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Math719
186 abonnés
702 critiques
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5,0
Publiée le 13 février 2023
Très beau film. Vraiment bien réalisé on a l’impression d’être à la place des acteurs, la tension palpable, la tristesse, le mal être etc. Ça peut être ça aussi la vie d’un lycéen.. Paul Kircher est bluffant, un jeune acteur talentueux. Juliette Binoche touchante et un Vincent Lacoste comme d’habitude très juste dans son rôle. Bravo pour ce long métrage un peu en décalage avec ce qu’on peut trouver un peu trop souvent des fois; là effectivement il y a rien de superficiel ! Pas de faux semblant des scènes choc, l’amour le sexe mais aussi la mort : la vrai vie… à voir !
C'est un film ennuyeux et tristounet que nous propose encore une fois ce chouchou de la critique professionnelle souvent déconnectée des attentes du spectateur. Partant d'une situation qui aurait pu être intéressante, la mort du père d'un adolescent pas trop bien dans sa peau et pour une fois en province, Honoré accumule les chichiteries telles les monologues du personnage principal face la caméra ou les engueulades répétitives. Les scènes d'amours adolescentes dont certaines à la limite du hard core gay posent le spectateur en voyeur obligé sans peur par ailleurs de casser un rythme déjà mollasson. On peut comprendre la volonté du réalisateur d'aborder - à nouveau - la trame autobiographique mais est-il nécessaire d'allonger et d'accumuler des scènes répétitives , souvent filmées en style "nouvelle vague" donc avec quelques décennies de retard pour montrer sa culture cinématographique ? En résumé, beaucoup de bruit pour rien, mis à part une Juliette Binoche sous-employée et un Vincent Lacoste moins tête-à-claques que d'habitude.
Le film est assez inégal je dirai. On est sans conteste dans un drame (merci captain obvious) et il est dur de ne pas s'en apercevoir.. Le film use beaucoup de voix off introspectives et de dialogues existentiels. C'est souvent fort au point d'être malaisant (mais là ce n'est pas encore une critique, le film émeut et tant mieux), mais parfois c'est même un peu too much, disons que Christophe Honoré ne nous épargne aucune idée pour nous rappeler que nous sommes dans un drame dramatiquement dramatique, si vous voyez ce que je veux dire. Il n'empêche qu'il y a de la sensibilité, de la sincérité et de l'intelligence, ça c'est sûr, et si je pense que le film est à voir et légèrement plus poignant par ses grands coups de drama, j'avoue avoir préféré tout de même Le Torrent, qui dans une thématique finalement similaire signe un film plus sobre mais aussi avec une densité finalement plus homogène. Il n'en reste pas moins que ce film vaut largement le coup d'être vu et qu'il est très bien interprété, notamment par la grande Juliette Binoche.
Le malaise et le mal-être d’un adolescent, sur fond de sexualité, que le deuil du père n’arrange pas. C’est long, trop long (2 heures et des poussières). C’est censé faire partager des affres et des souffrances mais ça ne transperce par l’écran. Et puis cet avertissement « des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs ». Ben oui ! Etait-ce nécessaire pour structurer le récit (puisque c’est un récit autant qu’un scénario) ? Non. Ai-je jamais autant baillé pendant une séance ?
Lucas, 17 ans, ado dont on ne sait rien, perd son père brutalement, la famille (dont on ne sait rien non plus) est plongée dans un deuil qui nous échappe complètement. S'en suit une série de scènes qui abordent des sujets importants, les survolent, nous laissant sur le bas-côté. Le scénario pêche par son approximation, cela finit sur un sujet grave (un ado qui va mal) à être sans émotion malgré les efforts vains des acteurs. Et interminable. J'ai failli partir mais il pleuvait.
Un scénario fort intéressant où les sujets dramatiques sont complémentés de légèreté et inversement. Des émotions plus fortes encore et on est sur un film vraiment très bon scénaristiquement et concernant le jeu des acteurs.
Concernant l'image, des plans plus ou moins adaptés : la stabilisation n'est pas enclenché et parfois c'est une erreur quand le "réel" n'est pas recherché. C'est un peu embêtant sur certaines scènes où le calme est de mise. Quelques belles scènes cependant. La musique est agréable, mais n'a peut être pas pris de place assez grande dans le film à mon goût.
Récit en partie autobiographique semble-t-il. Un ado part à la dérive après la mort de son père. Le film est long, trop chargé en pathos (une médaille à J. Binoche qui doit pleurer dans à peu près toutes ses scènes), à la limite du glauque parfois, et la mise en scène recourt un peu trop souvent à des recettes usées pour essayer de nous réveiller un peu (dont quelques chansons, peu convaincantes). Au final, rien de bien passionnant. On a vu - et on verra - plus inspiré et plus léger.
Le lycéen souffre des pires défauts du cinéma d'Honoré, un espèce de maniérisme post nouvelle vague ennuyeux et artificiel, un côté distancé qui empêche, à mon sens, l'émotion et un jeu d'acteur assez désincarné enfin surtout en ce qui concerne le jeune acteur principal dont l'interprétation m'a un peu laissé de marbre. Pour autant, le traitement du deuil est assez subtil, évitant les clichés mélodramatiques appuyés et le caractère initiatique de la narration plutôt bien menée quoique classique et assez balisé. Il aurait sans doute fallu aller plus loin, sortir comme Honoré l'avait avec l'excellent Les malheurs de Sophie, un peu de sa zone de confort. Le lycéen est un film assez vite oublianle bien que l'on sente l'amour qui y a mis le cinéaste.
