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    Le Port de l'angoisse
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    4,0
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    89 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 septembre 2014
    Incroyable, car il n'y a qu'une légère intrigue, ce film repose sur le travail des comédiens ! Formidable ??
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 29 août 2010
    Je me suis un peu ennuyé au début, mais la deuxième partie du film est plus intéressante, ça bouge un peu plus. Les personnages sont sympathiques, surtout Eddie, magistral.
    ClashDoherty
    ClashDoherty

    228 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 août 2008
    Adaptation remarquable d'un roman d'Hemmingway ("To Have And Have Not"), "Le Port de l'Angoisse" est un sommet du cinéma américain des années 40, avec un duo d'acteurs épatant (Bogart/Baccall, tout de même !), et une réalisation soignée. Un film anthologique, tout simplement.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 13 août 2008
    Le Port de l'angoisse, Hawks, Bogart, Bacall, Hemingway, Faulkner, tout cela est bien impressionnant mais le résultat fait peine à voir. Déjà, les décors dignes de "au théatre ce soir" pour un film d'aventures se passant en Martinique avec des scènes en haute mer n'aident pas à prendre cette histoire très au sérieux pour le moins. Le film me fait penser justement à du "boulevard", des portes qui claquent, des bons mots, un vaudeville avec en toile de fond la seconde guerre mondiale. Tout est feint comme dans le mauvais hollywood, scénario indigent, faux suspense, simplification de l'Histoire, exotisme facile, méchants de pacotille, je ne sauverai que l'apparition (bien qu'improbable) et la partition (avec de bons dialogues) de lauren bacall et quelques morceaux de musique.
    Les grands classiques sont indémodables, pas ce film qui ne doit sa renomée qu'au couple Bogart Bacall.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 août 2012
    Howard Hawks a l'habitude de signer des œuvres magistrales empreintes d'une certaine rigueur morale. C'est un peu le cas pour "Le port de l'angoisse " où Humphrey Bogart interprète un patron de pêche à la fois simple et complexe. Simple, parce qu'il ne s'encombre pas de principes, interlocuteur au franc-parler, il ne reste pas dans l'indécision. Complexe car misogyne et amoureux des femmes, honnête mais intéressé par l'argent, indifférent à la situation politique de la Martinique puis soudainement enclin à aider la résistance française. Le film est essentiellement dominé par le duo Humphrey Bogart et la séduisante Lauren Bacall, dont ce fut le premier rôle à l'écran. Lauren Bacall crève l'écran malgré son jeune âge (20 ans). D'ailleurs, la rencontre entre les deux acteurs se conclura par un mariage l'année suivante du tournage en 1945 pour former le couple mythique que l'on connaît jusqu'au décès de Bogart en 1957.
    Ce thriller est un vrai film de ciné-club à poursuivre par un débat contradictoire entre spectateurs. Il me laisse une impression mitigée pour les raisons ci-après. D'abord, il contient quelques invraisemblances : Morgan fumant une cigarette au pied du lit du blessé dont il vient d'extraire la balle, le même qui jette son mégot par terre aux pieds de Mme de Bursac lorsque Marie Browning amène le petit déjeuner dans la cave, le béret ridicule du capitaine de police "Gras Double" (joué par Dan Seymour), l'accent américain de ceux qui parlent français. Ensuite, il possède quelques aspects négatifs : la faiblesse du scénario, les décors au rabais, une fin tronquée. Enfin, il démontre des atouts incontestables : la confrontation du couple mythique Bogart-Bacall, le jeu humoristique du facétieux Walter Brennan, l'excellent pianiste et chanteur Cricket (Hoagy Carmichael), les répliques cinglantes et inoubliables de Lauren Bacall, l'exceptionnelle présence et le charisme de Bogart
    Max Rss
    Max Rss

    198 abonnés 1 767 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mars 2019
    Contrairement à d'autres films antérieurs, de la même époque ou postérieurs et mettant en vedette un duo glamour, ce "Port de l'angoisse" a quand même le mérite de proposer une histoire. Même si celle-ci ne s'embarrasse pas d'originalité et comporte des trous d'airs, elle existe. Elle est là. Au cinéma, il y a quelque chose de terrible: le temps met des coups de vieux de manière aléatoire. Certains films ramassent, d'autres non. Et celui d'Hawks ramasse. Que cela a vieilli. Que cela a pris du plomb dans l'aile. Avec le temps, deux défauts apparaissent nettement: le film est bavard. Il faut supporter bon nombre de scènes où ça piaille beaucoup. Certes, les actes suivent, mais quand même. Et le deuxième, le tandem Bogart/Bacall a de plus en plus de mal à cacher les lacunes d'un film quelque peu surfait. Pour l'instant, ça tient. Le cordon n'est plus robuste, mais ça tient. Pour combien de temps encore ?
