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    Voyage au bout de l'enfer
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    tyrionFL
    tyrionFL

    22 abonnés 384 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 avril 2020
    Un des nombreux films qui abordent la guerre du Vietnam mais dans cette oeuvre, Michael Cimino décide de laisser le contexte de la guerre comme toile de fond du film et de se focaliser en priorité sur les relations et péripéties des protagonistes.
    Cela justifie toutes les activités plus quotidiennes des personnages dans le but de nous les familiariser et de comprendre qui compte pour qui.
    Au bout du compte, la guerre reste la principale fautive de tous les problèmes que subissent les personnages, ce qu'appuie le montage et la narration
    Avec un montage propre et linéaire lorsque des scènes tournées en Amérique et plus décousues au Vietnam.
    Le plus admirable est d'avoir supprimé la plupart des scènes de fusillades habituelles par la roulette russe, jeu mortel plus intimiste et psychologique qui ressert la tension sur les personnages, la décuplant dans le même temps.
    C'est surprenant de voir à quel point les armes se retrouvent dans les scènes les plus importantes du film.
    Celles-ci se contrastant beaucoup entre les scènes de chasse, paisibles et festives et les scènes de roulette russe, insoutenables et brutales.
    Bien entendu, notre duo de tête De Niro/Walken est excellent et le film est techniquement parfait.
    Un très grand film qui mérite sa réputation et dont je suis sur le theme principal résonnera dans vos oreilles lorsque vous repenserez au film et à son climax déchirant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 février 2020
    Un chef-d'oeuvre tour simplement. Le cinéma moderne ne permettra sans doute plus la réalisation de films comme cela.
    Robin
    Robin

    3 abonnés 101 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mars 2020
    Un film qui marque les esprits pour un bon bout de temps. Coupé en 3 parties bien différentes, aucune ne prend le pas sur l'autre et elles sont toutes autant utiles... les parties de roulette russe resteront dans ma tête pendant très longtemps. La performance des acteurs est à souligner. Chef d'œuvre.
    bobbyfun
    bobbyfun

    40 abonnés 1 250 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 février 2020
    Cimino filme de façon singulière et touchante cette perte de l'innocence que même l'amour et l'amitié ne peuvent sauver.
    Marie Depuydt
    Marie Depuydt

