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    L'argent
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    3,2
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    35 critiques spectateurs

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    mazou31
    mazou31

    95 abonnés 1 281 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 décembre 2019
    Dialogues atones dits par des « non-acteurs » qui n’ont pas plus d’importance que les objets filmés en gros plan, essentiellement des billets et des serrures ! Pas d’émotion, pas d’action, pas de psychologie. Un Bresson froid, désespéré,d’une neutralité glacée. Le héros est un assassin monstruueux mais il est aussi la victime démunie d’une société matérialiste où l’argent est omnipotent. Démonstration noire mais un peu simpliste. Un Bresson ch…
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    87 abonnés 1 746 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 février 2018
    Film assez intéressant sur le pouvoir de l'argent et la perte de la raison. Par contre je ne comprends pas l’intérêt pour Bresson d'employer des acteurs non-professionnels. Les scènes sonnent faux et le scénario perd terriblement en intensité
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 janvier 2012
    Un très beau film, très ambitieux et très bien réalisé. La manière dont Bresson filme l'Homme est admirable.
    Cathedrale
    Cathedrale

    86 abonnés 171 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 février 2012
    L'argent se froisse, l'argent se plie, dans les recoins des poches et des sacs à main, il crie. "non, non" "oui, oui". On roule les billets machinalement sans vraiment y croire, l'arnaque, tapit dans un coin sombre d'un coffre vide, attend. Les lignes de texte sont comme ces chiffres que l'on frappe que l'on imprime, à chaud sur les feuilles vertes et grises, 200, 500, pourquoi pas 1000, on recommence. Le pauvre type ère, la bouille ahurie, l'échine courbée, l'alarme sonne, on a été volé. Combien, pour la liberté?
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 070 abonnés 3 968 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 novembre 2010
    C'est peut-être l'un de ses films que j'aime le moins, déjà la couleur et Bresson ça me choque, ça ne va pas trop avec son style de l'épure que j'adore, et l'histoire je l'ai trouvé moins belle et pure que dans pickpocket par exemple, ça reste un beau film, avec des belles idées, des beaux passages, mais ça ne m'a pas parlé outre mesure, et une chose rare pour un Bresson je me suis un peu ennuyé, j'ai pas trouvé ça toujours très juste, ça manquait d'une vérité profonde qui animait les autres films de Bresson.
    Mais ça reste un bon film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 août 2007
    Le plus grand film de tout les temps ... (enfin pour moi)
    ronny1
    ronny1

