Film en anglais plus de la moitié du temps. Dune lenteur et d’un ennui incommensurable. Niveau d’un téléfilm français bien bobo. Les wokistes et les me-too vont se régaler. sinon fuyez ou apportez un bon oreiller.. Encore un film sur la repentance masculine pour les pauvres femmes sous influences, et sur les hommes qui sont tous des monstres.
Sombre navet mal filmé. Le son est atroce. Les acteurs sont nuls. L'image est immonde. La mise en scène indigente. c'est interminable. On ne s'intéresse à aucun moment à cette histoire. spoiler: J'espère au moins qu'elle avait tué son mari.
Quoi que même s'il s'est jeté par la fenêtre en fait je m'en fous.
Il semble que depuis quelques années une misandrie ordinaire se propage dans le cinéma occidental (et plus sournoisement dans le cinéma français). Le problème n'est pas la mise en valeur des femmes au cinéma, mais leur mise en valeur au détriment des personnages masculins. Ce film en est l'exemple type. Si vous le regardez attentivement et que vous êtes honnête avec vous-même, vous constaterez des faiblesses évidentes chez les personnages masculins. Dès lors qu'ils vont à l'encontre de l'accusée, les personnages sont réduits à des caricatures. J'en veux pour exemple le belliqueux avocat général qui fait preuve d'une hystérie peu commune. Ou encore, le psychanalyste dont la réflexion est excessivement pauvre. Ou bien, l'expert masculin dont la simulation de chute semble bien moins crédible que celle de l'experte féminine qui est bien plus pondérée. Ou de surcroît, de l'expert qui analyse les enregistrements sonores et dont les raisonnements sont dignes d'un pilier de bar PMU. Je concède au film une réalisation virtuose, d'excellents comédiens, et un montage efficace, mais je ne peux m'empêcher d'être dubitatif quant à la démarche faussement nuancée qui nous invite en permanence à être du côté de l'accusée. Pas plus que n'adhère à cette structure qui va à l'encontre du genre et qui est tellement inversement systématique qu'elle en devient tout aussi prévisible. Bref, le film n'est pas mauvais, loin de là, mais son dogmatisme et sa prétention me l'ont rendu antipathique.
J'ai assisté à ce film "français" (ou presque). Hyper lent, une pseudo histoire de meurtre/suicide à la mode Agatha Christie merguez à la raclette de la Creuse. Un jeu d'acteur ridicule où le réalisateur a cru que parler Anglais allait rendre le film cool. (Spoiler: Bro, it f***ing sucks!), ça ne prend pas du tout. J'ai fait de mon mieux pour essayer de ne pas décrocher, pour y croire un moment, me dire que ça allait venir mais la lenteur du début du film a eu raison de moi, c'est lentissime... Malgré la pression de ma femme à mes côtés lors de ce visionnage, au bout de 40 minutes à ruminer, j'ai quitté la salle. J'ai payé cher et malgré un prix conséquent dans le pays où je suis, j'ai préféré attendre ma femme (pendant 1h30!!!!) en dehors de la salle, tellement ce film ne présentait aucun intérêt, il s'agit juste d'une nième exception culturelle française à fuir comme la peste. Comment une palme d'or à Cannes a pu être décernée à ce film, grosse question???
Emballement médiatique pour un film de procès dans la veine des true-crime de Netflix. Certes l'actrice allemande est excellente ainsi que l'enfant et le chien, mais le reste du casting très hétéroclite est plus fragile, surtout les acteurs masculins. Beaucoup d'invraisemblances dans le scénario, dont une résolution WTF avec le vomi du chien! Autre incongruité, l'enfant qui assiste au procès de sa mère dans le public alors qu'il est aussi interrogé comme témoin. La mise en scène du procès comme la plupart des scènes est traitée en champs contre champs classiques, sans inventivité, ni grâce. Reste le thème du couple, dont la vision très noire ne peut que déprimer. Quant on sait que le scénario a été écrit par la réalisatrice et son compagnon, ça fait froid dans le dos...
