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aldelannoy
39 abonnés
343 critiques
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2,5
Publiée le 31 mai 2024
Film d'action, de bagarre, qui de ce côté est réussi. Mais le scénario n'est pas extraordinaire, et la voix persistante du narrateur qui commente sans arrêt finit par être assommante.
Si la saga Far Cry était adaptée en film... :) C'est violent, fun et gore, pas très malin ni profond mais généreux pour les amateurs d'action décomplexée bien chorégraphiée.
Bill Skarsgård lâche le costume de clown horrifique pour celui d’un sourd-muet dans Boy Kills World. Je ne suis pas un grand fan de cet acteur. Son registre de jeu reste assez restreint. On sent qu’il n’arrive pas à donner une profondeur à son personnage. À sa décharge, il faut dire que ce film part un peu dans tous les sens. D’un côté une dictature sanguinaire qui tient en place, on se sait comment, de l’autre une résistance à peine travaillée, et au milieu ce sourd et muet qui est une véritable machine de guerre. La petite spécificité, c’est qu’il a une imagination débordante. Durant tout le film, on le voit donc parler à des “amis imaginaires”. La valeur ajoutée n’est pas des plus grandes. Cela ralentit même les scènes d’action qui ne sont déjà pas folichonnes. Résultat, Boy Kills World manque de punch.
J'attendais ce film depuis 2 ans (oui oui). Donc le fait qu'on n'est carrément rien à faire du projet ici m'a bien saoulé. Mais j'ai fini par le voir, ENFIN. Ce Boy Kills World est une ... Réussite (dans mon top 5) surtout dans le genre Art Martiaux/Action avec Monkey Man.
Tout d'abord, le fait que le film mélange complétement le côté JV voire comics book m'a tout de suite plus. C'est dans un trip à part (rien à voir avec du John Wick hein). Il serait un parfait hommage d'un jeu. La tonalité renforce cet aspect (un côté burlesque/humour noir).
Renforcé par l'un des protagonistes (Andrew Koji royal) et le personnage du Boy lui-même. Donne une saveur particulière à ce long métrage. Mais il ne s'arrête pas là. On sent que le film a un amour pour les films d'arts martiaux (notamment The Raid). Et sa tombe bien !
Ils ont pris avec eux, l'un des piliers de cette duologie. Et qui a tourné avec Keanu Reeves dans John Wick 3 (avec l'un de ces confrères), le grand, enfin disons petit ^^. Yayan Ruhian. Le long métrage propose au moins 2 séquences qui font honneur à The Raid (celle de fin est impressionnante).
Les séquences de fight sont ceux que j'ai vu de plus inventive cette année (avec une moindre mesure Monkey Man). Quelque chorégraphie avec des drones (à la Ambulance de Michael Bay, mais pour des fusillade/corps à corps .. Whoo). Et même du Parkour. Un pur plaisir du début a la fin.
Côté Casting, si je n'en démords pas qu'Andrew Koji aurait été parfait en lead (quand un rôle en lead a sa mesure ?). Il montre une nouvelle facette de son jeu qui est juste délirant. L'un des MVP du film. Pour Bill Skarsgård, je suis surpris. Il m'a impressionné dans le rôle.
Que cela soit ces aptitudes physiques ou au niveau de sa prestance/physicalité. Le mec ne parle jamais, mais il arrive à retranscrire tout à la perfection (bon cela dit, la voix off est quelquefois encombrante. Ça colle au délire, mais sur la fin, bon). Pareil pour les combats.
Il m'a impressionné, je veux dire ce n'est pas un artiste martial et pourtant il a fait un sacré taf. Là où j'ai ressenti un côté lent/prépa pour John Wick 3 quand Keanu combat Ruhian. Ici, le tout est BIEN mieux maitrisé. Chorégraphie impeccable. L'équipe a fait un superbe taf.
Jessica Rothe qui a pris la place de Samara Weaving sur le tard, a fait un très bon boulot. Bon on se doute que la doublure a fait le boulot le plus dur (et dingue). Mais elle a parfaitement donné vie au personnage. Le gros point négatif, ce sont les méchants je trouve.
Là où Skarsgård et sa team s'en tire, et domine le tout. Les antagonistes sont de grosse caricature. Heureusement Sharlto Copley/Michelle Dockery s'en tire assez bien dans le second degré, type méchant de cartoons (ça colle). Le reste de la famille, ça pique beaucoup.
Mais rien qui ne m'a empêché d'apprécier tout le taf du long métrage. D'ailleurs, le twist de fin, je l'avais cramé (à moitié je l'avoue ^^). Mais j'ai adoré. Encore une fois, parfaitement dans le trip du long métrage. Donc en bref, Moritz Mohr et l'équipe du film ont fait un super boulot. Notamment pour les amoureux d'action/Arts Martiaux. Un délice.
