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    Le Port de l'angoisse
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    89 critiques spectateurs

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    CH1218
    CH1218

    200 abonnés 2 879 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 novembre 2015
    Malgré son statut et le fait qu’il fit entrer le couple Lauren Bacall-Humphrey Bogart dans la légende aussi bien sur le plan cinématographique que privé, « le Port de l’Angoisse » ne m’a pas enthousiasmé pour autant. Cette réprobation vient assurément d’un scénario qui a du mal à démarrer et ne parvient jamais véritablement à décoller. Par contre, la mise en scène d’Howard Hawks est bonne, soutenue par une photographie noir-blanc éclatante.
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 510 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juin 2015
    Le port de l'angoisse est un vieux film en N&B avec au moins un acteur de légende, le très célèbre Humphrey Bogart et la non moins fameuse Lauren Bacall. Bien sur les décors sont un peu poussiéreux par rapport à ce qu'on peut voir de nos jours, mais c'est rattrapé par un certain rythme même si les scènes sont jouées à l'ancienne, un peu figées quoi. On ne s'ennuie pas donc. Ce film est devenu un classique et ressemble d'ailleurs à Casablanca d'une certaine manière, on y retrouve pas mal de points communs. Une mention spécial à la chanson Hong Kong Blues. Et une un peu moins spéciale pour les talents de chanteur de L. Bacall que je n'ai apprécié qu'à moitié.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 625 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 mai 2015
    1942 en Martinique où les Vichystes traquent les Gaullistes partisans de la France libre, un américain organise des sorties pêche à l’espadon pour de riches compatriotes. Il prend bien garde de se tenir à l’écart de ce conflit et pense avant tout à ses affaires. Les Etats-Unis n’entreront en guerre que dans l’hiver de cette même année après avoir subi une attaque sur leur propre sol à Pearl Harbor. Le parallèle entre l’Histoire et Harry le pêcheur gêna un peu aux entournures la commission de censure. En effet Harry à l’image de son pays n’a que faire du conflit tant qu’il est propice à ses affaires ; Harry à l’image de son pays prendra part lorsque ses propres intérêts seront attaqués. Après cet aparté, le cœur du film n’est pas cette intrigue assez basique de film noir. Tiré d’un roman très médiocre aux dires de son auteur, Ernest Hemingway ; William Faulkner, grand auteur en devenir quant à lui, en tira un scénario librement adapté très efficace. Le décor est planté avec une dream team aux commandes : Hemingway-Faulkner-Hawks. Ce dernier est la figure emblématique de l’Hollywood de l’époque et un des rares à s’illustrer dans tous les genres cinématographiques : film noir (« Le grand sommeil »), western (« Rio Bravo »), la comédie (« Les hommes préfèrent les blondes ») ;…
    Pour ce projet, Howard Hawks manie son intrigue comme un simple prétexte à montrer un coup de foudre, la naissance d’une passion amoureuse. Le grand travail en amont du film de Hawks fût de trouver son interprète féminine avec cette inconnue : « Est-ce que tu crois qu'on pourrait créer un personnage féminin qui soit insolent, aussi insolent que Bogart, qui insulte les gens, qui le fasse en riant, et arriver à ce que le public aime ça ? ». Et là, il découvrit celle qui devint « The Look » ; Lauren Bacall. Débutante, la petite Newyorkaise de 19 ans, éclabousse l’écran dès sa première apparition sur la pellicule. Adossée à l’encadrement de la porte de chambre de Bogart, le menton baissé mais le regard, frondeur et aguicheur, levé vers celui qui deviendra son futur époux, elle fait craquer son allumette… Et pas que l’allumette, c’est le vieux loup froid et ténébreux de Bogart qui craque au même instant. Rare au cinéma, c’est le début d’une passion amoureuse qui est filmé dans cette fiction et çà transparaît tellement à l’écran que même 70 ans après, le spectateur est contaminé par ce bonheur palpable. Eloge de la décontraction, pour sûr, Hawks les laissa bien souvent improviser, l’histoire de personnages de cinéma a tellement si peu souvent collé avec ce que vivait au même moment leurs interprètes. Nouvelle forme de femme fatale, Lauren Baccal est magnifique et dire que c’est sa timidité et son angoisse qui l’ont poussé à avoir ce regard si particulier devenu mythique. A cela on ajoute sa voix rauque si particulière ; a star is born.