Depuis quelques années, le cinéma français, et plus particulièrement ses réalisatrices, trustent les lauriers dans les plus grands festivals. Au tour de Justine Triet d'être palmée à Cannes avec Anatomie d'une chute, son meilleur film et aussi le plus ambitieux. Tout en reconnaissant le savoir-faire de la mise en scène et l'intelligence du scénario, une question peut toutefois se poser dans le cas des films de procès : les plus vertigineux sont-ils ceux qui partent de faits réels, comme Saint Omer, par exemple, ou ceux qui ne sont que pure fiction, comme Anatomie d'une chute ? Les premiers aurait-on tendance à déclarer mais tout n'est-il pas finalement lié au talent du ou de la cinéaste ? Anatomie d'une chute dissèque le mécanisme d'un procès, les intentions de la défense, les angles d'attaque de l'accusation, et ce côté documentaire, s'il est convaincant, n'est pas particulièrement neuf, sans vouloir à tout prix convoquer les œuvres de Cayatte, pour comprendre que rendre justice est une entreprise délicate et imparfaite. Plus largement, avec une certaine cruauté, le film montre un couple en crise, tout en laissant au spectateur le soin de décider in fine les torts de l'une et de l'autre et, par conséquent, s"il s'agir d'un suicide, d'un accident, ou d'un crime. Dans ce jeu de la vérité introuvable, les autres membres du foyer concerné ont aussi leur rôle à jouer : le fils malvoyant et un chien très expressif. L'ordonnancement des scènes et l'évolution dramatique sont très habiles mais est-ce que l'ensemble méritait une récompense suprême à Cannes ? C'est en tous cas une façon de rendre hommage à la formidable Sandra Hüller, de retour aux sommets qu'elle avait atteints avec Toni Erdmann.
Je n'ai pas apprécié ce film. J'ai trouvé qu'il s'agissait d'u long, très long, très très long pensum. Aucune émotion. Justine Triet devrait plutôt écrire des romans car les sujets qu'elle traite sont intéressants mais elle filme de manière trop monocorde. Il n'y a pas de rythme. On ne s'attache pas aux personnages. C'est cérébral et ça manque de chair.
Le personnage principal (Sandra Hüller) parle anglais, ce qui fait que la majorité du film se joue dans cette langue, pourquoi ? Pour obliger le spectateur à lire les sous-titres ? Tout est fait pour rendre le film antipathique : image dégueu, filmé sans aucune imagination, on se croirait dans un documentaire ou un téléfilm M6, absence de musique (sauf une ritournelle massacrée au piano), un scénario qui s’enlise, se noie dans l’anecdote (deux heures et demi!), des acteurs transparents (sauf le procureur, on avait envie qu’il s’attaque au film lui-même). L’ennui s’impose, le malaise aussi, aucun enjeu ne ressort de cette histoire qui nous reste extérieure. L’Anatomie d’une chute est le prototype du film français assomant : du cinéma qui refuse absolument tout ce qui fait la séduction du cinéma, pour montrer la «vérité vraie, sans fioritures». On a même droit à un gros plan sur du vomi, sans aucune justification narrative, encore moins cinématographique. Et cette manie des zooms lents sur les visages, genre «moi je fais du cinéma psychologique»… Au secours. Plus d’infos culture sur mon Instagram "Les sorties de Philippe"
Quelle déception. Comment ce film a t'il pu avoir une palme d'or ? Ce questionnement justifie ma note dure, je le conçois car le jeu des acteurs est bon, très bon. Mais Cela traîne en longueur, surtout la première partie, des plans sont inutiles, l'histoire reste banale (un fait divers...). Le film démarre réellement dans le prétoire.... d'ailleurs, il aurait été plus fort de démarrer le film directement au procès et faire des parenthèses vers le passé au lieu d'avoir un simple traitement linéaire chronologique qui amène l'ennui.... Bref construire le film autrement avec les mêmes scènes. La scène de l'enregistrement de la dispute et le témoignage final du petit garçon sont forts.... mais de là à donner la palme d'or.... non. Définitivement.
Long long long ça emballera peut être certains mais ça n'a pas été mon cas . Je n'y ai rien trouvé d'une palme d'or censée marquer les esprits . Vraiment une enquête quelconque ! Même capitaine Marleau est plus intéressant et de loin ... tant mieux pour elle :))
A vrai dire, je m'attendais à mieux. Quasiment tous les articles de presse sont dithyrambiques concernant ce film assez injustement. "Anatomie d'une chute" est loin d'être mauvais mais ce n'est pas non plus un chef-d'œuvre. La partie centrale, soit celle du procès, est terriblement conventionnelle. Rien de notable ne distingue vraiment Justine Triet d'autres bons réalisateurs dans cette scène judiciaire. Rien de plus, rien de moins. Tout ce qui tourne autour du procès est plus intéressant car la réalisatrice parvient à se pencher de manière plus pertinente sur la réaction et l'individualité de ses personnages. Après l'accumulation d'un certain nombre de palmes très contestables, je commence à sérieusement me poser des questions sur l'objectivité des différents jurys. J'ai la désagréable impression que le style des réalisateurs est de plus en plus mis au placard au profit d'une pseudo mode, celle du film dont les principales qualités sont de s'inscrire dans son époque et de ne pas posséder une signification trop complexe. Pourquoi "Titane" et non "France" ? Pourquoi "Sans filtre" et non "Leïla et ses frères" ? Pourquoi "Anatomie d'une chute" et non "Les Herbes sèches" ? Des choix que je n'explique plus...