Ce film n'est en fait qu'une vulgaire reprise, avec budget, d'un film québécois sorti en 1971 et présenté dans plusieurs festivals, «Le Martien de Noël». Un martien est coincé sur terre [tiens, tiens], quelque temps avant noël [Halloween], sa soucoupe volante est brisée [la plus grosse différence, E.T. est un enfant], il laisse des traces dans la neige que les enfants suivent [tiens tiens], il se nourrit de «smarties» (sa soucoupe en est pleine) [reese pieces ou M&M ?], il apprendra la langue sommairement [ben voyons], les enfants le protègent contre les adultes [les méchants gouvernementaux], une course de motoneiges [BMX], le martien fait voler son jeune ami terrien [le bout à vomir genre Mary Poppins] et, éventuellement, les enfants auront aidé le martien à rentrer chez lui [vous aussi vous vouliez voir E.T. finir dans le formol?]... Je pourrais continuer dans les similitudes et dans les détails, mais le point est que, quand vous aurez vu le film québécois (malheureusement, la copie originale n'est plus disponible puisque reprise à la narration par un énervé pour tenter de séduire les nouveaux jeunes), vous ne pourrez pas crier à la coïncidence... À moins d'être de mauvaise foi, bien sûr!
Vous me direz que si c'était le cas, Bernard Gosselin et Roch Carrier, respectivement réalisateur et scénariste de «Le Martien de Noël» auraient du entamé des poursuites contre spillbeurk et Melissa Mathison pour un gros pactole... J'ai posé la question à monsieur Gosselin en 1995, il m'a répondu que la justice n'avait pas les moyens dont dispose «dreamworks»...
Bref, les différences ne sont que d'ordre budgétaire, le film de spillbeurk n'est qu'un plagiat éhonté de Mathison voire un vol impuni du réalisateur dont personne ne voit jamais les grossières erreurs inacceptables de chacun de ses films... un exemple qui colle, le coup de soleil qui change de côté dans «rencontre du troisième type»... sa filmographie n'est qu'un amas de ça... ...De la série-B à gros budget!