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cinéman
41 abonnés
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2,0
Publiée le 30 novembre 2023
François Truffaut figure dans son propre film en noir et blanc aux côtés de l'"enfant sauvage" (Jean-Pierre Cargol), qui joue très bien, même s'il ne parle pas. Mais alors qu'il a été recueilli dans la forêt à l'état sauvage, son évolution va sembler très lente auprès de son maître, et pour peu de résultats (comme à quoi semble s'apparenter ce film). De plus, l'histoire a beau se passer au XVIIIème siècle, on le ressent à peine car c'est sobre, à petit budget, ce qui ne veut pas toujours dire mauvais, mais ici cela ne débouche pas sur une réflexion suffisamment intéressante. Musique au clavecin assez sympa.
Qu'est ce que j'adore ce film ! Truffaut est vraiment (pour moi) le meilleur réalisateur français ! Et c'est aussi un excellent acteur ! Que dire du film ! a noter le super jeu d'acteur du l'enfant qui impeccable !
Un film instruction, réaliste et d'un style aujourd'hui surprenant ! Le docteur n'est pas très bien interprété mais c'est la cas pour le jeune Victor. Un film intéressant et original.
Une histoire touchante et intéressante car brassant pas mal de thèmes universelles (civilisation, éducation, ...). François Truffaut s'attaque à un sujet casse-gueule et s'en sort très bien en restant sobre et simple pour raconté cette histoire. En plus les images en noir et blanc et les endroits ou se déroulent rendent très bien.
Quand Truffaut fait l’acteur, il choisit toujours un rôle effacé, monomaniaque et uniquement caractérisé par son travail ou son but : il ne vit que pour rendre hommage aux morts dans La chambre verte, il est un réalisateur toujours en action dans La nuit américaine, un savant qui se consacre imperturbablement à sa recherche dans L’enfant sauvage. A ses côtés, l’enfant (Jean-Pierre Cargol) qui joue le jeune Victor est impressionnant de vérité et de naturel. L’enfance et le langage, deux thèmes chers à Truffaut. L'enfant sauvage rend un bel hommage à l’Homme, animal social et doté de parole. A la différence de l’animal sauvage, l’être humain manie les lettres, exprime des sentiments (les premières larmes), ne vit pas seulement pour manger et boire et possède une conscience morale de la justice. Pour exprimer ce passage de la vie purement instinctive à celle d’un être raisonné, Truffaut retranscrit avec tendresse les premières expériences de la vie. Comme pour souligner cette simplicité, cette découverte du monde, le style visuel retourne aux origines du cinéma : noir et blanc, fermetures d’iris, économie de moyens. On est bien loin de la recherche compulsive d’originalité et de nouveauté de La mariée était en noir ou du style coloré de Fahrenheit 451. L'enfant sauvage est une oeuvre poétique et littéraire, simple et belle. Sur des airs de Vivaldi, le film, d'une courte durée, a le temps de nous charmer et de nous convaincre.
Réalisé par François Truffaut et adapté d'une histoire vraie, ce film datant de 1970 n'est vraiment pas mal. Il nous présente l'histoire de Victor de l'Aveyron qui a été "capturé" dans la forêt à 12 ans et ensuite placé chez un docteur pour lui apprendre la civilisation et l'éducation. On se rend compte alors qu'un enfant n'ayant reçu aucune éducation ni aucune culture a beaucoup de mal à s'intégrer dans notre société, que ce soit pour parler, écouter, s'habiller, manger, écrire etc. Le film est bien rythmé car il ne perd pas de temps, il démarre directement avec la capture de Victor puis on suit son évolution et toutes les scènes où le docteur Itard essaye de parfaire son éducation sont très intéressantes et engendrent par le fait des questions philosophiques très intéressantes. Du côté des acteurs, nous avons Jean-Pierre Cargol, François Truffaut et Françoise Seigner qui jouent très bien. "L'Enfant Sauvage" est donc un film très intéressant qui est au moins à voir une fois.
Qu'elle est l'importance de l'histoire personnelle, de l'éducation dans la construction d'un être ? C'est ce que va tenter d'évaluer le docteur Itart ( Francois Truffaut lui-même). Tiré d'une histoire qui s'est débuté dans une forêt de l'Aveyron, ou l'on découvre un enfant sauvage qui y vit probablement depuis plusieurs années, seul et se nourrissant de baies et de racines. Qui est il ? Nous ne le saurons jamais. Sans doute un enfant illégitime et encombrant abandonné après qu'on ait tenté de le supprimer. Attardé par tant de solitude, livré à lui-même, le docteur Itart va tenter de lui faire rattraper le temps perdu. C'est malheureusement impossible malgré tous ses efforts , même s'il parvient à obtenir quelques succès. Très intéressant , bien filmé et interprété ( c'est une reconstitution qui possède un ton quasi documentaire). Parfois très émouvant, le sujet sera choisi en perspective avec l'enfance du réalisateur qui ne fût pas des plus heureuses. On le perçoit ici dans l'expression de visage de Truffaut qui reflète ici beaucoup de mélancolie. Bien que ne faisant pas partie des œuvres du réalisateur parmi les plus citées, " l'enfant sauvage " est sans conteste un très bon film. A voir.