    Et puis quelle délectation d’entendre ces échanges verbaux emplis de sous entendus, épicés à souhait et balancés avec tant de naturel. Ce couple mythique, Bogart-Baccal, crève l’écran mais pas au point d’évincer des seconds rôles qui tiennent une vraie place dans le film. A ces seconds rôles, on peut même ajouter la cigarette qui pour moi est réellement le troisième personnage incontournable du film. Beaucoup comparent aussi ce film à un sous « Casablanca » et Bogart déjà de la partie avec Ingrid Bergman sur ce dernier avait plaisir de dire que ce n’était pas faux mais là les personnages ne songent guère au passé et l’avenir les tourmente peu. Et c’est tellement vrai ; la définition de la passion amoureuse. A part Bogart qui est des deux films, d’autres points communs entre ces deux chefs d’œuvre : la place du pianiste de jazz y est aussi importante avec de belles chansons entonnées par Baccal, le film noir autour de Vichy,…
    Enfin la réalisation d’Hawks est assez classique avec une caméra souvent fixe, mais l’alternance de plans serrés et rapprochés ainsi que le montage incisif et tendu feront le travail. Les scènes d’action en sont un bel exemple. Le tout offre des plans inoubliables par leur composition magnifiée et par un gros travail sur la lumière.
    Malgré ses défauts, un film à savourer sans modération…
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mai 2015
    Merveilleuse, sublime et envoûtante Lauren Bacall qui, pour sa première apparition à l'écran et sa rencontre artistique et amoureuse avec Humphrey Bogart dans ce film mythique de Howard Hawks, crève l'écran. L'érotisme et la sensualité qui se dégagent de son personnage sont orchestrés avec un succès total. Sur un scénario de William Faulkner, d'après un roman d'Ernest Hemingway, ce long-métrage qui se déroule en Martinique pendant le Seconde Guerre mondiale trouve un subtil équilibre entre film d'amour et d'action. Une réussite totale.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    274 abonnés 2 878 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mai 2015
    Sans être un chef-d’œuvre, le Port de l'Angoisse est un bon drame, avec des acteurs très impliqués, évoquant avec subtilité et précision les temps troubles qui ont suivi les premières semaines de la guerre. Des personnages en perdition qui se cherchent un port d'attache ou un idéal (c'est selon) dans un cadre un peu irréel, mais avec la menace d'un danger qui plane autour d'eux: voilà la substance de ce film, dont le style un peu suranné fait qu'il a sans doute un peu perdu de sa force évocatrice, même si la débutante Lauren Bacall imprime la rétine comme personne.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 5 mai 2015
    Malgré une intrigue modeste, ce classique du cinéma marque la première apparition du couple mythique Bacall-Bogart. Jeux de regards, silences éloquents, la performance des deux protagonistes au travers de leur relation est fabuleuse : en ça réside tout le charme de l'œuvre. En outre, quelques imperfections viennent affaiblir un scénario plutôt bien construit.
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    42 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 avril 2015
    Le Port de l'Angoisse partage beaucoup de points communs avec Casablanca, sorti deux ans plus tôt. Le contexte de l'histoire est le même (la France sous le régime de Vichy) et les deux films partagent le thème de la résistance. On retrouve également comme acteur principal Humphrey Bogart dans le même rôle d'homme froid ayant un bon fond. Toutefois l'oeuvre de Hawks ne possède ni le grandiose ni la portée des scènes de l'oeuvre de Curtiz. Dans l'ensemble l'intrigue est assez plate, on ne ressent pas les enjeux des résistants dont on sait au final peu de chose. Les hommes de la Gestapo auraient pu paraître dangereux mais il sont montrés sous un angle légèrement comique, brisant ainsi la menace qu'il représentent. Le réel intérêt du film repose sur le couple Bogart/Bacall. Leur idylle n'a en soit rien d'extraordinaire, mais il faut les voir s'envoyer des répliques du tac au tac ! Ces échanges verbaux sont fait avec beaucoup de désinvolture, comme si tout cela n'était qu'un jeu pour eux. Et puis Bacall crève l'écran dans ce rôle de femme fatale ! Le Port de l'Angoisse est un film correct mais qui n'a rien de flamboyant dans son déroulement, c'est peut-être pour cela qu'Hemingway était réticent à l'adaptation de ce qu'il considère comme son pire roman.
    Kloden
    Kloden

