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Un visiteur
4,0
Publiée le 25 mars 2017
Film qui traite plus des ravages psychologiques de la guerre du Vietnam que de la guerre en elle-même. On découvre un Robert De Niro à ses débuts, et qui tient toujours ses rôles à la perfection
Voyage au bout de l'enfer est un excellent film sur la guerre du Viêt Nam de la part de Michael Cimino. L'histoire est très forte. Le fait de traiter de la guerre sans que l'on ne voit de véritables combats est assez original. Le film aborde la dureté des traumatismes que cette guerre a pu infliger sur les trois personnages principaux ainsi que leur entourage. Les scènes de roulettes russes sont réalisées avec énormément de tension. Les personnages sont très intéressants et on est particulièrement touché par la violence à laquelle ils sont confrontés. Le casting est vraiment une des forces du film. Peu de films peuvent se targuer d'avoir un tel casting : Robert de Niro, Meryl Streep, Christopher Walken, John Cazale ou encore John Savage. Un excellent film.
Je me rappellerai toujours la première fois que j'ai vu ce film. J'avais 14 ans et j'étais déjà fan de Robert de Niro. J'avoue que lors de ma première vision j'avais trouvé le temps long au début et puis au fur et à mesure on comprend et le doute a fait place à l'émerveillement et à la douleur. On s'attache aux personnages à tel point que l'on a mal pour eux face à l'horreur de la guerre. Michael Cimino signe là une œuvre grandiose qui ne souffre aucunement de l'usure du temps et des nouveaux visionnages. Un must, un chef d'œuvre qui mérite amplement ses cinq étoiles. A ranger dans sa vidéothèque auprès d'Apocalypse Now, Platoon et Full Metal Jacket, assurément les meilleurs films sur la guerre du Vietnam et de guerre tout court. Mention spéciale à Christopher Walken que j'avais découvert ce jour là et qui m'a démontré par la suite qu'il était un grand par mi les grands. Inoubliable.
Encore un rattrapage personnel sur un film très estimé. Très maitrisé mais loooong! Le film qui se découpe en 3 parties avant, pendant et après leur passage au Vietnam est plutôt ennuyant par moment. Pour moi on passe un peu à côté du chef d'oeuvre car leur passage au Vietnam est balancé de façon brusque, on sait pas comment les personnages sont arrivés là et j'ai pas suivi le moment ou il se font faire prisonnier du coup j'ai déccroché. Ca mis à part Cimino sait raconter son histoire de main de maitre. Par contre rien à dire sur les acteurs qui sont au top.
Fin 70's, Michael Cimino (si rare au cinéma durant sa carrière) réussi le tour de force de réaliser l'un des plus grand film sur le Vietnam avec à peine 30 minutes au coeur de la jungle sur près de 3 heures de métrage. Il axe en effet son choix de thèmes sur les répercutions de cette guerre sur ceux qui l'ont vécu et nous emmène à la rencontre de 3 sidérurgistes à l'aube de leur départ au front. Cimino découpe son film en 3 parties distinctes avec une première somme toute très longue et pas toujours palpitante, il nous y présente ses principaux protagonistes dans leur quotidien insouciant et relativement joyeux avant sa deuxième partie en forme de césure. La courte plongée dans l'horreur du conflit est d'une redoutable puissance, c'est en partie ces 30 minutes qui propulseront l'oeuvre au statut de culte avec des scènes marquantes et des interprétations qui prennent tout leur sens. Christopher Walken, même s'il disparait pendant une bonne partie du film est exceptionnel, tout comme le grand De Niro, criant de vérité et à fleur de peau. La tension est quasi constante malgré les grosses sautes de rythme, notamment dans la partie finale dans laquelle on suit beaucoup un De Niro perdu et devenu incompatible à la vie hors de la jungle. Le changement de comportement des principaux personnages est flagrant après l'immersion au Vietnam, les deux parties de chasse ont d'ailleurs une importance capitale dans la vision de cette évolution. Un grand film c'est indéniable et un message d'importance de Cimino mais il faut reconnaître que l'ensemble n'est pas toujours captivant, certaines scènes s'étirant vraiment en longueur, pour autant le casting impeccable tient lui en haleine et l'émotion est au rendez-vous. Il faut bien évidemment l'avoir vu, cela va de soi.