Un début très long, trop long certainement. puis des questions de philosophie et d'éthique à peine posées... Rien ne permet de captiver le spectateur hormis le fond historique... L'interprétation est juste mais pas pétillante... on regarde souvent sa montre entre deux scènes...
Surement le moins bon film de François Truffaut que j'ai pu voir mais pas mauvais pour autant . L'histoire est intéressante mais pas spécialement captivante . Le gamin ne joue pas super bien et surjoue beaucou, quant il parle on dirait un chat qui miaule . Le noir et blanc n'est pas exceptionnel et ne donne pas lieu a des plans incroyables, une version couleur aurait donné la même chose . La bande son est ^tout de même vraiment sympa et Truffaut en acteur est agréable . Un film au sujet intéressant mais au traitement qui captive peu et qui vient a nous faire passer le temps long sur seulement 80 minutes .
François Truffaut nous livre un très beau film sur cet enfant sauvage de l'Aveyron, nommé Victor, découvert dans les forêts à la fin du 18è siècle. Le docteur Itard qui le prend sous son aile est plus intéressé par l'aspect "étude médicale" de son patient, que par le garçon qui se cache sous le sauvage. Leur découverte mutuelle est étonnante à voir : là où le docteur découvre petit à petit un être intelligent et aimant, Victor apprend à vivre dans la société des hommes et à exprimer des sentiments. C'est remarquable. Truffaut, qui interprète le rôle du docteur, peut paraître froid et distant, dans son comportement et sa diction. Mais bien au contraire, on le sent bouillonner d'impatience de découvrir de nouveaux progrès chez son petit protégé. Dans un noir et blanc magnifique, cette belle histoire nous touche droit au cœur.
Ce film, sorti en 1969, est une œuvre atypique compte tenu de sa mise en scène proche du documentaire historique. Le réalisateur François Truffaut y interprète le docteur Itard qui prend en charge un enfant sauvage (Jean-Pierre Cargol) découvert dans une forêt. Inspirée de faits réels survenus à la fin du XVIIIème siècle, cette histoire décrit le long protocole éducatif cherchant à « civiliser » le jeune garçon. La démonstration est à la fois sensible et bouleversante dans le sens où les progrès de socialisation de l’enfant sont ténus. Bref, une œuvre froide dotée d’un regard scientifique saisissant.
En racontant cette histoire vraie d’un enfant ayant grandi dans la jungle et qu’on tente de civiliser, François Truffaut signe un film très humain et touchant qui fonctionne grâce à une interprétation très réussie de Jean-Pierre Cargol.
Un film à part dans la filmographie de Truffaut. Prenant pour thème la socialisation progressive d'un jeune adolescent qui n'avait, jusqu'à alors, connu la civilisation, "L'enfant sauvage" se pose comme la confrontation entre le pédagogue (incarné par Truffaut lui-même) et l'enfant. On n'aurait pu craindre un flot de bons sentiments mais le cinéaste n'élude pas la souffrance de l'enfant ni la rudesse des méthodes d'apprentissage (En adoptant les codes de la société l'enfant n'en perte t'il pas pour autant sa liberté ?). Un film simple et beau, bercé par les notes de Vivaldi.
Dans les années 80, en fac de psycho, le livre de Lucien Malson, « Les enfants sauvages », était vivement conseillé par certains enseignants et je l’ai lu à l’époque. Avec « L'Enfant Sauvage », qui s’inspire de cet ouvrage, François Truffaut nous plonge dans l'histoire émouvante d'un enfant trouvé dans une forêt, isolé de toute civilisation. Le film, inspiré de faits réels, aborde avec sensibilité et réalisme le parcours de cet enfant sourd, muet, et élevé à l'état sauvage. Truffaut, en plus de réaliser, incarne le rôle du médecin Jean Itard qui se consacre à l'éducation de cet enfant nommé Victor. Le scénario, fidèle aux mémoires d'Itard, est captivant et évite tout sentimentalisme inutile. La mise en scène est sobre mais efficace, appuyée par une magnifique photographie en noir et blanc. La musique, discrète mais adaptée, accompagne parfaitement le récit. Les performances sont convaincantes, notamment celle de Jean-Pierre Cargol dans le rôle de Victor. « L'Enfant Sauvage » se révèle être une œuvre intelligente, touchante et profondément humaniste, qui invite à la réflexion sur la nature humaine et l'importance de l'éducation. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
c'est un film des plus complexes à critiquer car il appartient à son époque . en essayant de garder un pdv indulgent , le film malgré son postulat simple et sa mise en scène que l'on peut qualifier de minimaliste la performance et la sensibilité ressentie entre l'enfant sauvage et le monde extérieur en fait un film des plus intéressants à analyser sur un point de vue plus philosophique. il nous fait réfléchir la dessus tout en livrant un film en tant que tel touchant et attachant. cependant , je trouve que François Truffaut ne joue pas spécialement bien car je le sens hermétique , comme si il ne montrait pas ses sentiments et puis la fin me fait penser à un goût amer d'inachevé. un film que seuls les passionnés de cinéma / philo / science de l'humain pourront apprécier à sa juste valeur mais un bon film a regarder aujourd'hui avec la dose de recul nécessaire.