    36 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 juin 2020
    « L’argent » est le dernier film que réalisa Robert Bresson. La religion catholique enseigne en creux une répulsion vis à vis de l’argent qui imprégna profondément ce réalisateur janséniste. Véhicule de tous les crimes, il est à l’origine et à l’accélération d’une descente meurtrière d’un jeune homme bien comme il faut, qui à son insu, utilisera trois billets dont il ignore que ce sont des faux. Là tout s’effondre : condamné sur un faux témoignage, il perd son emploi. Puis il est pris à nouveau comme complice d’un braquage. Pendant qu’il purge sa peine, sa petite fille meurt et sa femme le quitte. Des faux sentiments. De la littérature russe dont l’absence absolue d’espoir ou de gaité est une caractéristique comme cette nouvelle de Tolstoï « Faux billet » (Dostoïevski, Pouchkine, Gorki ne sont guère moins sombres) le cinéaste gomme presque totalement le cheminement psychologique pour se concentrer sur l’action avec un enchaînement de scènes, évidentes de par leur justesse (les lettres, la relation d’Yvon avec la vieille dame). Malheureusement, et à cause de cela, le film n’a pas la densité requise, la faute à des plans répétitifs pour certains, inutiles pour d’autres, trop longs pour certains autres, malgré son minutage resserré (85’). Depuis que Bresson est passé à la couleur, excepté pour « Le diable probablement », son précèdent film (1977), le montage semble lui échapper, comme la savante construction des plans, si impressionnante dans ses films en noir et blanc. Bresson détestait le théâtre filmé (dont l’utilité est en effet très contestable), et développa face au cinéma traditionnel qu’il méprisait et ne fréquentait guère, un style dépouillé à l’extrême dont seul le choix, humiliant pour la profession, de non acteurs est contestable au vu du résultat de ses derniers films. Néanmoins, les qualités l’emportant sur les réserves, « L’argent » est un film à voir.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 735 abonnés 12 426 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 novembre 2019
    Prèsentè à Cannes en 1983 avec des mouvements divers au Palais des Festivals, "L'argent" restera l'ultime long-mètrage de l'immense Robert Bresson! Librement adaptè du « Faux billet » de Tolstoï, Bresson ne filme ni un fait divers ni un fait de sociètè! Histoire implacable de faux billets et de faux tèmoignage aussi froide qu'austère, aussi violente que lucide! Un simple incident qui aurait pu s'arranger bouleverse la vie d'un livreur qui va connaître ici une spirale infernale en arrivant jusqu'à l'extrême! Pas le meilleur Bresson mais une oeuvre aboutie qui risque quand même d'en rebuter plus d'un! L'incarnation du Mal absolu en somme où tous les personnages du film perdent leur âme à cause de quelques billets de 500 Francs Pascal (le mythique billet que brûle en direct Gainsbourg en 84)...
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 184 abonnés 4 175 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 mai 2023
    En 1983 à 82 ans, Robert Bresson réalise son dernier film. Certains diront son dernier chef d'œuvre. Le cinéaste reconnu de tous pour la rigueur de son art n'en n'a pas moins du mal à financer ses projets. Son adaptation d'un roman de Léon Tolstoï ("Le faux coupon") a pu voir le jour grâce au retour de la gauche au pouvoir qui par l'intermédiaire de Jack Lang commandite FR3 pour produire le film. Pas étonnant dès lors de retrouver Caroline Lang la fille du ministre au générique. Une concession qui a probablement du coûter à Bresson, amoureux inconditionnel de sa liberté d'action. Si l'inspiration est puisée chez Tolstoï, Yvon (Christian Patey) le héros malheureux de "L'argent" s'apparente davantage par la noirceur de son parcours à Raskolnikov l'étudiant criminel de "Crime et châtiment" de Dostoievski dont Robert Bresson a déjà adapté deux fois les oeuvres ("Un femme douce" et "Quatre nuits d'un rêveur"). Tous les films de Bresson dressent un constat sans appel d'une nature humaine trop facilement encline au péché. Avec "L'argent", l'auteur lucide qui sent que son approche du "cinématographe" comme il le nomme, trouvera de moins en moins d'échos auprès des producteurs, souhaite livrer sa vision d'une société contemporaine qu'il ne comprend plus après qu'elle ait considérablement évolué depuis l'Après-guerre, époque où il réalisa son premier film ("Les anges du péché" en 1943). L'argent gouverne désormais le monde et c'est de son emprise sur le comportement humain dont il sera question tout au long de "L'argent" présenté à Cannes où malgré la polémique sur l'approche formelle de Bresson (jeu atone des acteurs et choix de mise en scène très décalés par rapport aux normes en vigueur), il remportera le Prix de la Mise en Scène. L'argent qui progressivement est devenu l'instrument des classes dominantes pour asseoir leur pouvoir, corrompt tout. Il peut même conduire à la folie meurtrière, un jeune homme à l'esprit sain qui se trouve pris malgré lui dans la tenaille d'une arnaque aux faux billets provoquée par deux jeunes fils de bonnes familles désœuvrés. Yvon, livreur de fuel va donc se trouver dans la grande lessiveuse de l'argent, victime de trois faux billets de 500 F refilés par un photographe qui tente de se libérer de la roublardise dont il vient d'être victime. Filmant au plus près des corps, essentiellement des mains entre lesquelles passe et repasse l'argent, Bresson montre comment celle-ci circule sans que jamais ceux qui sont en bas de l'échelle n'arrivent à s'en saisir. Pire comme Yvon, ils peuvent perdre leur liberté et la raison pour s'être trouvés par hasard au milieu de ce flux pervers qui charrie avec lui toutes les plaies humaines que sont la prévarication, l'envie, la jalousie et la soif de pouvoir. "L'argent" est bien sûr un film éminemment politique qui entend alerter sur ce que l'homme perd de son identité à force de se rendre esclave de ses propres créations comme le progrès technique et scientifique toutes dévoyées par l'argent qui en détourne à tous coups la destination première. Dans l'œuvre du metteur en scène, Yvon rejoint en tant qu'être pur l'âne d'"Au hasard Balthazar" (1966) qui comme lui sera maltraité mais ne pourra opposer à ses bourreaux que son regard stoïque d'animal désarmé face à la cruauté de l'homme. Si Bresson selon Jean-Michel Frodon (les Cahiers du cinéma) souligne clairement le parallèle par les deux sacoches que le jeune homme porte à sa sortie de prison, il fustige la nature humaine qui fera de la victime à son tour un bourreau. Œuvre sans doute un peu moins noble dans sa forme en raison de l'utilisation de la couleur qui sied moins bien au hiératisme du grand réalisateur que le noir et blanc et ceci malgré la présence à ses côtés de Pasqualino de Santis le chef opérateur de Visconti, "L'argent" n'en demeure pas moins un grand film de Bresson. L'acuité du jugement et surtout la prémonition des temps à venir subjuguent quand on voit le film aujourd'hui. Le personnage secondaire de Lucien, ouvrier corrompu du photographe qui après s'être converti en escroc professionnel fait preuve d'un cynisme froid en déclarant après son arrestation à ses juges : « Au nom des idées nouvelles, puisqu'il n'y a pas vraiment de règles, que tout est permis, je pouvais espérer bénéficier d'un non-lieu. Ou alors, si j'étais condamné, m'échapper et recommencer. », préfigure clairement de la déculpabilisation qui permet aujourd'hui à l'argent de s'assimiler à une religion aux adeptes de plus en plus nombreux. Bresson sans doute encore un peu optimiste avait donné sa bénédiction à Lucien en lui permettant de faire acte de rédemption en se transformant en Robin des bois à travers des actes de charité. Sûr que si celui qui fut un des plus grands réalisateurs de la seconde moitié du XXème siècle était encore parmi nous et voyait ce qu'est devenue notre société, il serait attristé que ses cris d'alarmes n'aient pas été entendus.
    Nicolas S
    Nicolas S