    125 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mars 2015
    Un classique, comme pas mal de films d'Howard Hawks. Si le scénario d'Hemingway et Faulkner n'est pas trépidant, c'est qu'il laisse toute la place aux personnages, et à son duo mythique. Humphrey Bogart déroule sa classe avec facilité. Lauren Bacall, qui l'a rencontrée à l'occasion du tournage, lui répond du tac au tac. Cette voix rauque, ce regard si plein de sensualité font toujours de l'effet, même soixante-neuf ans plus tard. Ces deux personnages étonnants de désinvolture construisent à eux seuls Le Port de l'angoisse, comme souvent avec les films de l'époque, et c'est d'eux qu'émerge ce soupçon de mélancolie qui donne au film son cachet. Tout ça avec en toile de fond l'organisation de la résistance à Fort-de-France, univers unique au cinéma. Un divertissement qui ne se démode pas.
    Alexarod
    Alexarod

    280 abonnés 1 867 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 décembre 2014
    Certains disent "un sous Casablanca avec une histoire différente", je les rejoins. Certes c'est un peu méchant, Casablanca est culte et très bien fait, on ne peut réussir tout le temps. Néanmoins, pas mal de similitudes entre ces deux films, sur le registre de l'émotion, de la façon de jouer (surtout Bogart), dans l'image ou la trame. Bien sur c'est de qualité, mais trop connu pour plaire autant que son prédécesseur.
    Par contre on a une ambiance sombre bien retranscrite, de bons acteurs, une musique qui contribue à l'atmosphère, des dialogues justes, une trame connue donc, une histoire qui l'est aussi mais réserve des surprises intéressantes... pas mal d'ingrédients d'un bon long métrage (ce que c'est). Oui mais...
    Mais on s'ennuie un peu par moments, les longueurs ne sont pas étrangères à ce fait, le rythme lent non plus, et le fait que Lauren Bacall se mette à jouer comme Bogart n'arrange rien : 2 acteurs désinvoltes, cyniques et qui mettent le masque ça ne soulève pas les foules, si on rajoute que les seconds rôles et autres figurants ne sont pas tops on a du mal à se passionner. Enfin le vieux marin avec son histoire d'abeille morte m'a royalement ennuyé ; si encore ça amenait quelque chose mais non.
    M'enfin bref comme disait Gaston, cela reste un film culte et connu, 1ère apparition de Lauren Bacall qui formera un couple avec Bogart, pour de bonnes réussites cinématographiques, autant ne pas bouder son plaisir, vu les films actuels on trouvera bien mieux là.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 25 novembre 2014
    le film d'une rencontre,
    et quelle rencontre !!!
    Bacall et Bogart,

    on a presque l'impression
    que le scénario passe
    au second plan
    tellement
    on est sous l'influence
    de ces deux aimants,
    qui captent totalement l'attention,
    et jouent avec une complicité
    qui va en s'accroissant.
     Kurosawa
    Kurosawa

