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Djifunk
32 abonnés
170 critiques
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4,5
Publiée le 3 décembre 2022
Film subtil abordant à la fois le deuil et l' homosexualité chez un adolescent. le film brille par son évolution dramatique sans tomber dans les clichés ou le misérabilisme. le rôle titre excelle en étant bien accompagné par les excellents Vincent Lacoste et Juliette Binoche.
Beaucoup de longueurs dans ce film. Déjà on a droit à l'enterrement du père du début à la fin. C'est lourd. Etait-ce vraiment utile? La discussion politique pendant le repas réveille un peu le spectateur. Et puis c'est larmoyant, très larmoyant. Binoche passe son temps à pleurer ou à étreindre les uns et les autres. Des scènes de sexe très hard qui n'étaient pas vraiment nécessaires et qui paraissent interminables tellement elles sont crues. Certes, on voit un ado perturbé qui va à la dérive mais on a l'impression que ça n'avance pas. Juste un petit moment bienvenu, plein de fraicheur: le jogging de nuit sur la très punchy chanson de Sylvie Vatan "irrésistiblement". Mais dans l'ensemble, le film est lent et on finit par s'ennuyer. Personnellement, j'avais hâte que cela se termine.
Un film sur un sujet difficile : le deuil et ses conséquences. Christophe Honoré, fort de son expérience personnelle, aborde le sujet avec réalisme. Il évite le piège du mélodrame. Paul Kircher, qui joue le rôle-titre, m'a époustouflé par son aisance dans ce rôle difficile. Ce jeune acteur est certainement promis à une très grande carrière. Il fait preuve d'un talent inouï. Juliette Binoche, criante de vérité dans son rôle de jeune veuve et mère désorientée, nous confirme son aptitude à jouer une grande variété de rôles. Vincent Lacoste est égal à lui-même dans son rôle de frère aîné mais un peu perché. Un film à voir mais éviter d'y emmener vos enfants de moins de 13 ans compte tenu de scènes assez crues.
Lucas est un ado fantasque et attachant, et son talentueux interprète Paul Kircher semble lui emprunter son cote rêveur et gentiment vaporeux. Christophe Honore le filme sous toutes les coutures, a moitié ou totalement nu dans bon nombre de scènes. Le film est agréable a regarder même si certaines scènes sont difficilement supportables. Vincent Lacoste fait du Vincent Lacoste, Juliette Binoche en fait des tonnes. Bien sur il fallait nous infliger un couplet anti-Zemmour primaire qui sort d'absolument nulle part, pour bien nous faire comprendre qu'on est dans du cinema de gauche humaniste. Je m'attendais a un peu plus de moments de légèreté, la tout me semble surligné et surtout le désespoir. Beaucoup de maniérisme, le moindre plan sur un visage est assorti d'effets camera a l'épaule, la voix off ou face camera incessant au début du film, pour disparaitre totalement et revenir a la fin...
Le film devient vite pénible avec sa caméra qui tremble, la succession de gros plan. Il insiste trop sur le côté pathétique. spoiler: La scène très érotique entre lycéens à t-elle sa place dans ce film grand public?
J'ai plongé avec délectation dans ce grand bain de tristesse qui m'a surprise par sa MODERNITE ( alors que son titre Le lycéen fait plutôt années 60 70), son audace et surtout sa justesse...! L'âme de l'adolescent fragile y est parfaitement retranscrite... Lucas est beau tendre chiant et complètement paumé! Beaucoup pleuré mais beaucoup aimé l'histoire de cette famille interprétée par trois acteurs qui débordent de charme! PS ce n'est pas un film à voir en famille mais chacun peut le regarder dans son coin à partir de 15 ans:))
Autant le cinéma de Christophe Honoré peut parfois m'emporter dans des élans d'enthousiasme difficilement maîtrisables (Les chansons d'amour, Chambre 212, Guermantes) autant il peut me laisser complètement froid, comme c'est le cas ici.