Les films de Christophe Honoré sont synonymes de couleurs et de gaieté. Avec "Le Lycéen" tout est gris et triste et c'est plutôt déconcertant. Un film qui s'appuie sur ses douleurs et qui aurait sans doute gagné à se laisser conter sans ses monologues face caméra.
"Le Lycéen " assez bien noté par la presse est un drame en partie autobiographique qui finit par bouleverser. En effet le réalisateur Christophe Honoré s'est inspiré de sa propre vie pour écrire le rôle de Lucas interprété magistralement par le jeune Paul Kircher (nomination au césar espéré) qui tient à lui seul ce film dans une histoire qui parle de deuil et homosexualité démarrant timidement puis qui devient envoutante, bouleversante, romantique malgré quelques longueurs et des seconds rôles qui fait figure un peu de faire valoir ( Juliette Binoche et Vincent Lacoste).
En dépit d'un dernier tiers souffrant de longueurs spoiler: (quand Lucas, après sa tentative de suicide, est interné et devient mutique...) et/ou d'un traitement moins prenant que le reste du film, ce long-métrage sur le deuil - à forte inspiration autobiographique, paraît-il - est à la fois dur et tendre, brutal et maniéré [spoiler](la caméra qui tremble souvent, les gros plans de monologues...)[spoiler] mais l'histoire comme ses personnages éveillent l'empathie du spectateur en n'étant jamais linéaires.
Le Lycéen est très difficile à regarder, on assiste à plusieurs phases du deuil d'une famille sans la moindre fioriture. Le film est brut, et nous fait mal. Les acteurs nous entraînent dans leur spirale émotionnelle et ne nous laissent pas indifférent, pour le meilleur mais surtout pour le pire.
Pas si malheureux , cet ado presque adulte homo assumé et semble t il compris des siens... pourtant, au décès de son père un peu lointain, tout fout le fout le camp autour de lui, malgré une famille aimante et proche de lui... ce film est beau, mais lent et long ... triste aussi , forcément..
Récit très personnel pour son cinéaste Christophe Honoré, au style immédiatement identifiable, hérité de la Nouvelle vague, lourdeurs comprises, Le Lycéen ne touche pas autant que l'on aimerait. Peur-être à cause d'un sentiment de déjà vu dans ce portrait d'un garçon de 17 ans, frappé en plein cœur par la mort de son père et qui entame une véritable dérive existentielle.. Une histoire de deuil et d'émancipation individuelle que le réalisateur capte avec sensibilité mais aussi quelques afféteries : gros plans nombreux, voix off et monologues, caméra tremblante, bref, tout un arsenal de mises en situation qui prétendent au romanesque ou au littéraire sans la subtilité espérée. Le film est un peu trop centré sur le déséquilibre de son jeune héros, sacrifiant au passage les membres de sa famille qui restent secondaires dans la vision de Christophe Honoré. Le recours aux artifices précités rend par ailleurs le long-métrage peu fluide, à la fois doloriste et exhibitionniste. Paul Kircher possède un jeu encore fragile, certes adapté au caractère du personnage qu'il incarne mais sa quête semble trop égoïste pour attirer une immédiate sympathie. En revanche, Juliette Binoche et Vincent Lacoste font plutôt bien le peu qu'on leur demande alors que Erwan Kepoa Falé constitue la varie révélation du film.
Il semble que ce soit le film le plus perso, le plus autobiographique de Christophe Honoré dont j'avais beaucoup aimé certains opus (Chambre 212, Les Bien-aimés...). Curieusement, c'est celui qui m'a paru le plus toc. J'aurais presque pu lui attribuer la moyenne pour le premier tiers principalement axé sur les obsèques, c'est là que le réalisateur m'a le plus convaincu et touché. J'ai plutôt apprécié aussi les monologues subtils et forts du personnage principal en fil rouge et aussi la relation compliquée des 2 frères entre tendresse, complicité et incompréhension, beaucoup moins avec la mère (Binoche m'a paru bien meilleure dans tout ce que j'avais vu d'elle avant). Mais dès qu'on part à Paris avec la rencontre d'un 4e personnage et tout un enchaînement de scènes peut-être fidèles à l'histoire réelle mais tellement téléphonées et maladroites jusque dans les dialogues spoiler: "Tu dessines que des hommes ?" , je n'y crois plus du tout. Et encore moins quand un succès préhistorique de Sylvie Vartan surgit dans sa quasi intégralité pour nous surligner le moment de grâce furtif vécu par notre lycéen et ça va se gâter davantage quand, une scène plus tard, on le fait karaokéïser sur la version italienne d'un tube d'Hervé Vilard de... 1978 ! 2 titres dont aucun môme de 18 ans, même gay, n'a connaissance en 2022. Mais pourquoi donc Honoré n'a-t-il pas directement situé son film en 86 ? À défaut de faire plus vrai, ça m'aurait peut-être paru plus cohérent. Quand notre garçon rentre au bercail dans la 3e partie, je crois retrouver les accents d'authenticité qui m'ont séduit au début mais le charme n'opérera plus sur moi et le dénouement me laissera totalement insensible. Dommage.