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 209 abonnés 7 512 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 novembre 2010
    Un loup de mer est engagé contre son gré dans la Résistance à la Martinique, nous sommes en 1942.
    Sur cette courte trame, Howard Hawks (Rio Bravo - 1959) va nous emmener au cœur d’un thriller alliant à la fois, le suspens, l’aventure et le romantisme sur fond de guerre. De tels ingrédients, maniés par un réalisateur hors pair, font de ce film un chef d’œuvre. Grâce à son histoire et surtout, son acteur principal : Humphrey Bogart (que l’on a pu voir en tête d’affiche quelques années plus tôt dans le cultissime Casablanca - 1942), au côté de la sulfureuse Lauren Bacall (Dogville - 2003) qui obtient là son tout premier rôle au cinéma !
    Le Port de l'Angoisse (1945) est une véritable réussite en soi, que ce soit au niveau des trucages lors des séquences en mer ou ne serait ce que pour sa mise en scène.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    238 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 août 2008
    Howard Hawks, reconnu par la postérité comme un des plus illustres cinéastes américains, réussit dans nombre de ses films l’exploit de développer à travers les codes d’un genre, les accointances d’un groupe de personnes. Dans «To have and have not» (USA, 1945), une de ses plus célèbres réalisations pour le fameux couple qu’il formât (Bogart-Bacall), Hawks réussit en empruntant les codes du thriller de guerre à déployer les intrigues intimes. Ce n’est pas tout à fait le rapport grand Histoire-petite histoire qu’il applique à son œuvre. Dans ce type de plan narratif, les échelles d’histoire dialoguent sans jamais profondément communier. «The Longest Day» est le parangon idéal de ce dialogue distant ; en accumulant les petites histoires d’hommes, les trois réalisateurs ne permettent pas aux émotions de chacun de se lier aux évènements du monde. «To have and have not» se déroule au cours de la seconde guerre mondiale alors que Vichy et les nazis tiennent une grande partie de la France sous leurs jougs. En Martinique où une police française veille au respect du gouvernement de Pétain, Harry Morgan (Bogart) loue son bateau pour emmener pêcher ses clients. Sa modestie rustre mais non moins élégante en fait un marin apprécié sur le port. La rencontre des échelles d’histoire s’accomplit lorsque Morgan se voit demandé par un ami français (Marcel Dalio) de venir en aide à la Résistance. Au cours de cette mission aux incidences internationales, dont l’implication politique fera longuement hésiter Morgan, des amitiés se lieront ainsi que des idylles et des jalousies. L’Histoire implique les histoires, et les espaces chez Hawks se rendent propices aux sentiments que les intrigues nouent entre les protagonistes. La contigüité de certains lieux invitent aux rapprochements des cœurs tandis que les étendus des eaux se révèlent prompts à la discorde. Les circonstances de temps (l’Histoire) et de lieux (la configuration des espaces) dictent les comportements.