Remarquable prouesse que ce Deer Hunter qui nous montre des scènes incroyables de violences, mais dont la mise en scène de Cimino arrive à rendre belle et esthétique( scènes des roulettes russes). Une tension est également très présentes lors de ses scènes où l'on retient notre souffle se demandant si le personnage de tirera une balle dans la tête. Une lumière du magicien Vilmos Zigmond qui participe à rendre le film beau, notement dans les scènes les plus dures. Éclairant les paysages comme des personnages à part entière dans lesquels l'acteur évolu et s'adapte à la lumière et non le contraire comme le tradition le voudrait. Une innovation Une tension mis en avant par la mise en scène mais également par le jeux des acteurs incroyables( Christopher Walken, Meryl Streep, Robert DeNiro, John Cazale). Une mention particulière pour Walken qui détonne de ses rôles de méchants par la suite avec un physique inquiétant. On le découvre Jeune, beau et attachant. Meryl Streep incroyablement belle, DeNiro toujours un maître. Un histoire ne racontant non pas simplement la guerre du Vietnam mais ses csq sur un groupe d'amis qu'on nous présente lors de la première parti du film et notement la scène du mariage particulièrement longue mais belle et utile pour la suite de l'histoire. En effet, elle fait ressortir leur humanité qui nous permettra de s'attacher à eux et à éprouver une empathie par la suite. Une musique magnifique signé John Myers, qui sonne mélancolique comme l'ambiance du film et en général de l'oeuvre de Cimino. Un film à voir absolument.
Ce film de Michael Cimino est une vraie réussite puisque il porte sur l'avant-vietnam, le pendant-vietnam et l'après-vietnam, chose qui n'a jamais été réalisée sur les films de la guerre du Vietnam. Les acteurs sont au summum de leur niveau en particulier Robert de Niro qui je trouve tient l'un de ses meilleurs rôles et Christopher Walken qui se mu en vétéran zombie jouant à la roulette russe qui fait froid dans le dos. Le film se ponctue aussi d'images sublimes (la chasse au daims ...) et de scènes très fortes (roulette russe). Cimino film avec aisance et ne se laisse pas âper par son sujet ne gardant une réelle maîtrise du cadre du début à la fin. Il nous montre aussi comment va se dérouler le reste du récit notamment pendant le mariage (quand le prêtre ou autre personne demande à John Savage et à sa compagne de boire dans le verre double sans faire une goutte mais que la mariée en fais tomber une ou deux nous laisse présager donc la suite du film puisque le bonheur et prospérité leurs était du) . Mais le film captive moins par quelques lenteurs certes begnines mais néanmoins présentes.
Pas besoin de fusillades, d'explosions et d'armées à l'assaut pour réaliser un film sur la guerre du Vietnam. Cimino a apporté une nouvelle façon de traiter le sujet, très originale en passant, si bien que son film comporte très peu de séquences de combat dans la jungle. Ce n'est pas un film de guerre : c'est un drame social, sur les hommes qui reviennent de l'enfer, changés ; il y a ceux qui ont pu survivre et revenir, mais le passé leur court après, et ceux qui sont restés, incapables de ressortir du piège. Cette terrible épreuve humaine a été décrite avec brio par le cinéaste. Le spectateur retiendra les scènes incroyables de roulettes russes, des séquences sous fond de chants religieux et les excellentes interprétations des acteurs, qui participent à l'émotion de certains moments et au réalisme du film entier. Cimino s'est beaucoup attardé sur le quotidien des personnages, avant et après leur enrôlement, pour approfondir leur psychologie et de sorte que le spectateur les connaisse assez bien, mais c'est une des raisons pour lesquelles le film est trop long dans son ensemble ; nombre de scènes auraient pu être rallongées. Mais ces longueurs ont au moins une bonne raison d'être présentes. De très beaux moments, le réalisme authentique, chose rare dans ce genre de films ! Cimino est un des rares cinéastes à avoir réalisé le premier film d'auteur sur le sujet.
