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Plume231
3 919 abonnés
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2,0
Publiée le 10 août 2012
J'ai vu la version de près de quatre heures et demie et en toute franchise j'ai trouvé le temps long alors quand on sait que celle qui est la plus complète dure près de 9 heures... Abel Gance est certainement un des plus grands techniciens de l'Histoire du cinéma et pour ce qui est de filmer les trains, les rails et même un accident de chemin de fer, il était imbattable. Et les instants où il emploie un montage frénétique sont puissants. Mais le scénario, qui utilise lourdement des métaphores de la mythologie grecque et de la Bible, est ultra-mélodramatique, en rien sauver par son nombre très réduit de rebondissements prévisibles et usant de simplismes sur une durée d'ensemble très longue, et par une interprétation souvent outrée. S'il est techniquement impressionnant, scénaristiquement et narrativement "La Roue" est un ensemble peu digeste.
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4,0
Publiée le 22 octobre 2009
Drame populiste dont l'argument de dèpart est le suivant: un mècanicien de locomotive est en proie à une passion amoureuse inavouable pour sa fille adoptive, passion qui est par ailleurs, partagèe par son propre fils! A partir de ce scènario très mèlodramatique, Gance sait dèpasser l'anecdote, pour dècrire de façon très rèaliste le milieu des cheminots et faire une analyse psychologique fouillèe de son personnage! De plus, l'oeuvre est marquèe par un lyrisme, qui est la caractèristique principale de ce metteur en scène, l'un de nos plus grands poètes èpiques! Un rèfèrence novatrice des annèes 20...
La Roue emporte tout sur son passage. Mise en scène avec un colossal talent par le grand Abel Gance, c'est une oeuvre tout à fait représentative du maître, éblouissante tragédie qui puise des sources mythologiques pour mieux faire apparaître le lyrisme des situations. Spectaculaire, inventif, un drame entier, riche et fulgurant.
Vu la version longue longue plus de 7heures!...Vraiment intéressant de voir comme Abel Gance expérimente différentes techniques d'effets cinématographiques vraiment innovantes à l'époque . les images sont magnifiques . Je n'ai pas accroché à l'acteur principal sisif si peu sympathique ce qui rend le film long très long dommage... Il aurait mieux valu que le personnage principal soit Norma!! Néanmoins quelques beaux moments christiques! Et chapeau bas pour le travail que cela a du représenter.
4h33, telle est la durée maximale connue à ce jour pour La roue (1923). Après restauration et reconstitution, ce film réalisé par Abel Gance frôle les 7 heures (6h53) et s’étend sur un prélude et quatre « époques ». Le travail de restauration titanesque mené pendant cinq ans est à la démesure de l’ampleur d’un film-monstre annonciateur du Napoléon vu par Abel Gance réalisé quatre ans plus tard par le cinéaste français. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/2019/10/28/la-roue/
Monument filmique de sept heures superbement restauré retraçant le destin tragique de Sisif, cheminot du PLM. La Roue c’est celle du destin mais aussi celle des locomotives. On est surpris par la qualité photo et la créativité (gros plans, géométries de l’image) de ce film dont Jean Cocteau disait, « il y a le cinéma d'avant et après La Roue, comme il y a la peinture d'avant et après Picasso. » C’est aussi un reportage sur un milieu, une époque. Le scénario de qualité aux deux premières époques atteint son paroxysme à la troisième et devient plus ronronnant par la suite. Et puis il y a la musique d’Honegger ou des compositeurs qu’il a sollicités pour la BO : Fauré, Berlioz, D.Milhaud pour ne citer que ceux-là, formidablement ré-interprétée par l’orchestre symphonique de Berlin.
Véritable cinéaste d'avant-garde, Abel Gance, à peine trente ans après l'invention du cinéma, prouve qu'il avait déjà compris énormément dans le fonctionnement du cinéma! A ne pas manquer!