    43 abonnés 545 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 novembre 2018
    En 80 minutes austères et pessimistes, 'L'Argent' déroule sa mécanique implacable qui mène Yvon de l'innocence à la culpabilité. La sècheresse théorique et l'absence totale de psychologie rendent le film un peu hermétique, mais laissent toutefois une impression de malaise durable.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 154 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 novembre 2018
    « L’argent » est adapté de la nouvelle posthume « Le faux coupon » (écrite en 1904 mais publiée en 1911) de Léon Tolstoï (1828-1910). Robert Bresson a su s’entourer comme directeur de la photographie de l’italien Pascalino de SANTIS (1927-1996) qui a travaillé pour les plus grands cinéastes italiens (Francesco Rosi, Franco Zeffirelli, Vittorio de Sica, Luchino Visconti, Luigi Comencini, Ettore Scola) entre 1965 et 1997. La musique est de Jean-Sébastien BACH et parmi les acteurs, non professionnels, il est amusant d’y trouver Louis-Marie BANNIER (35 ans à l’époque), photographe, entre autres... Tout part d’un faux billet de 500 F [à l’effigie de Blaise Pascal, auvergnat comme Robert Bresson, né à Bromont-Lamothe dans les Combrailles (63)]. Malgré un sujet passionnant (quid du destin et du libre arbitre ?), le film est pénalisé par le fait que les acteurs jouent mal, de façon outrageusement théâtrale, sont souvent filmés à travers des portes, avec une caméra souvent fixe et que le fond sonore est exagéré. Jusqu’à la sortie de prison d’Yvon, on arrive à s’intéresser au film, à l’enchainement inexorable des situations et à la déchéance d’Yvon, bon père de famille et bon employé à l’origine, mais ensuite, cela « part en vrille ». Film minimaliste, certainement mais un moyen métrage aurait suffi (même si sa durée est courte : 80 mn), sans oublier que le film est très librement adapté de la nouvelle de Tolstoï (pourquoi cette originalité qui affaiblit le propos ?). .
    Caine78
    Caine78

