à Louis B. Mayer et finit par le convaincre, Buddy Ebsen qui avait obtenu le rôle de l'Épouvantail accepte sans rechigner celui de l'Homme de fer, son maquillage nécessite que de l'aluminium soit posé sur son visage, après avoir inhalé l'aluminium présent dans l'air après son maquillage, ses poumons en étaient remplis, alors qu'Ebsen entame sa convalescence, la MGM décide de le remplacer par Jack Haley. Le scénario bien que très enfantin, ce suit sans déplaisir et est extrêmement bien tenu, les personnages d'un manichéisme total son attachants et très bien construit, ils ne manquent pas d'épaisseur, les acteurs sont très bons, Judy Garland est très bonne, Frank Morgan est toujours juste, Ray Bolger est parfait, Bert Lahr surjoue constamment, Jack Haley est bon, Margaret Hamilton est mauvaise, les dialogues sont simples, mais très efficace et certains sont tout simplement culte ("Toto, j'ai l'impression que nous ne sommes plus au Kansas!", "Je t'aurai, ma jolie, et ton petit chien aussi!" ou encore "On n'est jamais aussi bien que chez soi."), la mise en scène est parfaite, elle révèle toute la maîtrise et toute l'inventivité de Fleming, la photographie de Harold Rosson est sublime (le Technicolor fait des merveilles!), Harold Arlen signe une B.O. efficace et très belle, les décors sont somptueux, les maquillages et les costumes superbes. Le Magicien D'Oz est un film pour enfant mature et qui inculque de vrai valeur, avec des costumes et des décors amusant il ne parait jamais ridicule et mieux on en est bluffé, même si ce n'est pas un grand film, on le suit sans déplaisir et avec un réelle attention. Victor Fleming signe une sorte de chef-d'œuvre et dans le fond un film assez noir qui faut montré au enfant, mais qu'on dénigre pas plus âgé, un film plein de bonne attention aussi utile qu'innocent et aussi vrai que surréaliste. Le Magicien D'Oz c'est grandiose, juste, prenant, malin, inventif, humain, fou, sympathique, efficace et surtout sublime. À voir et à revoir.