Anatomie d’une chute
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1 517 critiques spectateurs

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François-régis J
François-régis J

7 abonnés 23 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 2 août 2023
Un film d'horreur qui reflète le point de vue d'une caste. En reprenant la structure d'"Anatomie d'un meurtre" d'Otto Preminger qui prouvait qu'un avocat peut manipuler le jury pour innocenter un coupable, la réalisatrice raconte qu'un film peut faire d'une personne uniquement concernée par son travail et sans une once d'empathie pour ses proches une victime de la société. En inversant le sexe des protagonistes , vous auriez un film of the week sur un psychopathe qui a poussé sa femme au suicide. Le point de vue d'une sociopathe donc partagé par un petit milieu de privilégiés qui la main sur le coeur ne cherche plus qu'à protéger ses privilèges. Terrifiant.
Mika
Mika

7 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 9 septembre 2023
Film très long, j'ai mis 2 étoiles pour le jeu des acteurs. Comment un tel film a pu avoir la palme d'or. Beaucoup d'invraisemblances surtout avec l'enfant.
aurélien bénizeau
aurélien bénizeau

4 abonnés 5 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 9 mars 2024
2H30 de prise d'otage , film sans interet , a la rigueur sur M6 en 2 ème partie de dimanche à 23H00 quand tout le monde dort .
Un film récompenser comme la médiocrité de notre époque .
Simon Bernard
Simon Bernard

156 abonnés 583 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 22 mai 2023
Après avoir promené le chien aux alentours de la maison, Daniel retrouve le corps de son père ensanglanté sur le perron. L'enquête de police sur les causes du décès remonte jusqu'à la mère, Sandra, qui semble mener une vie de couple bien moins idyllique qu'il n'y paraissait aux yeux naïfs du jeune malvoyant. En salle le.

spoiler: Anatomie d'une Chute se divise en deux parties : le décès et le procès qui suit l'enquête de police. La prestation de Sandra Hüller est soufflante et incarne totalement cette femme qui semble tour à tour sincère, froide, aimante, manipulatrice etc. Le doute est très bien mis en scène et persiste jusqu'au bout d'un procès intéressant. J'aurais mis 5 étoiles si j'avais eu un final plus ambitieux, car les 20 dernières minutes font retomber le soufflet si brillamment amené.
Olivier Pinçon
Olivier Pinçon

3 abonnés 2 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 25 février 2024
Incompréhension totale sur le succes de ce film digne d’un téléfilm france 3 , au deroulé sans intérêt tout en multilanguages… le nouveau cinéma français nul dans toute sa splendeur. Long et douloureux.
Fêtons le cinéma
Fêtons le cinéma

718 abonnés 3 124 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 10 juillet 2023
Le titre, Anatomie d’une chute, part d’un terme clinique qui n’est pas sans rappeler deux influences : celle de l’autopsie judiciaire entreprise par Otto Preminger (Anatomy of a Murder, 1959) dans le sillage duquel se place le présent long métrage ; celle de l’esthétique naturaliste telle qu’Émile Zola la définissait, concevant la tâche de l’écrivain comme « le travail analytique que les chirurgiens font sur des cadavres » (seconde préface de Thérèse Raquin) et associant l’homme à une bête – dimension portée par l’attribution d’un animal totémique par Sandra à son entourage ainsi que par le chien domestique, personnage à part entière. L’épouse est d’ailleurs jugée monstrueuse, ce qui lui octroie le statut instable et destructeur à la fois d’une appartenance à l’humanité et d’un rejet permanent depuis le centre vers la périphérie de sorte à la marginaliser encore et encore.

Le film a pour point de départ l’unité d’une famille qui vit sous le même toit : le fils Daniel lave son chien, le père Samuel travaille en haut, la mère Sandra s’entretient avec une étudiante venue l’interviewer ; la bascule se fait lorsqu’une musique tonitruante vient à perturber puis à invalider l’échange entre les deux femmes, causée par l’époux dont l’habitude est de travailler en musique. Cet élément perturbateur, qui engendre une violence symbolique, n’aura de cesse de revenir hanter l’enquête et le procès : une musique diffusée trop fort, envoûtante par ailleurs mais, par un volume assourdissant, qui en devient presque nocive telle une alarme annonçant un danger imminent.

Le son occupe une place importante dans l’œuvre, qu’il s’agisse de l’enregistrement vocal réalisé par le mari pour un projet littéraire, de la conversation prétendument normale que partageaient père et mère lorsque l’enfant est sorti et qui donne lieu à une erreur de localisation, de la toccata jouée au piano, des questions pressantes et indiscrètes des journalistes qui enregistrent les paroles ; il révèle une opposition de tempérament, dessinant les contours d’un couple scindé entre d’une part une épouse jugée froide par son calme et son silence, similaire à l’environnement enneigé, d’autre part un époux en position de victime qui rejette avec véhémence la faute sur autrui.