    6 716 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juin 2020
    Ah, Robert Bresson... Je suis très peu attiré par ce réalisateur, et pourtant les deux films que j'avais vu de lui m'avait plu, notamment le magnifique « Les Dames du bois de Boulogne ». Voilà que je fais un grand saut dans le temps en passant directement avec son dernier titre, sur lequel il y a, en définitive, beaucoup de choses à dire. Cette histoire, je la trouve quand même assez bonne (cette introduction nous dirigeant vers deux adolescents pour ensuite se diriger vers un personnage a priori sans importance qui deviendra sur la durée la figure principale du récit, je trouve ça particulièrement habile), posant pas mal d'interrogations pertinentes voire troublantes sur notre rapport à l'argent, notamment celui d'une jeunesse parfois perdue dans des contradictions qu'elle même ne semble pas comprendre. La mise en scène est également souvent captivante : toujours extrêmement précise (la manière dont est filmée les mains, notamment!), jouant habilement de l'ellipse, ne cherchant jamais le plan attendu, finalement plus attentive aux corps qu'aux visages, fuyant régulièrement les champs-contrechamps, magnifiée par une photographie singulière, assez pâle, du plus bel effet. Malheureusement, certains points coincent, et pas qu'un peu : je pense, bien sûr, à l'interprétation. Je n'y arrive pas. Ce choix de voix « blanche », neutre, inexpressive, est proprement incompréhensible. Elle ne permet aucune émotion, incarnation... Peut-être que Bresson est un génie de la direction d'acteurs et que tous les autres cinéastes n'ont rien compris, mais j'aurais plutôt tendance à penser le contraire. De plus, cette forme reste quand même assez rigide : par le « jeu » des comédiens, donc, mais aussi l'absence de musique, une quasi-absence de mouvements de caméra... Je comprends : cela a sa logique, sa pertinence, et comme j'ai pu l'écrire précédemment, ce choix formel est aussi source ici de beaucoup de richesses extrêmement appréciables. N'empêche, ce n'est vraiment pas ce que je préfère au cinéma : c'est froid, sec, sans ferveur... Difficile d'en sortir réellement enthousiaste. Enfin, difficile de comprendre le comportement du héros, notamment dans sa folie meurtrière finale : que celui-ci sorte de prison brisé, broyé par un système injuste, soit, mais de là à devenir spoiler: un assassin inhumain, même avec une personne lui ayant offert le gîte, je ne trouve pas ça crédible (sans parler de son hôte réagissant tranquillement lorsque celui-ci lui explique qu'il a massacré deux personnes et continuant à discuter comme si de rien n'était)
    , et c'est sans doute dans ces moments que je trouve ce choix de non-interprétation totalement aberrant, car c'est précisément là qu'on aurait peut-être pu mieux comprendre ses motivations, ou au moins être mieux exprimés. Enfin, un mot sur cet ultime plan (et donc le dernier de la carrière du réalisateur!) : il est remarquable par son cadrage et par ce qu'il exprime spoiler: (pourquoi ces gens gardent-ils la tête rivée vers le bar alors que le prisonnier est déjà sorti?)
    , tout en trouvant ce dénouement assez sec, une courte transition n'aurait pas été de trop, même si cela aurait été (évidemment) contraire à la logique de Bresson... Du cinéma de qualité, donc, pouvant s'appuyer sur un sujet traité souvent avec intelligence et originalité, mais tombant presque dans le piège que son auteur semble presque lui-même posé, et ce alors qu'il semblait avoir toutes les cartes en main pour signer un véritable chant du cygne. Frustrant mais, hélas, prévisible.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 153 abonnés 5 137 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 novembre 2019
    On ne sait pas comment était l'homme avant d'aller en prison. Est-ce le malheur qui l'a rendu mauvais ou était-il comme ça avant?
    Le jeu inexpressif des acteurs n'aide pas à comprendre.
    L'austérité est plutôt accablante.
    Le récit est implacable mais le plaisir n'est pas là
    Gwendal T.
    Gwendal T.