Une première heure de film difficile: je veux bien qu'on "plante le décor", mais entre la plus longue scène de beuverie lourdingue (après la minable série des "Very Bad Trip") et l'un des mariages les plus ennuyeux du cinéma, ce "The Deer Hunter" commençait plutôt mal, malgré les promesses du casting. L'immédiate suite est moins anecdotique et plus grave, sur le fond: Un manichéisme de justification nationaliste digne des Rambo. Des Américains au pire gentils paumés font face à des Vietnamiens montrés comme des fous sanguinaires, cruels et intéressés uniquement par le sang et l'argent, guerre ou pas. Ce n'est pas sur ce film que les USA feront preuve d'honnêteté sur le lourd dossier "Guerre du Viet Nam", préférant spoiler: le terminer sur leur hymne . Oui, mais voilà: ce préambule qui ne disait rien qui vaille annonçait quand même un peu la suite, entre acteurs de grand niveau et scénario "qui veut aller quelque part". Des moments de grâce apparaitront alors, rythmés entre autre par les lumineux Robert De Niro et Meryl Streep et les paysages de Pennsylvanie admirablement filmés. Il en ressortira l'impression d'un film inégal mais contenant des éclairs de génie qui justifie un visionnage... historiquement prudent.
On s'attend à un film de guerre et on se retrouve dans un drame poignant. La drame d'une bande d'amis, le drame d'une petite ville et de ses habitants, le drame d'une époque ; ou comment la guerre du Vietnam a anéanti toute vie au sein d'une petite communauté. Michael Cimino prend le parti plus que culotté de ne nous faire voir seulement quelques minutes de l'enfer du Vietnam, à travers notamment la fameuse et incroyable scène de la roulette russe. Quelques minutes d'un ailleurs infernal fichées au milieu de la vie paisible, heureuse, puis tourmentée et à jamais défigurée d'une petite contrée ouvrière des États-Unis. Le postulat, pour peu que l'on n'en sache rien à l'avance, est surprenant, et même s'il possède inévitablement un petit côté déceptif, il est objectivement malin et intelligent. Au plus proche du quotidien de cette bande d'amis, on comprend rapidement et avec une efficacité redoutable quelles ont pu être les horreurs de la guerre et la destruction qu'elle a commise dans les relations sociales. On peut tout de même regretter une trop grande linéarité de l'intrigue rythmée par deux évènements majeurs qui se répètent sans cesse, à savoir la vie aux États-Unis (la famille, les amours,...) et les différentes roulettes russes qui semblent symboliser le côté le plus détestable de la guerre du Vietnam et que le réalisateur utilise comme une allégorie répétitive. La trame narrative reste donc un peu basique, mais forcément puissante et évocatrice, soutenue par de grands acteurs, certains confirmés, d'autres en devenir. « Voyage au bout de l'Enfer », ce n'est pas l'aller au Vietnam, mais c'est aussi son retour. L'Enfer n'est pas que physique, mais il est aussi plus profond, ancré à l'intérieur des âmes, et lorsqu'on y est plongé, il semble impossible d'en sortir, malgré les souvenirs heureux d'un temps où les amis étaient plus importants que quoique ce soit d'autre. La folie d'une guerre, ses affres et ses dérives détruisent petit à petit l'âme humaine et le film illustre à merveille ce côté fataliste et profondément dénonciateur.
Quel choc ! Cette histoire de "potes" qui traversent les pires moments comme les meilleurs moments de leur vie. Une vraie histoire d'amitié, bousculée par une guerre qu'ils n'ont pas voulue et qui les transformera à tout jamais. Il s'agit d'une vrai odyssée mentale dont on ne revient pas entier. Des acteurs "hors normes" portent ce film de bout en bout. Du vrai cinéma comme je l'aime.
