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Pascal Adam57
4 critiques
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5,0
Publiée le 26 juillet 2023
un pur film,une ambiance ,une musique ,une époque de niro est au top! certaines scénes sont longues oui ,mais quelle beauté! il y a une poesie dans ce film
« S’il m’arrive quelque chose, me laisse pas là-bas. »
Démarrant sur une fresque sociale assez saisissante et admirablement brossée, ce film au titre très mal traduit (« The Deer Hunter » signifiant « Le chasseur de cerf ») est l’un des tout premiers films traitant de la guerre du Vietnam, sinon le premier, et des traumatismes qu’elle a généré chez les soldats qui en sont revenus.
Le film commence donc dans la classe ouvrière d’une petite village métallurgique du Nord des Etats-Unis, où vit une importante communauté russe. L’église orthodoxe et l’usine sont au coeur de la ville et des bois l’entourent.
La lenteur de la première heure permet de poser le cadre de vie des principaux protagonistes et de nous les rendre attachants sur le plan humain, malgré leurs défauts assez vite perceptibles. Cimino, par ailleurs, est un peintre en mouvement, il aime relater des fresques. Cette lenteur, enfin, n’est que superficielle malgré l’absence de dialogues construits.
La seconde partie nous plonge quasi directement dans une très longue scène au Vietnam. Il a beaucoup été reproché à Cimino de faire preuve de racisme et de manque de neutralité au sujet de la guerre en question. Elle n’est pourtant qu’un sujet secondaire et sert avant tout de prétexte à la suite, l’évolution des personnages et leur descente aux enfers. L’usage, par ailleurs, de la roulette russe comme élément de torture, et qui a choqué des générations entières de spectateurs et spectatrices n’a jamais été attesté nulle part concernant le conflit au Vietnam. La critique de la guerre et, surtout, de ses conséquences est néanmoins violente.
Sur le plan de la réalisation, on est face à un exemple type du « New Hollywood », cet éphémère mouvement inspiré des révolutions italienne (néoréalisme) et française (nouvelle vague), perceptible dans les premières œuvres de Scorsese et qui a évolué lui-même pour devenir une norme contemporaine libérée des contraintes du classicisme passé. Les dialogues en sont un exemple significatif : ils sont aussi plats que ce que de vraies personnes pourraient se dire, taisant les grandes envolées théâtrales qu’on ne dit jamais. Le « ça va ? » doit revenir une centaine de fois dans les presque trois heures de film.
Au final, après l’avoir vu trois fois et quelque critique qu’on puisse adresser à ce film, il est culte pour la fresque, la narration quasiment muette et pourtant poignante et l’interprétation de De Niro et Walken. Il y a en outre un petit quelque chose d’insaisissable qui en fait un chef d’oeuvre, sans doute ce côté épique des « petites gens » et un ensemble de tout petits détails poignants, la justesse des images.
Je m'attendais à un film sur la guerre, on à eu le droit a un sujet sur le ravage psychologique que provoque celle-ci sur les soldats . Je n'ai rien contre cela bien au contraire, mais le début et bien trop long avec une scène sur le mariage interminable. Je veux bien qu'on plante le décor mais la c'est exagéré. En revanche les scènes mythiques sur la roulette russe sont excellentes notamment celle de la séquence finale qui restera dans les annales. Le film est porté part des acteurs au top de leur forme et qui excellent dans leurs rôles. Côté technique pas grande chose à dire, la mise en scène est parfaite tout comme le cadrage et la B.O. "Voyage au bout de l'enfer" aurait pu être un chef d'œuvre si on aurait ôtés 45 minutes de scènes "surtout au début" qui n'apportent pas grand chose au film. Toutefois le sujet est très bien traités et intéressant.
Plus qu'un film sur la guerre, du Vietnam en l'occurrence, Voyage au bout de l'enfer est un film sur l'homme avec un grand H qui a vécu la guerre. Sur une structure avant, pendant, après, Michael Cimino filme le trauma, le bouleversement d'autant mieux qu'il le place d'abord insouciant au travers d'un mariage superbement filmé (même si un peu long), enfermé ensuite dans une rizière en compagnie de rongeurs, avant une incroyable scène de roulette Russe, puis de retour au pays où tout à changé dans le regard de ces hommes. S'il y a quelques problèmes de structure, avec une inégalité de rythme, Cimino a su filmer ces héros dans leurs environnement quotidien au sein une Pennsylvanie sidérurgique et une nature majestueuse , et faire un film en réverbération pour montrer la présence du trauma dans toutes les situations. À noter que la BBC a fait un film au début des années 2000 sur le conflit yougoslave des années 90,en reprenant le concept avant, pendant, après, et qui est encore plus intense que ce film touchant, majestueux, métaphorique, et un peu déséquilibré.
Certainement un des rares films qui parle de la guerre du Viêt-Nam avant, pendant et après celle-ci. Malheureusement, le film a du mal vieillir. J’ai trouvé a première partie interminable (un mariage qui dure plus d’une heure tout de même), la seconde totalement déstructurée et le final bâclé. Gros problème de structuration dans ce film car malgré une première partie très longue, je n’ai pas trouvé que l’on approfondissait vraiment le caractère des trois protagonistes principaux. Et pourtant, le réalisateur a pris trois bonnes heures pour nous narrer son histoire. Bon apparemment, c’est un chef d’œuvre au même titre que Apocalypse Now. Comme évoqué ci-dessus, soit ça a mal vieilli, soit quelque chose m’a échappé. Il me restera tout de même graver en mémoire la scène de la roulette russe. Comme d’habitude avec les films « anciens », je reste plus clément sur la note.