    Skipper Mike
    Skipper Mike

    85 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 juin 2014
    Je n’aurais jamais pensé à la façon dont s’est exercée la Résistance française en Martinique ; l’histoire du "Port de l’Angoisse" est donc particulièrement originale est intéressante à suivre. Howard Hawks la met en scène avec talent, magnifiant avec la même élégance une dangereuse croisière nocturne qu’une scène de chant ou de séduction. L’atmosphère de Fort-de-France est moite à souhait, mais elle contraste avec la tension associée à l’oppression du gouvernement de Vichy. En effet, l’hôtel provoque une impression de désinvolture, confirmée par le couple Lauren Bacall / Humphrey Bogart, qui aligne les bons mots et les répliques cinglantes. Cette opposition entre confort bourgeois et désir d’aventure est l’un des délices d’un film qui regorge de charme.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Seulement deux critiques pour un film que tout cinéphile devrait compter parmi ses références! La première confrontation de L.Bacall et d'H.Bogart est un régal: jeux de lumières et de regards sont là pour nous ravir... Un couple qui ne passera pas inaperçu... pour notre plus grand bonheur.
    Benjamin A
    Benjamin A

    711 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 avril 2015
    Howard Hawks adapte une nouvelle fois un scénario remanié par Faulkner, d'après "En avoir ou pas" D'Ernest Hemingway. Doté d'un prestigieux casting, on suit Bogart, incarnant un cynique Yankee, vivant en Martinique et se ralliant à la cause de la résistance Française (Une intrigue proche de Casablanca ! Mais le déroulement et le film en seront tout autre). Bogart et Bacall forment un duo intense et l'atmosphère sombre et particulièrement envoutante du film est parfaite. Le scénario est vraiment bien écrit, nous offrant quelques scènes superbes et inattendues, jusqu'à un très bon final. Tout comme les dialogues et particulièrement ceux entre Bogart et Bacall. Une fois de plus Bogart est grandiose et les seconds rôles impeccable. Un très bon film noir, captivant et fascinant.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    752 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 juillet 2010
    Le Port de L'Angoisse est l'un des nombreux chefs d'oeuvres des années 40.
    L'histoire se déroule en 1942, en Martinique. Harry Morgan - Humphrey Bogart - est propriétaire d'un yacht, il doit aider le patron d'un hôtel - Marcel Dalio - à faire rentrer clandestinement un chef de la résistance. D'abord réticent, Harry acceptera car il a un grand besoin d'argent. En effet, il vient de rencontrer une jeune et belle femme Marie - Lauren Bacall - dont il est tombé amoureux, les deux voudront rejoindre l'Amérique. Pour l'aider a cette tache il sera épauler de son ami Eddy - Walter Brennan.
    La mise en scène d'Howard Hawks est vraiment excellente, alors que la photographie en noir et blanc de Sid Hickox rapporte un vrai plus supplémentaire au film. A noter également la belle partition musicale du duo Max Steiner - Franz Waxman.
    Mais bon, ce sont bel et bien les acteurs qui font de ce film une oeuvre mythique. D'abord, le duo Bogart - Bacall fonctionne à merveille, tandis que Walter Brennan dans le rôle de l'ivrogne est vraiment drôle et génial. Marcel Dalio campe un patron d'hôtel vraiment à la hauteur.
    Voilà en tous les cas un des films majeurs du cinéma américain et qui regorge de scènes cultes.
    Voilà donc un long métrage que tous le monde se doit de posseder, c'est un film vraiment admirable et qui mérite largement son statut de classique.
    Une oeuvre a voir et a revoir à volonter.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 2 juillet 2009
    “L’angoisse”, effectivement…
    On se demande convulsivement ce qui a bien pu pousser un surdoué comme Hawks à adapter pour le cinéma cette nouvelle d’Hemingway qui de toute évidence ne tient pas la route (du rhum).
    On s’ennuie ferme devant cette vague histoire sans intérêt.
    Et puis, il y a Bogart et son style robotoïde insupportable, ses rares sourires en cul de poule. Dans Casablanca, Mister smoking-macho-man affublait en permanence Bergman d’un « Kid » particulièrement énervant. Ici, c’est le pompon : Bacall a droit non seulement à du « Kid », mais aussi à du « Junior » et surtout du « Slim »… Bacall quant à elle semble chérir l’expression « I can use… » (a drink, a match…).