Un bon film, qu'il faut avoir vu au moins une fois, pour ses nombreuses scènes fortes, surtout les duels entre De Niro et Walken, alors prisonniers. Ce que j'ai moins aimé, ce sont les scènes interminables hors territoire ennemi. Il y a de nombreuses émotions qui sont retransmises mais difficiles à s'approprier lorsqu'on n'est pas soi-même américain. J'ai moins été touché par le retour des soldats et les chants patriotiques. Ni même le drame psychologique de revenir après avoir perdu un camarade. Il me semble qu'il est très difficile de retranscrire cela à l'écran et de toucher le spectateur.
Je peux déjà dire une chose, que ce film merveilleux est un véritable chef-d'oeuvre. Rarement un spectacle si difficile aura su démontrer: "un", toutes les absurdités de ces guerres et "deux",de décrire toutes les détresses que ces conflits infligent à leurs soldats et aux populations civils. C'est pour cela que Ce film de guerre est un Grand film qui a su aborder et traiter un sujet si délicat, mais bien sûr c'est du Magistral Michael Cimino...Ce film est puissant, un film fort et rendu culte tant par sa réalisation irréprochable que par ces interprètes merveilleux, qui ont joué d'une manière extraordinaire: "Robert De Niro", "Christopher Walken", "John Savage" et Meryl Streep. Quand tous ces ingrédients sont réunis, on ne sait qu'avoir un grand film. Pour finir mon avis, il y a une superbe chanson qui a marqué ce film et les esprits, c'est: "Can't take my eyes off of you" de Frankie Valli, une petite merveille. Ne négligeons pas le Génial compositeur "John Williams" et son thème "cavatina".
Pour moi le meilleur film sur la Guerre du Vietnam car "vue" au travers de quatre personnages (du moins pour les quatre acteurs principaux) avant, pendant et après. Magistralement filmé, magistralement interprété. Je le place même bien devant Apocalypse Now qui, tout en étant un excellent film sur la Guerre du Vietnam, m'a beaucoup moins bouleversée. Pour "Voyage au bout de l'enfer", je n'ai rien à redire. Il est à noter que ce film fut jugé tellement dérangeant pour les américains qu'il n'a pu obtenir aucun financement pour être réalisé. Le financement fut essentiellement britannique. A voir et à revoir
Trois petites années après la fin de la guerre du Vietnam, Voyage au bout de l'Enfer arrive dans les salles obscures d'une Amérique aux plaies encore ouvertes. Véritable reflet de la société de l'époque, il révèle que tout le monde a été touché par le traumatisme de ce conflit. Le film s'ouvre sur une petite communauté de Pennsylvanie qui s’apprête à célébrer un mariage. Le récit prend son temps et introduit le groupe d'amis sur quasiment une heure, ce qui peut sembler déstabilisant mais qui prend tout son sens par la suite. Le deuxième acte, le plus court, se déroule bien évidemment au Vietnam. Le peu qu'on voit est tout simplement glaçant, à cause de l’effondrement psychologique d'un des personnages d'une part et le suspens introduit par le jeu de la roulette russe d'une autre. Mais le plus émouvant (ou le plus écœurant, c'est selon) dans le film c'est le retour du héros dans sa ville natale. Bravo à Cimino pour en avoir dit autant sans en faire des caisses, tout est en finesse. La rupture du langage entre ceux "qui y étaient" et ceux qui ne peuvent qu'imaginer, c'est écrasant. Le personnage de Meryl Streep, qui a pourtant été pensé à la base comme un personnage secondaire, exploite tout son potentiel et devient le deuxième protagoniste le plus réussi (derrière celui de Robert De Niro). Avec son cœur qui balance et sa souffrance refoulée, elle incarne toute l'ambiguïté des personnes qui ont vu leurs proches partir à la guerre. On n'oubliera pas les scènes de parties de chasse, tout simplement somptueuses. Elles bénéficient d'une photographie impeccable et d'une symbolique forte (surtout la dernière...). La musique devient particulièrement expressive lors de ces séquences, on retrouve les chœurs du mariage. Le reste du temps, elle fait dans la simplicité, ce qui est au final aussi marquant que des grosses compositions musicales. Un grand film qui possède une aura particulière due à son contexte de sortie. Je le trouve quand même un brin surestimé, le long-métrage ne m'a pas emmené aussi loin que je l'aurais voulu.