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Stcast22
17 critiques
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3,0
Publiée le 12 mars 2024
Ce film est auréolé de tant d'éloges que je m'attendais à un chef-d’œuvre. C'est certes un bon film de procès, assez prenant, mais rien de vraiment original ni extraordinaire . Il n'y a finalement pas un grand suspense. La juge et le procureur sont caricaturaux rendant le déroulé du procès peu crédible. Les images sont superbes. Les scènes de couples, notamment, sont très réalistes et impressionnantes de maîtrise. Le film met mal à l'aise, l'héroïne étant particulièrement ambigüe. Je pense, qu'avec le recul, ce film trouvera sa place de "bon film TV du dimanche soir" qu'il aurait dû occuper dès sa sortie.
Bien interprété, mais rien enthousiasmant. Vu en streaming et je n'aurais pas mis une tune pour le voir au cinoche. C'est grave mou et pas une once d'émotion...bof.
Moi qui suis adepte des thrillers avec du rythme et des rebondissements j'ai été déçue le scénario pourrait être pas mal mais alors c'est mou de chez mou de chez mou...
Un immense chef d' œuvre!!! quel talent cette Justine Triet! Le scénario est parfaitement mis en lumière à travers le procès de cette femme libre et forte interprétée par Sandra Huller. Même le jeune Milo s'exprime comme un adulte. Toutes les récompenses sont amplement méritées ^_^
Pour comprendre le fin mot du film de Justine Triet "Anatomie d'une chute" (ADC), je propose de le mettre en perspective avec le film de Sam Mendès de 2000 : "American beauty" (AB). Les deux films traitent de la névrose narcissique moderne qui forclos l'amour amoureux. Tous les deux engagent le lien conjugal impossible en l'articulant avec la position de l'enfant assigné au rôle d'acteur du conflit. La névrose narcissique selon ADC décrit l'opposition entre le mari déficitaire sur tous les plans : social, sexuel, paternel et la femme triomphante sur les mêmes plans, enfin surtout social (réussite professionnelle) et sexuel (sexualité épanouie, multiple, y compris homosexuelle). La névrose narcissique selon AB décrit la même opposition entre le mari qui s'avoue raté sur tous les plans : échec professionnel, échec amoureux, échec paternel et la femme qui court après la réussite professionnelle en même temps que la réussite amoureuse dans l'expérience adultérine mais qui n'y parvient pas : fiasco sur toute la ligne. Dans les deux films, la rivalité et la compétition dans le couple engendre une relation bourreau-victime. Mais alors que cette dimension sado-masochiste est clairement montrée dans AB, elle est niée dans ADC où elle est recouverte d'un voile de complexité factice qui parvient à l'escamoter. La complémentarité de la tendance meurtrière de la femme avec la tendance suicidaire du mari met les deux comparses au même niveau de pathologie. Alors que l'escamotage de cet enjeu maintient la femme en position triomphante et le mari en position de vaincu. A tel point qu'on se demande si "l'anatomie d'une chute" ne représente pas la chute du genre masculin au profit du triomphe du genre féminin. Dans les deux films l'enfant est assigné à la position de tiers témoin et juge. Mais si dans AB, l'enfant (fille), après une pauvre tentative de sauvetage du père vite abandonnée, prend la seule posture saine face à cet enjeu familial pervers qui consiste à s'en extraire de façon radicale, dans ADC, l'enfant (garçon), déjà frappé de castration sensorielle par la maladresse du père, qui le rend dépendant, accepte de témoigner au procès de façon décisive, scellant par là son aliénation dans la perversion conjugale de ses parents, c'est-à-dire de sa mère puisque son père est mort. La différence de traitement entre les deux films génère des morales différentes voir contraires. Dans AB s'instruit le procès de l'"american way of life" qui impose la compétition narcissique à tous les niveaux de la société et de la famille, générant la forclusion de tout amour, qu'il soit amoureux ou parental et filial avec pour résultat l'aliénation du Sujet. C'est une morale totalement subversive par rapport au système capitaliste. Dans ADC s'instruit le procès du genre masculin et sa condamnation à la chute, c'est-à-dire à sa néantisation symbolique (cancel-culture). C'est une moralité totalement conformiste avec la vulgate féministe antagoniste promue par la révolution sociétale permanente orchestrée par l'oligarchie mondialiste dans le but de diviser pour régner.
Film vu sur Canal... vite, vite avant d'être spoilée! Et là je me demande bien pourquoi toutes ces récompenses ! Certes, les acteurs jouent bien, le montage est top, la façon de filmer (plans serrés, certains angles...). Mais à part ça... C'est long, pour en arriver au verdict, qu'on n'entend même pas, j'attendais un twist, mais rien. La moitié du film au moins est en anglais. Voilà. C'est une histoire de femme, Sandra cette fois (la réalisatrice a déjà fait Victoria et Sybille!). Si elle est accusée de quelque chose, c'est d'avoir réussi où son mari a échoué, dit son avocat. C'est exactement ça!
ZONE D'INTERET. Une tache de sang dans la neige fraiche, silence, la passion fond. L'implosion d'un couple éclaté par une chute sur une musique entêtante. Le reflet d'un amour qui percute le sol, obscur oedème cérébral. En découdre avec cet ourlet défait, devant son fils, devant ses raisons, que la raison ignore. Justine n'en revient pas et je la comprend!
Déçu, pas tant par le film lui même que je trouve cependant très moyen, mais par ce que j’en attendais au regard des multiples récompenses qu’il a obtenues.
Surpris de l'engouement critique et public pour ce film !! Certes cette sordide histoire d'une chute conjugale fait l'objet d'un scénario solide... mais sous une réalisation seulement digne d'un téléfilm; c'est lent , très lent Cette femme allemande vivant en France, avec un mari et un enfant parlant français, le fait qu'elle parle anglais dans le film m'a totalement désorienté . Comment un tel couple peut de comprendre, alors qu'une des parties ne fait même pas l'effort de la langue!! Bref, c'est long et de qualité technique moyenne. L'épilogue ne nous apporte aucune solution : "coupable? , Non Coupable?
Franchement c'est certes un très bon film mais loin d'être le chef d'oeuvre absolu qu'on prétend. L'histoire est bien ficelée, l'interprétation est bonne, surtout l'enfant, qui est excellent, et le procureur. L'actrice n'a rien d'exceptionnel, elle est bonne sans plus. En fait c'est l'actualité très présente du thème qui a déclenché les passions. Sur le plan cinématographique c'est filmé comme un téléfilm. Surestimé est le terme juste.
Je ne comprends pas ces récompenses.Ce film est digne d'une série FRANCE TV; C'est long, long il ne se dégage pas vraiment grand chose. Je me suis ennuyée, A fuir
Excellent scénario très subtil et parfaitement étudié. Les acteurs sont très crédibles et le jeu de Daniel, mal voyant, sublime. Toutes ses récompenses sont amplement méritées.
Terriblement ennuyeux, bavard, je me suis endormie six fois en le regardant. Personnages ternes et antipathiques, intrigue poussive et déjà vue cent fois (meurtre conjugal)...emballement médiatique incompréhensible pour moi, récompenses multiples totalement imméritees, d'ailleurs ce n'était pas le choix initial de la France, pas étonnant.