    Un peu comme dans les mauvais John Ford, on trouve aussi dans le personnage de Eddy (Walter Brennan) un poivrot soi-disant attendrissant censé humaniser le héros dur à cuire qui l’a pris sous son aile.
    "En avoir ou pas" ? Hawks aurait dû en avoir moins...
    Hotinhere
    Hotinhere

    551 abonnés 4 958 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 décembre 2020
    Un drame passionnel mythique qui mêle aventure, bravoure et romance, sublimé par l'interprétation du couple Lauren Bacall/Humphrey Bogart, tombé amoureux durant le tournage.
    dougray
    dougray

    238 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 février 2016
    Adaptation du célèbre roman d’Hemingway ("En avoir ou pas"), "Le port de l’angoisse" (titre français ridicule) est surtout resté dans la mémoire des cinéphiles comme un film d’Humphrey Bogart et de Lauren Bacall (dont c’est la première apparition sur grand écran), voire un classique dont on retient la scène de la leçon de sifflement ("Vous savez siffler, Steve ? Vous rapprochez vos lèvres comme ça et vous soufflez ! "). si je suis assez dubitatif quant à la postérité de cette seule réplique, je ne peux que comprendre pourquoi le couple de star a totalement phagocyté l’œuvre d’Hemingway auprès du public, tant ils nous subjuguent avec leur numéro parfaitement rôdé. Humphrey Bogart campe, ainsi, un nouveau baroudeur cynique à qui on ne la fait pas mais qui cache un grand cœur derrière cette façade désabusé. Quant à Lauren Bacall, il nous ressort sa panoplie de beauté effrontée (cassant l’image habituelle de la nunuche énamourée) qui, malgré ses élans d’indépendance, tombera sous le charme du héros. On a beau avoir déjà vu leur confrontation ailleurs (voir, par exemple, "Le Grand Sommeil" sorti 2 ans plus tard), on peut difficilement résister au charme de leur relation, tout en retenue et en dialogues acérés. L’ambiance du film est, également, à mettre à son crédit puisqu’il nous propose d’arpenter le port de Fort-de-France sous occupation nazie (ou, plutôt, vichyste)… soit un lieu et une époque inhabituels qui ne sont pas sans rappeler "Casablanca". Malheureusement, "Le Port de l’angoisse" ne parvient pas à hauteur du film de Michael Curtiz et ce pour plusieurs raisons. L’intrigue, tout d’abord, manque un peu de consistance (malgré la présence d’Ernest Hemingway et de William Faulkner au générique) et se repose beaucoup trop sur le talent de son duo vedette. A moins que ce ne soit le rythme du film qui le rende à ce point mollasson… pourtant, la quasi-unité de lieu aurait dû contraindre le réalisateur Howard Hawks à faire preuve d’un peu plus d’audace visuelle ou, à tout le moins, à mettre en exergue la musique. Il semblerait, cependant, qu’il ait préféré multiplier les scènes de chant (avec le chanteur Hoagy Carmichael au piano), ce qui vient ralentir un peu plus encore le rythme et rester très sage, tant avec sa caméra qu’avec sa table de montage. On ne peut qu’être surpris qu’avec un tel sujet et un tel héros, la mise en scène de Hawks manque autant de souffle… comme le rappelle le final qui s’appesantie sur de longues minutes et ne surprend guère (en comparaison, "Casablanca" était une merveille de conclusion). Enfin, les seconds rôles auraient, sans doute, gagné à être un peu mieux écrits ou, à tout le moins, personnalisés. Difficile, en effet de retenir une prestation autre que celle du duo vedette (Dan Seymour en méchant vichyste en prévisible, Marcel Diallo en passeur est transparent, Dolores Moran en tentatrice est trop archétypale…), à part, peut être, l’interprétation embrumé du méconnu Walter Brennan qui campe un acolyte alcoolique touchant dans sa relation avec le héros. "Le Port de l’angoisse" reste, certes, un film intéressant qui aura eu le mérite de faire découvrit l’immense Lauren Bacall mais me paraît un peu trop surcoté par rapport à d’autres chefs d’œuvre de l’époque qui le surpassent de beaucoup !
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