    1 abonné 31 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 janvier 2020
    Nous sommes en 1968. Mike, Steven, Nick, Stan et Axel travaillent ensemble dans l’aciérie. Ils forment une bande très liée, les histoires de coeur s’enchainent. Steven épouse Angéla, bien qu’elle soit enceinte d’un autre, et Nick flirte avec Linda qui semble troubler par Mike. Cette tranquillité est rapidement rattrapée par la guerre du Viêtnam lorsque Mike, Steven et Nick sont mobilisés pour partir au combat…
    Récompenser par 5 prix au Oscar le film retrace à la perfection les épreuves et traumatismes qu’on vécu les combattants.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 janvier 2020
    Très certainement le meilleur film jamais réalisé dans l'histoire du cinéma ! De sa construction globale aux différentes scènes en passant par le jeu des différents acteurs comme Walken ou De Niro, le film nous emporte, nous bouleverse comme jamais.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 184 abonnés 4 175 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 novembre 2019
    Michael Cimino décédé en 2016 à 77 ans sera resté jusqu'au bout l'un des enfants terribles d'Hollywood. Dès son deuxième long métrage, il tutoie les sommets avec "Voyage au bout de l'enfer" qui décroche pas moins de cinq statuettes à la cérémonie des Oscars de 1979. La suite sera beaucoup plus tourmentée, Cimino enchainant aussitôt avec le désastre financier que sera "Les ports du Paradis", film fleuve qui marquera l'acmé des rapports conflictuels qu'entretenait avec les producteurs le réalisateur surdoué aux inclinations mégalomaniaques. Au sein d'une filmographie qui sera par la force des choses ramassée (sept films au total), "Voyage au bout de l'enfer" fait donc figure de sommet, de par le sujet traité et l'aura qui entoure encore le film quarante ans après sa sortie. A Hollywood, durant les années 1970 et 1980, les films ayant pour toile de fond le conflit vietnamien constituent une manière d'affirmer leur différence pour la nouvelle génération de réalisateurs (Martin Scorsese, Francis Ford Coppola, Hal Ashby, Michael Cimino, Oliver Stone, Ivan Passer,...) appelée à remplacer celle des grands anciens de l'âge d'or qui un à un finissent de tirer leur révérence. Singulièrement, " The Deer Hunter" affirme son ambition d'embrasser sur près de trois heures l'ensemble des problèmes rencontrés par les jeunes appelés déracinés de leur Amérique profonde ou urbaine afin d'aller se battre dans le Pacifique pour une cause difficilement identifiable. Michael Cimino choisit de scruter au plus près, l'impact de ce départ traumatique au sein d'une communauté d'origine russe implantée dans une petite cité sidérurgique de Pennsylvanie à travers trois des leurs, interprétés par Robert De Niro (Mike), Christopher Walken (Nick) et John Savage (Steve). Durant un long prologue de près d'une heure que la production aura la tentation d'amputer, le réalisateur saisit le mariage orthodoxe de Steve pour exposer de manière grandiose (formidable photographie de Vilmos Zsigmond) le contexte et la psychologie des personnages qui aideront à comprendre le comportement à venir de chacun que ce soit dans l'enfer des rizières ou dans la gestion du retour. Cette entame fait bien sûr pense à la longue scène d'introduction du "Parrain" de Francis Ford Coppola (1972) que Cimino aura forcément intégrée dans son imaginaire pour filmer cet adieu à un quotidien auquel il est bien difficile de s'arracher malgré le grand renfort d'alcool qui accompagne la cérémonie et rituel de la chasse au cerf dont chacun espère qu'elle ne sera pas la dernière. La plongée dans la brutalité de l'enfer vert s'effectue sans transition, montrant la différence abyssale entre les deux mondes. Michael Cimino dont le goût pour le sensationnel teinté de quelques incohérences a été fortement critiqué pour l'occasion, replace très vite le spectateur en présence des trois jeunes hommes alors qu'ils sont prisonniers d'une cellule en bambou immergée dans le lit d'une rivière pour en être extraits afin de participer à un jeu de roulette russe démoniaque. Dès lors, les caractères entrevus vont s'affirmer. Mike le plus introverti mais aussi le plus réfléchi va s'auto-investir du devoir de prendre soin de ses deux amis dont la structure mentale va gravement se lézarder face à une mort omniprésente. Mu par la volonté de ramener le trio au complet dans sa Pennsylvanie natale, Mike va y puiser une raison de survivre. Cette volonté farouche de replacer les choses là où elle ont été abandonnées va structurer la suite du récit, Mike portant sur ses seules épaules les attentes de toute sa communauté. Mais la guerre a sa propre loi impitoyable qui s'impose à ceux qui la mènent comme à ceux qui la subissent même loin du théâtre des opérations. La scène finale juste après l'enterrement de Nick où le petit groupe enfin réuni entonne "God Bless America" pour tenter de regarder par-delà cette parenthèse cauchemardesque aura été vue par une partie de la critique comme une justification de l'engagement américain au Vietnam de la part de Cimino. Dès lors les qualificatifs de raciste et de réactionnaire ne quitteront jamais complètement la réputation du réalisateur et ne seront peut-être pas pour rien dans sa marginalisation progressive. En réalité comme Bertrand Tavernier et Bernard Coursodon dans leur livre somme : "50 ans de films américains," on ne peut avec le recul que constater l'absence totale de discours idéologique de cette "Chasse au daim" (titre original du film) qui n'est en réalité qu'une ode à l'amitié mise à l'épreuve de la guerre. Il n'en reste pas moins qu'en dépit des vicissitudes qui minèrent sa carrière, Michael Cimino demeure l'un des réalisateurs les plus représentatifs du Nouvel Hollywood.
    Tem F.
    Tem F.