Une seule balle, c’est ce qu’il faut à Michael, chasseur froid et méthodique, pour abattre un cerf. Une seule balle, c’est aussi ce que contient le barillet d’un colt au jeu de la roulette russe, ce défi insensé contre la mort auquel Michael et deux de ses copains partis combattre au Vietnam vont se trouver confrontés. Une seule petite balle qui, par le jeu d’un hasard aveugle commun à la chasse et à la guerre, va épargner des vies, en anéantir d’autres ou réduire à jamais des corps à l’invalidité.
Avec « The deer hunter », Cimino réalise un grand film sur la force du lien social qui grandit les hommes et contre la guerre qui les réduit à leurs pires instincts. La camaraderie unissant le groupe d’ouvrier sidérurgistes d’une petite ville de Pennsylvanie est longuement dépeinte durant le premier tiers du film. Le mariage de l’un des garçons du groupe avant son départ à la guerre est prétexte à une fastueuse séquence où la caméra parvient totalement à se faire oublier, plaçant le spectateur au cœur de la fête, l’exposant à la contagion de la joie simple que ressentent les participants en dépit de certaines lézardes prémonitoires. Même s'il est probable que Cimino s'est inspiré de la scène du bal ouvrant le "Parrain" de Coppola voire de celle qui clôture "Le Guépard" de Visconti, il a su conférer à cette séquence du film un climat personnel fait d'insouciance subtilement teinté de mélancolie.
La suite du film bénéficie d’ellipses intelligentes qui ne sacrifient aucun moment clé du récit tout en l’allégeant d’épisodes inutiles. A cet égard, contrairement à ce que son titre français pourrait laisser supposer, « The deer hunter » » n’est pas un film de guerre. Cimino y traite moins des combats que des stigmates qu’ils laissent sur les soldats et de ce qui, malgré l’horreur, parvient à survivre en eux d’humanité et de fidélité aux valeurs communes, l’amour des êtres chers et de la terre natale (illustré par l'émouvant "God bless America" final).
On ne peut que regretter que Cimino, enchainant sur le tournage de « Heaven’s gate », ait alors sacrifié à ses penchants mégalomaniaques sans parvenir à recréer l’alchimie réussie du « deer hunter ». Il est vrai que celle-ci repose largement sur des acteurs admirables d'engagement et de sincérité, ce dont « Heaven’s gate » ne peut se prévaloir du fait de son casting bancal. Au total, « The deer hunter » est un film magnifique et riche de sens, indubitablement le chef d’œuvre de Cimino.
Un véritable Chef-d'œuvre, qui a, certes, un peu vieillit, mais qui reste maître dans son domaine. Un drame plus que poignant sur l'amitié et l'amour, et une réalité, sur l'horreur de la guerre et ses dégâts, tans physiques que psychologiques.
Si j'aurais pu mettre 0, je l'aurais fait. Que dire à part que ce film est d'un ennui mortel, qu'il est dénué d'intérêts tant sur l'histoire que sur la réalisation et que je ne comprend pas qu'il soit si bien noté sur allociné....
À l'image d'apocalypse Now sorti un an plus tard, on suis ici l'histoire d'une bande d'amis qui part en guerre au Vietnam. On y voit l'avant heureux, le pendant cauchemardesque, et l'après impossible. Les traumatismes subis pendant la guerre ne laissent, pour ceux qui rentrent, aucun espoir de revenir à une vie normale. Et qui de mieux que Mr. Cimino, épaulé par les performances époustouflantes de De Niro, Walken, Cazale et Streep, pour nous peindre ce triptyque sur la guerre du Vietnam. La photographie est magnifique, le rythme millimétré. Le film est un monument du 7ème art dans sa globalité, et certaines scènes nous marqueront à tout jamais. Chef d'œuvre en tout point : 5/5.
Un film magnifique, poignant, dur, réussi sur tout les points du casting incroyable (un des meilleurs rôles de Robert de Niro, de Christopher Walken, de Meryl Streep..), à une réalisation sans faute de goût en passant par un scénario abouti, toujours juste. Un véritable chef d'oeuvre du cinéma.
En revenant de tourner à l'étranger, l'équipe de tournage a perdu des bobines en route. Pour ne pas avoir à retourner les scènes et devoir repartir à l'étranger, le réalisateur a décidé de filmer le mariage de son cousin pour meubler. Les héros sont au mariage interminable et puis plouf, le plan suivant ils sont au Vietnam et séparé. Qu'est ce qui c'est passé ? Comment ? Si quelqu'un remet la main sur les bandes perdues, qu'il les file au studio pour qu'on puisse voir le vrai film svp.
Selon moi, cette oeuvre est l'une des meilleures réalisations autour de la guerre du Vietnam ! L'acting est grandiose et le film nous plonge dans un univers dérangeant, où la violence a transformé des jeunes hommes innocents en soldats traumatisés. Bien que l'action est du mal à démarrer, il faut reconnaître une tentative impressionnante de sortir un film sur une guerre qui venait à peine de se terminer, avec une critique évidente de la société américaine en montrant l'utilisation de jeunes gens issus des quartiers défavorisés dans le conflit. Un chef-d'œuvre du cinéma selon moi, à visionner absolument !