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this is my movies
714 abonnés
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3,5
Publiée le 3 septembre 2018
Bon, ça ne m'arrive pas souvent, mais j'avais un peu vu venir le fin mot de l'histoire. Restait donc à connaître le pourquoi, et je dois dire que là, c'était un peu plus recherché. Mais tout de même, ce dernier film US du grand F. Lang reste d'un sacré bon niveau, avec donc un D. Andrews plutôt bon, face à J. Fontaine. Mise en scène nickel, belles lumières, maîtrise de la narration, c'est donc du cousu main et un solide polar. Mais voilà, le film reste moyennement palpitant, malgré une bonne dose de rebondissements et quelques bonnes idées. Solide et classique, à défaut d'être réellement grandiose et virtuose.
Le film démarre plutôt bien. On s'attend à un vif réquisitoire contre la peine de mort qui aurait fait du scénario un chef-d’œuvre du genre; mais on est déçu au moment où l'on découvre que le but de l'auteur était tout autre chose, surtout que le réalisateur ne fait rien pour nous y préparer, ce qui fait qu'on se heurte à un dénouement, disons-le, un peu tiré par les cheveux, et d'ailleurs bien suggéré par le titre français du film.
Un petit Fritz Lang de derrière les fagots avec le toujours préposé aux films noirs Dana Andrews. Le principe est alambiqué ; un futur gendre et son beau-père magnat de presse, farouche opposant à la peine de mort décident de faire accuser le premier (Dana Andrews) d’un meurtre en fabriquant des fausses preuves qu’ils sortiront après le verdict pour prouver que la justice est faillible. Bien sûr le plan savamment monté ne se déroulera pas comme prévu et au final ce montage un peu macabre aura entraîné le pauvre Andrews dans la voie criminelle pour préserver sa réputation avant d’épouser la toujours fragile mais sublime Joan Fontaine. Le film repose beaucoup sur le suspense et les retournements de situations. Le tout est parfaitement maîtrisé et interprété mais sans grand génie. Très solide malgré tout.
Sorti en 1956, "L'invraisemblable vérité" est le dernier film Américain de Fritz Lang, qui ne réalisera plus que trois films par la suite en Allemagne jusqu'en 1960 et de s'éteindre 16 ans après... Pour ce film, il nous fait suivre une combine entre un journaliste et son rédacteur, faisant passer le journaliste pour un assassin avec pour but de montrer les risques de la condamnation à mort.
Pour une dernière américaine, c'est une belle réussite, construite autour d'un scénario extrêmement bien ficelé et écrit, dont les rebondissements sont aussi convaincant qu'imprévisible, une maitrise du suspense et une mise en scène virtuose. Les personnages sont très bien écrit et il sait les rendre intéréssant tout comme leurs enjeux et leurs luttes contre le destin. Côté interprétation, Dana Andrews est excellent et la très classe et distingué Joan Fontaine lui donne très bien la réplique.
Bref, un film qui clôt bien la carrière Américaine de Lang, très bien mis en scène et interprétés où il laisse planer le mystère de bout en bout.
L'idée de base plutôt intéressante et reprise dans la vie de David Gale reste néanmoins paresseusement développée, de l'engagement du héros pas vraiment convaincante jusqu'au coup de théâtre final un peu trop inattendu pour être efficace.
Bonne mise en scène, des acteurs de qualités mais un scénario qui comporte pas mal de facilité. Le noeud de l'intrigue (spoiler: un écrivain se fait accusé de meurtre pour prouver qu'un innocent peut être envoyer à la chaise électrique ) est un peu tirez par les cheveux, mais cela permet de faire plusieurs coup de théâtre assez malins.
Peut-on faire condamner à mort un innocent? Un excellent Fritz Lang qui nous tiens en haleine jusqu'au dénouement, grâce à une maîtrise absolue de son sujet.
Un thriller qui part d'une très bonne idée mais qui tombe dans la facilité et qui déçoit par son final. Un drame un peu simple, pas assez diabolique et tordu. C'est dommage car le film aurait pu être bien pu fort avec une autre fin !!
