Le Magicien d’Oz – Quand le Technicolor te gifle la rétine
Quand tu te fais emmerder par une vieille aigrie qui veut buter ton chien, y’a deux solutions : appeler la SPA ou te barrer dans un cyclone magique. Dorothy, elle, choisit l’option « tornade express » pour atterrir dans un monde où les nains chantent et où les pompes rouges font plus d’effet qu’un verre de schnaps. Sérieusement, ce film te balance dans un trip sous LSD avant même que le LSD existe. Respect.
Alors, on a une meuf paumée, un épouvantail sans cerveau, un lion qui a moins de courage qu’un stagiaire en open space, et un homme en fer blanc qui, soyons honnêtes, passe pour une boîte de conserve animée. Ils partent affronter une sorcière qui semble sortir d’un mauvais cosplay de Comic-Con. Mais miracle, ça marche ! Leur amitié te touche plus que le dernier mail de phishing dans ta boîte spam.
« Somewhere Over the Rainbow ». Voilà, t’as la chanson dans la tête pour la semaine, de rien. Chaque morceau est une leçon de bonheur sucré et kitchissime qui te ferait presque oublier que les Munchkins ressemblent à des Gremlins avant le bain. Et le pire ? Ça fonctionne. Tu finis par fredonner en tapant du pied, même si t’as l’âme aussi noire que la fée de l’Ouest.
Trois réalisateurs, des acteurs sous tranquillisants, et un lion déguisé en carpette. Voilà comment Le Magicien d’Oz a survécu à sa propre genèse. Pourtant, à l’écran, tout est limpide. Chaque scène est fluide, chaque transition impeccable. Ça prouve qu’avec un peu de magie (et beaucoup d’argent), on peut transformer un foutoir en chef-d’œuvre.
T’es-tu déjà demandé pourquoi ce film est encore une référence ? Parce que Le Magicien d’Oz, c’est pas juste un conte pour gamins. C’est une métaphore sur la vie, les choix, et le fait que parfois, tout ce dont tu as besoin, c’est de tes potes et d’un bon coup de talons pour rentrer chez toi. Ah, et aussi, que les chaussures qui brillent, c’est un concept intemporel.
Le Magicien d’Oz, c’est une claque visuelle et émotionnelle qui traverse les époques. C’est kitsch, c’est magique, et ça fait du bien. Si t’es pas convaincu, retourne voir des films en noir et blanc, mais sache que tu passes à côté d’un voyage qui éclate les rétines et le cœur.
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