    583 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 novembre 2014
    Comme la plupart des polars ou films noirs de l'époque, "To Have and Have not" ne va pas me marquer. Il faut dire que le film démarre très lentement, avec trois premiers quarts d'heure mollassons et d'un humour désuet et lassant. La suite est d'un autre niveau, plus nerveuse et où Hawks a l'intelligence de faire communiquer le duo Bogart-Bacall plus par des regards que par des mots, et renforce ainsi le charme de leur relation. Le célèbre couple est d'ailleurs le plus grand atout de ce film handicapé par une intrigue peu intéressante. Les acteurs l'emportent donc sur le peu d'enjeux.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 septembre 2014
    Incroyable, car il n'y a qu'une légère intrigue, ce film repose sur le travail des comédiens ! Formidable ??
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    396 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 août 2014
    Sortez vos clopes, allumez vos briquets, revoilà Humprey ... J'avais été enthousiasmé par ce type dans "Casablanca" et "Le Port de l'Angoisse" me ressert une dose de ce ô combien charismatique acteur hollywoodien, occasion aussi de saluer la disparition à 89 ans de son ex compagne à l'écran comme à la ville Lauren Bacall qui signe là son premier rôle au cinéma.

    Le projet de ce film à retenu mon attention, la légende voudrait qu'il soit parti d'un pari entre le réalisateur Howard Hawks et son ami le célèbre écrivain Ernest Hemingway lors d'une partie de pêche avec comme défi d'adapter son plus "mauvais" roman ("To Have and Havé Not"), qu'à cela ne tienne ...
    Le film sort en 1944, il place l'action quatre ans plus tôt en pleine seconde guerre mondiale à Fort de France en Martinique sous le régime de Vichy, Harry (Humprey Bogart) un capitaine de bateau de pêche au caractère cyniquement bien trempé se voit contraint d'accepter de prêter son navire à la Résistance Française, il va se retrouver embarqué dans une mission à des fins politiques qu'il n'avait pas envisagé. Et au milieu de tout cela il va faire la rencontre de la mystérieuse et charmante Marie (Lauren Bacall).
    Un polar en soit plutôt captivant, on constate beaucoup de correspondances avec "Casablanca" (le contexte, le territoire français d'outre mer, des points de scénario, le rôle de Bogart, le pianiste, etc ...), mais avec une fin plus heureuse que dans le film de Curtiz. Ce qui retient clairement l'attention c'est ce jeu de séduction pétillant entre Gogart et Bacall, avec au passage certaines répliques excellentes et malicieuses, l'actrice débutante montre déjà un talent et un charme débordant, elle rayonne, on comprend aisément pourquoi le grand Humprey soit tombé raide dingue d'elle, un couple mythique est né durant ce tournage et ce film.
    Le rythme se retrouve par moment affaiblie par un scénario manquant parfois de consistance mais qui reste tout à fait acceptable, le climax entre Harry et l'inspecteur Renard viendra redonner un excellent souffle au film, mais un peu tardivement, dommage. Mais globalement l'œuvre est maîtrisée par Hawks, il joue habilement des codes du polar avec l'aide de son duo d'interprètes parfaitement mis en scène, à défaut de disposer d'une histoire réellement captivante de bout en bout.

    "Le Port de l'Angoisse" est un très bon film, l'occasion de passer un savoureux moment de cinéma ainsi que de voir émerger ce couple charismatique et attachant, le tout avec un paquet de clopes et un cendar pas trop loin.
    Bardon de Kater
    Bardon de Kater

    14 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 juillet 2014
    Un scénario mal maîtrisé, des éléments de l'histoire laissé en plan, un personnage secondaire inutile et débile (Walter Bernam), une musique moche. Bref c'est du Hawks
    Skipper Mike
    Skipper Mike

    85 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 juin 2014
    Je n’aurais jamais pensé à la façon dont s’est exercée la Résistance française en Martinique ; l’histoire du "Port de l’Angoisse" est donc particulièrement originale est intéressante à suivre. Howard Hawks la met en scène avec talent, magnifiant avec la même élégance une dangereuse croisière nocturne qu’une scène de chant ou de séduction. L’atmosphère de Fort-de-France est moite à souhait, mais elle contraste avec la tension associée à l’oppression du gouvernement de Vichy. En effet, l’hôtel provoque une impression de désinvolture, confirmée par le couple Lauren Bacall / Humphrey Bogart, qui aligne les bons mots et les répliques cinglantes. Cette opposition entre confort bourgeois et désir d’aventure est l’un des délices d’un film qui regorge de charme.
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