    1 abonné 19 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 juin 2021
    Le cadrage, lent et contemplatif est parfois plaisant, de même avec une manière lente de parler qui peut avoir du charme, la première moitié du film se déroule à Paris, voir les mœurs, les voitures, les boutiques, les costumes.. de l'époque a du charme.
    Mais sur le scénario en lui-même : caricatural à en devenir déprimant - particulièrement sur son dénouement.
    Le film semble vouloir montrer que face à l'argent, tout le monde est vicié, et pour le coup le message est très très explicite, tellement que ça en perd en subtilité psychologique.
    En effet, on perdrait presque foi en l'humanité en sortant de ce film, tout le monde (quoique particulièrement masculin) apparaît vicié par l'argent spoiler: le "faux témoignage" des marchands, qui va jusque devant le juge ; Le changement de prix de l'appareil photo ; le pillage du coffre-fort ; les échanges entre prisonniers à la messe ; la réplique du co-détenu qui loue l'argent comme un Dieu..

    Il n'y a pas beaucoup à chercher les exemples : le film n'annonce que des nouvelles de pires en pires. En commençant par spoiler: le refus d'un petit prêt des parents d'un adolescent. Puis son engagement dans la circulation de faux billets de 500 francs. Son arrestation devant le juge. Son un hold-up armé. Sa condamnation à la prison pendant 3 ans - le décès de la diphtérie de l'enfant de 10 mois de sa petite fille. Le silence froid de sa femme. La lettre de sa femme lui annonçant qu'elle le quitte. Au sortir de la prison - j'ai eu espoir en un retournement.. mais aussitôt, le personnage principal tue les responsables d'un hôtel pour voler la caisse. Heureusement, il est recueilli dans une famille croyante - pour les tuer tous à la hache.


    Sur la toute-fin, le personnage principal commet des actes atroces en faisant apparaître qu'il désirait l'argent. Toutefois, sans faire de la psychologie de comptoir, la cause de tels actes ne peut pas être seulement "l'argent" : spoiler: pour que quelqu'un assassine toute une famille - l'ayant accueilli, logé, nourrit, instruit - découpant des vieillards et des enfants handicapés avec une HACHE, cela ne peut pas être "juste" l'effet d'un désir d'argent. Enfin, la réalité est plus subtile que ça non ?
    stans007
    stans007

    23 abonnés 1 314 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 juin 2021
    D’après Le faux billet de Tolstoï. Le procédé narratif original de Besson peut surprendre, avec 78 plans fixes (je les ai comptés) sur des serrures de portes de maison, de prison ou de voitures qu’on va ouvrir ou fermer, et le ton monocorde des acteurs, mais l’ensemble est assez fin qui décrit la descente inexorable d’un bon gars traumatisé au départ par un simple faux-témoignage puis l’engrenage qui le conduira à commettre des meurtres sordides.
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