Les films de vengeance en mode castagne non-stop commencent à devenir un sous-genre du cinéma d’action, fortement influencé par la saga « John Wick » ... Comme d’ailleurs quasiment toutes les productions musclées dans ce domaine depuis un certain temps. On l’a encore vu pas plus tard que ce mois-ci avec le très moyen premier film de Dev Patel, « Monkey Man ». Et quand le long-métrage ne se prend pas au sérieux (que ce soit en injectant de l’humour et un aspect méta ou en rendant l’action complètement improbable et délurée ou même les deux), cela enlève une certaine lourdeur ou lassitude envers ce type de productions. Et oui, mais il préciser que le premier film mettant en scène Baba Yaga a déjà dix ans et que depuis ses succédanés n’ont cessé de s’empiler sur grand écran et sur les plateformes de streaming. Dans son aspect vidéo-ludique et dégénéré « Boy kills World » avait tout pour plaire mais malheureusement, il s’avère agaçant, fatigant et lassant. Et tout cela assez vite.
Le script tient assurément sur un ticket de métro tellement il est mince mais ce versant est plutôt assumé. Le réalisateur allemand Moritz Mohr le sait et film en Afrique du Sud (la présence de Sharlto Copley et certains décors nous rappellent d’ailleurs à « District 9 ») une série B qui semble lui servir de démonstration visuelle et technique pour être embauché à Hollywood. Une sorte de CV animé pour montrer ses capacités. Et cela se voit, beaucoup trop. Alors oui les scènes de bastons sont plutôt galvanisantes, généreuses et bien foutues. On pense notamment au combat final, le meilleur moment du film. Mais hormis cela le reste est totalement vide ou foncièrement raté. Et, encore, on ne peut pas dire que les fusillades et combats soient impeccables car pas toujours très lisibles. À la manière de « The Raid » ou encore de tout un pan du cinéma asiatique de combat, on a l’impression d’être dans un jeu vidéo où chaque affrontement correspond à un niveau de difficulté. Et l’histoire qu’on tente de calquer là-dessus n’a ni queue ni tête.
Par exemple, le fait de faire du personnage principal un sourd et muet n’est pas une mauvaise idée en soi mais le traitement choisi est infernal. En effet, il développe une sorte de seconde personnalité dans sa tête et « Boy kills World » nous assène donc une voix off omniprésente et insupportable. Elle est censée être drôle mais on a plutôt envie de claquer le personnage de Bill Skarsgaard par terre à cause d’elle. Ensuite, pour dire de masquer sa bêtise et sa vacuité, le script tente un rebondissement complètement inattendu pour surprendre le spectateur. Sauf que celui-ci, en plus d’être totalement improbable, est amené de manière pachydermique. Si les silhouettes de personnages sont plus (la chef de la sécurité au casque pour le moins expressif, excellente idée) ou moins (le personnage de Sharlto Copley, caricatural) flatteuses, tout cela devient vite éreintant en plus de ne rien inventer. Il n’y a qu’à voir l’univers dystopique proposé qui a un développement proche du néant et qui semble pompé sur les « Hunger Games ». Dans le même genre (action décérébrée) revoyez plutôt le méconnu mais génial et jubilatoire « Bloody Milkshake ».
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Encore un film dans le même genre que John Wick, très fun, les chorégraphies sont top et belle performance de Bill Skarsgard je l’imaginais pas du tout dans ce genre de rôle et preuve qu’il est incroyable, en bref un bon divertissement sans prise de tête.
Un revengemovie comique prenant place dans une dystopie totalitaire tropicale. Pas mal non? Surtout quand on à l'occasion de le voir en salle aux US. Sauf qu’à manger à tous les râteliers que sont "John Wick", "Kill Bill", "Hunger Games", "Deadpool" et le cinéma hongkongais au rabais, on se perd dans une bouille peu convaincante. Le charisme de Bill Skarsgård en héros malentendant, son joli monologue interne et le comique de certaines scènes (la faute à une lecture des lèvres pas toujours très fiable) n’arrivent pas à compenser l’ennui et la longueur subie, l’inutilité et la vacuité de certains personnages et l’extrême difficulté à filmer de manière convaincante des combats pourtant bien chorégraphiés. Entre essai audacieux avec atterrissage maladroit ou manque criant d’expérience et de talent, on peine à trancher. Ce qui est certain c’est que ce garçon qui tue le monde ne vaut pas tellement le détour.
Boy est une machine de chaos qui s'est entraînée pour assassiner la sanguinaire Hilda Van Der Koy et venger le meurtre de sa famille. Guidé par l'esprit espiègle de sa sœur, Boy découvre une révélation étonnante après l'autre alors qu'il se précipite vers Hilda.
C’est tout à fait le genre de film dont on n’entend jamais parlé mais qui est absolument génial! Ça me fait penser à Kill Bill, à Boss level, à Limitless… tous ces films qui n’ont pas fait de grosses entrées mais qui nous donnent une grosse claque! L’histoire, le final je ne m’y attendais pas du tout! À voir et revoir!!