Dès lors, si Justine Trier convoque au tribunal des personnages, elle y retranscrit davantage le procès d’une relation homme/femme au sein de laquelle le membre le plus fort n’est paradoxalement pas celui qui criait lever le plus la voix ou qui poussait le volume de sa radio au-delà du raisonnable ; et cette force dont témoigne Sandra tout au long du film lui est constamment reprochée : les échappatoires trouvées pour affronter l’accident, la conversion d’un brouillon en œuvre littéraire complète, le souci de s’adapter tout en demeurant soi-même. Comme le montrait avec pertinence le documentaire de Virginie Despentes intitulé Mutantes, il relève de l’inconscient collectif qu’une femme ait l’obligation d’être agréable, douce et bienveillante, tout ce que n’est pas, par nature, Sandra. Anatomie d’une chute aborde le jugement d’une femme pour, en réalité, représenter par à-coups la faiblesse de l’homme qui ne fait qu’ébaucher ce qu’elle accomplit pleinement – en témoigne l’attitude ignoble de l’avocat de la défense, superbement interprété par Antoine Reinartz, qui paraît conscient des enjeux sexués et symboliques au-delà du simple fait divers étudié. Le tour de force du film, justement récompensé de la Palme d’or au festival de Cannes, consiste alors à tenir écarté le mobile, notion qui n’est jamais explicitement nommée, pour tourner autour de ce que tous appellent la vérité et qui dépend de la reconstruction collective qui en est faite, à force d’hypothèses et de fictions. Le procès finit par perdre de vue les faits pour se concentrer sur la « chute » non pas d’un corps mais d’une famille, sujet qui glisse vers le blâme moral. Les doutes formulés par l’enfant attestent la faillite du réel à même de déformer les souvenirs de chacun telle que Beccaria le disait dans Des délits et des peines : « nos connaissances et toutes nos idées sont liées entre elles ; plus elles sont compliquées, plus nombreuses sont les voies qui y arrivent et qui en partent. Chaque homme a son point de vue, qui diffère selon les moments » (« IV. Interprétation des lois »). L’empressement avec lequel l’avocate précise que ce n’est pas tel juge qui préside mais unetelle insiste sur cette idée schopenhauerienne de monde comme représentation, et par conséquent de tribunal comme théâtre où se joue non pas la vérité mais une vérité issue de la rencontre de plusieurs, de leur confrontation, une vérité qui soit la plus probable, la plus vraisemblable à défaut peut-être d’être vraie. La finalité d’un jugement et de la peine qui en découle n’est-elle pas de maintenir la cohésion sociale en préservant la conscience collective, comme le défendait Durkheim ?

C’est alors au fils de décider, de défendre une hypothèse qui deviendra choix. C’est alors au fils de condamner ou non sa mère, de décider de sa monstruosité. Tout un procès pour rétablir une communication sinon rompue. Un chef-d’œuvre
jean l.
jean l.

165 abonnés 234 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 23 août 2023
Quel grand film
Un chef d’œuvre d’intelligence, de suspense , de mise en scène, d’interprétation
Palme d’or totalement méritée et depuis ce film a gagné le prix du public dans de nombreux festivals internationaux, avec une critique unanime
Vinc6408
Vinc6408

6 abonnés 8 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 30 septembre 2023
Comment peut-on attribuer la palme d'or a une telle nullité ?? Des scènes sans intérêt qui s'eternisent !! Affligeant !!
Denis M
Denis M

1 abonné 25 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 25 août 2023
Le film se regarde avec plaisir et sans ennui pendant 2h30. Cela pourrait être suffisant pour en faire un bon film. L' énigme est claire: suicide ou meurtre ? spoiler: Mais patatras le film ose se terminer sans nous donner la réponse, sans rebondissement, rien. Le spectateur regarde alors ébahi le générique. Inacceptable.
indi64
indi64

4 abonnés 107 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 25 août 2023
globalement j'ai été déçu par plusieurs aspects du film, sa longueur d'abord, le jeu de certains acteurs m'a dérangé, je pense à l'avocat général ( Antoine Reinartz) dont la plaidoirie semblait parfois une crise d'hystérie ( trop d'esprit de finesse) et le jeune gamin,Daniel ( M M Graner), dont le jeu était peu naturel, ...Dans le même registre félicitations à Swann Arlaud, plus que crédible.....J'ai trouvé aussi que la partie judiciaire, l'emportait souvent sur l'aspect humain le scénario devenait un peu froid....Le montage et la photographie était sans relie
trooooooooooooop long!!!!!!
Christine V
Christine V