    35 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2019
    Un poil long au début, ayant vu le -16 je m'attendais à plus de Vietnam. Il s'agit tout de même d'un très bon film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 11 août 2019
    Des chefs d'œuvre sur la guerre du Vietnam (Apocalypse Now, Full Métal JACKET, Platoon), Voyage au bout de l'enfer reste celui qui m'a le moins inspiré. Je trouve en effet la scene de la noce hortodoxe beaucoup trop longue (1h.). Certes, elle dépeint la personnalité des personnages mais l'attente pour le départ inexorable pour la guerre du Vietnam se fait trop attendre. Cependant l'œuvre de Cimino nous offre les scènes inoubliables de la roulette
    russe dans le camp des prisonniers flottant, Robert de Niro y est bluffant et complètement habité. Christopher Walken dans la scène finale du même jeu mortel est époustouflant de réalisme. Les trois parties du film (le mariage, le conflit et les conséquences de la guerre) s'assemblent comme une fresque dantesque de l'histoire des EU à cette période. Mention spéciale à John Savage (qui malheureusement décédera à la fin du tournage).
    Malgré certaines longueurs le film de Cimino conquiert par son authenticité, son caractère de fresque historique, son casting impressionnant.
    Meryl Streep y est grandiose.
    RamiValak
    RamiValak

    7 abonnés 188 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 juin 2019
    Apocalypse After

    J'avais pas encore vu Voyage au bout de l'enfer, c'est dorénavant chose faite, et effectivement, sa réputation ni ses multiples distinctions sont totalement mérités, car c'est tout simplement un chef d'oeuvre. La performance des acteurs/actrices sont fabuleuses, et même si je suis content que Christopher Walken ait eu un oscar pour son rôle, que De Niro ne l'ait pas eu me fait vraiment mal au coeur. De plus, ce n'est pas juste un film de guerre classique, le film montre surtout l'impact de la guerre sur les gens, certains y laissent leur vie, d'autres leurs corps (Steven), d'autres leur personnalité (Mick) et d'autres y restent tout court (Nick). Le rapport entre la guerre et la chasse à bien évidemment un sens, c'est pour cela que le titre original fait directement référence à ça, contrairement au titre français qui bien que très cool, retire ce sens premier. Mick arrive à chasser avant le Vietnam, et donc à tuer, mais il n'y arrive plus quand il y a trop goûté. On suit donc la vie d'un homme avant, pendant et après la guerre, pour voir comment il était, ce qu'il est après et pourquoi il l'est. Le film dure trois heures, et il pourrait presque être chapitré, première heure : avant la guerre, deuxième heure : la guerre, troisième heure : après la guerre. Dans cette dernière heure on passe par plusieurs étapes, d'abord celle de l'homme qui ne peut pas retourner à son ancienne vie, puis celui qui tente comme il peut de renouer avec ses amis, celle dont il était amoureux, et enfin il cherche vraiment à renouer avec son passé, en allant chercher ceux avec qui il a fait la guerre, pour qu'ils puissent se reconstruire ensemble. A vrai dire cette dernière heure a à mon goût quelques longueurs, même si l'ensemble passe vraiment bien malgré sa durée.
    Le film a aussi remporter des oscars pour sa technique, ce qu'il mérite également, car la photographie est très soignée, les passages de chasse sont très poétiques et offrent un plan fabuleux où Mick est de dos, en haut d'une colline, il se reflète dans le lac au sol et au loin on voit les montagnes, magnifique. Il y a un gros travail des plans séquences fixes et des panoramiques, je retiendrais surtout la séquence où ils s'amusent à abandonner un de leur amis au bord de la route, qui fonctionne de part sa durée et son humour. En parlant de l'humour, je ne m'attendais pas à rire autant, car le film est très drôle dans sa première heure. Je ne m'attendais pas non plus à une si bonne musique, qui reste vraiment en tête.
    La roulette russe a une place très importante dans ce film, et c'est très ingénieux car la tension fonctionne parfaitement, car on sait que le personnage principal à tout de même une chance sur six de mourir, et même une chance sur trois à un moment. C'est aussi intéressant d'en parler car je ne sais pas si sa pratique était aussi courante que dans le film, car si c'est le cas ça n'a il me semble jamais été abordé dans un film de guerre.
    Mention spéciale à ma scène préférée du film, le moment où j'ai su que le film avait gagné, c'est la scène où l'un des membres de leur bande joue du piano, de part son montage et sa technique, je trouve cette scène incroyable, d'une poésie et d'une douceur, on filme le visage de chacun, apaisé, alors qu'ils étaient tous bruyants et bourrés, ils se calment tous pour écouter leur amis jouer du piano, d'une beauté et d'une simplicité à couper le souffle. Ce mouvement de caméra qui passe de visage en visage, puis, un cut, nous voilà au Vietnam, c'est littéralement le calme avant la tempête.
    En tout cas si comme moi vous n'aviez pas vu ce film, voyez le de toute urgence.
    Stéphane D
    Stéphane D