Le sujet du film est Honoré lui-même, puisque le lycéen, c'est lui, transposé de Rennes à Chambéry, de façon à ce que les aspects autobiographiques soient moins pesants. Perte du père dans un accident de voiture et difficile travail de deuil, éveil de la sexualité, problèmes psychologiques et premières séances parisiennes : c'est bien l'itinéraire du cinéaste qui est ici décrit.
Pour Honoré cela doit être particulièrement touchant. Pour le spectateur, le spectacle n'est pas très captivant : Juliette Binoche ne joue pas très bien me semble-t-il et le jeune acteur Paul Kircher n'est pas très charismatique (il est même énervant par moment, sans que l'on sache si c'est à dessein). Vincent Lacoste est égal à lui-même.
Le ton du film, qui hésite entre plusieurs genres (porno soft gay, chronique provinciale, drame familial, récit d'initiation, tableau parisien), ne parvient jamais à être tout à fait juste, et laisse une impression d'inachevé.
Une vraie bombe émotionnelle . Comme toujours Christophe honoré nous donne un film humain, traversé de peines et de joie. Un vrai souffle de vie. Illuminé et transcendé par ses acteurs.
Un histoire très personnelle où Juliette Binoche brille dans le rôle d'une mère perdue entre le décès prématuré de son époux et les excès que celà provoque dans l'existence de son cadet lycéen de 1ère. Les tourments de l'ado en quête de sensations fortes, désireux de se lancer à corps perdus dans la découverte de son corps et de son homosexualité assumée, provoquent inévitablement le trouble dans l'auditoire d'une salle de ciné. Le réalisateur, en pleine conscience, a procédé à un montage d'une clarté sans ambage quant à ses intentions non voilées, c'est courageux mais pas nécessairement efficient. Il faut aller au bout du film pour mesurer ce qui peut être considérer comme une renaissance. Quant à la scène ultra charnelle entre deux adolescents, chacun appréciera.
Film réservé aux aficionados hardcore de Christophe Honoré, où il se livre sur le deuil suite à la mort accidentelle(?) de son père. Hélas pas de renouvellement dans la forme, toujours mal filmé, trop long et mal monté, complaisant, beaucoup d'afféteries (monologues redondants face caméra, ralentis, accélérés inutiles... ) et assez surprenant car bourré de pathos répétitif qui nuit à une émotion pure et sincère. Les scènes d'embrassades, de pleurs, de regards dans le vide s'accumulent. Le jeune acteur filmé sous toutes les coutures fait ce qu'il peut en ânonnant son texte trop écrit, comme il peut.Quelques moments de grâce avec l'acteur Erwan Kepoa Falé, qui seul garde un peu d'élégance dans cette histoire, pour laquelle Honoré ne semble pas avoir encore la bonne distance.
Christophe Honoré cède au plaisir de faire un film d'adolescence racontant, en substance, la sienne, transposée à l'heure actuelle. Le Lycéen est donc une énième version du jeune homosexuel mal dans sa peau qui fait payer son mal-être à lui-même et aux autres en s'adonnant au sexe glauque, à la prostitution et à l'auto-destruction. On aurait pu rêver d'un récit plus subtil, moins attendu de la part d'un cinéaste qui nous a davantage habitué à la subversion cinématographique. On retiendra donc plutôt les partitions de Juliette Binoche et Paul Kircher.
Le meilleur film de Christophe Honoré. Ce récit d'initiation est profondément bouleversant. Tout est en subtilité et émotion contenue, avec une construction intelligente. Le jeune Paul Kircher est une authentique révélation. Du grand art !
Sans conteste l'œuvre la plus personnelle, belle, émouvante, lumineuse, sensible de Christophe Honoré. Un grand film de deuil, d'espoir, d'initiation et d'amour, avec l'irradiante présence du jeune Paul Kircher, qui crève l'écran par sa beauté Tadzio (Mort à Venise) et sa grâce Alex (Paranoid Park). Un film qui vous hante bien après sa projection. PS : Pourquoi écrire au générique "Avec la participation de Juliette Binoche", alors qu'elle joue dans une scène sur deux...?! Je ne comprends pas ce curieux distinguo.