5 abonnés 2 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 27 août 2023
Des longueurs, ennuyeux malgré le jeu de certains acteurs.
Un spectateurs s est endormi....c est dire !
Le cinéphile
Le cinéphile

713 abonnés 2 751 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 31 août 2023
Anatomie d'une chute est un passionnant film de procès, un drame familial intimiste, et surtout un regard puissant sur notre société moderne et sur la place de la femme, au sein de la famille comme dans le monde professionnel. Pertinent, éloquent, perspicace. Claque !
DaeHanMinGuk
DaeHanMinGuk

193 abonnés 2 284 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 26 février 2024
Film auréolé de 6 Césars (meilleur film français, meilleure réalisation, meilleur scénario original, meilleur montage, meilleure actrice, meilleur acteur dans un second rôle) et d’une palme d’Or, donc, forcément cela donne envie de voir cette œuvre loupée à sa sortie en salles, d’autant plus qu’elle est toujours à l’affiche depuis sa sortie il y a 6 mois. J’ai aimé ce film car il place le spectateur à la place des jurés avec cet équilibre entre les arguments à charge et à décharge et cette incertitude prolongée jusqu’au bout. J’ai aussi aimé cette façon de montrer que, lors d’un procès, le déballage de l’intime – car c’est davantage l’autopsie d’un couple que celle d’une victime – fait qu’on ne sort pas indemne, quel que soit le résultat. Par contre, je trouve cette vendange de prix exagéré. Autant, Sandra Hüller est impressionnante, on ne voit pas l’actrice mais le personnage, autant les autres prix sont plus sujets à discussion et surtout le film dure 2h31, ce qui est beaucoup pour un film avec si peu de décors différents.
Arthus27
Arthus27

100 abonnés 606 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 26 septembre 2023
Un pur chef d'oeuvre de cinéma. Anatomie d'une chute, c'est surtout l'anatomie d'un couple et d'une femme.
Mêlant les codes du film d'enquête et du film de procès, il parvient à happer le spectateur par son écriture vertigineuse et sa mise en scène novatrice. Les actrices et acteurs sont formidables et parviennent à insuffler une vitalité et une authenticité folle dans leur personnage. Le film joue sans cesse avec nos sens, notamment grâce à un travail formidable sur l'ambiance sonore et la bande originale, mais également la composition des cadres et le soin apporté à la photographie.
C'est donc un sans faute pour cette palme d'or 2023, largement méritée.
🎬 RENGER 📼
🎬 RENGER 📼

7 515 abonnés 7 615 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 29 août 2023
Sandra, Samuel et leur fils Daniel vivent loin de tout, sur les hauteurs de Grenoble. Un jour, Samuel est retrouvé mort. Une enquête est ouverte et Sandra se retrouve inculpée. S’agit-il d’un suicide ou d’un meurtre ? Un an plus tard, Daniel assiste au procès de sa mère et par conséquence, à la dissection de son couple…

Grande lauréate de la Palme d'Or au Festival de Cannes 2023, la réalisatrice Justine Triet (La Bataille de Solférino - 2013) nous entraine dans un véritable puzzle oscillant entre le thriller et le film procès pour tenter de décortiquer les mécanismes du couple et la psychologie de son héroïne. Après l'avoir dirigé dans Sibyl (2019), la cinéaste retrouve Sandra Hüller pour la seconde fois en lui donnant le premier rôle.

En disséquant l’intimité de ce couple bien sous tout rapport, on découvre l’inverse, à savoir un mal-être latent et une rivalité insidieuse quand l’un réussit et l’autre non. Il serait réducteur de le résumer à un film de procès puisque ce dernier n’intervient que dans le dernier tiers, tout ce qui précède nous permet de mieux cerner les protagonistes.

Anatomie d'une chute (2023) nous tient en haleine avec une vraie aisance (malgré ses 150min au compteur et qui auraient gagné à être raccourcies), côté distribution, l’allemande Sandra Hüller incarne avec justesse cette mère dont le quotidien s’en retrouve violemment chamboulé, face à elle, le jeune et prometteur Milo Machado Graner (qui interprète son fils), Swann Arlaud (dans le rôle de son avocat) et le redoutable mais excellent, Antoine Reinartz (dans le rôle de l’avocat général). Justine Triet signe ici un très beau drame social à la mise en scène soigné, à l’inverse du précédent film de procès français qu’était Saint Omer (2022) d'Alice Diop, qui s’avérait être trop théâtral et rébarbatif.

● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
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