    119 abonnés 2 126 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 juin 2019
    Le film prend son temps pour exposer les 3 parties : avant/pendant/après la guerre pour ces amis dont certains vont partir au Vietnam et en revenir changés. C'est complet, rempli de bons acteurs et l'image du Blu-Ray est impeccable (le son accusant plus son âge comme d'habitude).
    Avec les critères d'aujourd'hui, ça manque néanmoins de rythme et aurait gagné à tenir en un montage de 2h à mon goût.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 mai 2019
    Chez- d’oeuvre !! Un des films qui m’a le plus marqué en 55 ans de salles !! Je me souviens encore , comme si c’était hier , avoir vu ce film en France à sa sortie ( vers 1978 ) avec plusieurs amis . Dîner au resto après la séance , sommes tous restés silencieux pendant un long moment , étions tous encore sous le choc !!! un grand moment....
    Nicolas S
    Nicolas S

    43 abonnés 545 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2019
    'The Deerhunter' est certes trop long, s'embarrasse assez peu de véracité historique, et propose une représentation du peuple vietnamien plutôt contestable. Pourtant, qielque chose se passe, il bouleverse comme peu de films le font, et prend une dimension quasi-mythologique. Un grand film malade porté par un casting extraordinaire.
    Clément B
    Clément B

    2 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 mars 2019
    Durant 3h, "Voyage au bout de l'enfer" nous embarque dans 3 vies liées à la guerre du Vietnam : celle d'avant, pendant et après la guerre, avec un accent très prononcé sur ses conséquences...
    Rempli de moments de bonheur et d'images chocs, "Voyage au bout de l'enfer" vous fera passer par une multitude de sentiments... Personnellement, c'est peut être l'un des films les plus stressants qu'il m'ait été donné de voir : spoiler: vous comprendrez avec les scènes de roulette russe.

    Rien que pour le casting, on a envie de voir le film : Robert De Niro, Christopher Walken (récompensé par un Oscar pour son rôle), Meryl Streep, etc... De Niro a un charisme impressionnant dans ce rôle tandis que Meryl Streep ajoute un peu d'humanité dans ce film plein de désespoir...
    On ne peut également pas rester indifférent devant les scènes de guerre, spoiler: et notamment lors du meurtre d'une femme et de son enfant
    .
    Je mets 4,5/5 car je trouvais que le personnage de Nick était un peu en retrait sur la fin.
    Néanmoins, "Voyage au bout de l'enfer" est certainement l'un des meilleurs films portant sur la guerre tout court, car il nous permet de voir les conséquences physiques et psychologiques profondes subies par les hommes partis à une guerre dont il ne comprenaient pas l'enjeu.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 juillet 2019
    Une œuvre marquante notamment pour sa séquence anthologique de la roulette russe. Le niveau de tension qui règne tout au long de cette partie du scénario et le jeu des acteurs qui y sont impliqués sont inoubliables. Robert De Niro en Michael, Christopher Walken en Nick et John Savage en Steven sont branchés sur le même câble de l’imagination sensorielle et tout en vérité. Mais il n’y a pas que ça dans le Voyage au bout de l’enfer. Il y a aussi des images de nature splendides saisies dans les séquences de chasse au cerf en montagne qui contrastent avec celles tout aussi réussies d’une ville industrielle. Mais c’est surtout un beau film sur l’Amitié. L’amitié brute et inconditionnel qui lie des travailleurs de manufacture. Les sentiments entre les personnages se vivent en sourdine sous les bruits d’usine, les éclats de beuveries et les coups de fusils. L’élément clef du scénario se joue à travers l’affection que porte Michael pour Linda, la dulcinée de son ami Nick qui l’accompagne au Vietnam. On peut imaginer l’équation amoureuse qu’il est en mesure de se faire dans l’éventualité qu’il revienne seul de l’enfer asiatique. Une fois revenu au bercail, l’amitié le pousse plutôt à retourner dans les maillons de la barbarie pout tenter de le délivrer. Il arrivera une balle de révolver trop tard. Loyauté et fidélité honorées, Michael et Linda peuvent ouvrir leur cœur, mais pas avant d’avoir réuni la bande pour rendre un dernier hommage à Nick en entonnant un God Bless America bien senti. Un film puissant.
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