La première partie était assez réussit,la deuxième moins à cause d'un scénario assez ambigüe,cependant la mise en scène de Fritz Lang est assez surprenante,comment traiter une histoire de faux coupable comme celui d'un journaliste écrivain qui va ce faire passer pour un comdamné à mort en maquillant avec son associé,son futur beau-père un crime dont soit disant qu'il n'aurait pas commis en fabriquant des fausses preuves contre un procureur intègre sur le système judiciaire,mais c'est après la deuxième partie que le scenario devient difficile à croire avec des passages invraisemblable comme celui cispoiler: la mort de son futur beau-père tué accidentellement en voulant arrêter le système judiciaire contre le procureur et empêcher son ami complice comme lui vers la chaise électrique. . C'était le dernier film hollywoodien de Lang,après cela il tournera uniquement en Europe. Un remake fut réalisé en 2009 "Présumé coupable" de Peter Hyams moins riche que celui de Lang.
Dernier film américain de Lang, et grand film. Le maitre allemand atteint ici le paroxysme de son sens de l'épure; il montre que la mise en scène n'est pas affaire que d'effets chocs ou de cadrages expressionnistes, mais bien de sens du rythme, de découpage et de choix des plans. Tout est donc parfaitement réglé et huilé dans cette œuvre noire qui joue constamment avec les sentiments et les inclinations du spectateur. Aucun confort ne lui est offert, et tout ce qu'il croira se trouvera remis en cause au plan suivant,à l'image du twist final. Les films contre la peine de mort sont souvent des œuvres humanistes. Ici, Lang la dénonce tout en poursuivant inlassablement son exploration de la noirceur au cœur de l'homme. Il n'est pas ambigu, juste pessimiste comme jamais, au point de quitter définitivement Hollywood après la sortie du film.
Mon premier Friz Lang, et j'avoue que je m'attendais à mieux vu sa réputation. Après quelques renseignements j'ai compris que ce n'est pas son meilleur film, ça rassure quand même car on voit dans la mise en scène épurée mais efficace qu'il y a quelque chose. "L'invraisemblable vérité" se regarde facilement, notament grâce à un superbe photo et un twist final excellent. On peut regreter aussi un certain manque de questionnement sur la pene de mort, thème central du film. Chacun aura sa position la dessus, verra ce qu'il veut voir, mais au final "l'invraisemblable vérité" prend peu de risques là dessus. La reflexion sur les dérives de la justice est bien plus interessante.
Une histoire assez invraisemblable par moment même si l'on comprend les véritables motifs de Tom Garrett avec la révélation finale assez surprenante. L'Invraisemblable vérité est le dernier film américain de Lang et pas le plus réussi de sa période hollywoodienne d'ailleurs comme l'ensemble de cette période L'Invraisemblable vérité m'a moyennement convaincu (peu de suspense finalement) et si parmi ses films américains il y a sans conteste de grands films cependant le vrai génie de Lang fut surtout frappant durant sa période allemande.
Ce n'est pas mon Lang préféré et j'ai même du mal à reconnaître sa mise en scène. Elle manque de grands moments. C'est évidemment très bien réalisé,superbement maîtrisé mais avec des comédiens moyens surtout Dana Andrews et Joan Fontaine, ce qui est le comble pour des personnages vedettes. C'est un film fait sur toute une série d'invraisemblance (le titre français est pour une fois remarquable) et qui se termine de façon illogique mais il est si passionnant que tout passe. Un gros reproche cependant; c'est que rien,mais strictement rien dans le jeu de Tom Garrett ne permette d'entrevoir la vérité. Le coup de fil anonyme du départ étant bien trop escamoté. Aux visions suivantes, notre regard devient forcement différent mais moins indulgent, car si nous comprenons bien mieux ce qu'à voulu faire Lang, nous montrer le mauvais coté du monde dans lequel se passe cette sinistre histoire, en choisissant un style si épuré qu'il en devient terne,nous pouvons lui en vouloir de gâcher ainsi son talent. Heureusement qu'il le retrouvera plus vif que jamais dans ''le tigre du Bengale''. Lang est un immense metteur en scène et ne pas voir Metropolis, M le maudit, Moonfleet, Cape et poignard et Règlement de comptes est un non sens (sauf si impossibilité) pour tout cinéphile digne de ce nom. Dans l' ''Invraisemblable vérité'' tout le coté romantique de Lang a disparu et j'ai l'impression qu'il n'a jamais cherché à sortir du carcan du scénario ce qui donne un film aussi glacé que les baisers échangés entre Tom et Susan.
Aidé par un scénario brillant, Fritz Lang signe ici un très grand film au sujet fort rempli de rebondissements jusqu'au final, génial. La mise en scène du cinéaste est toujours aussi parfaite et Dana Andrews est excellent.