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vinetodelveccio
69 abonnés
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4,5
Publiée le 25 août 2012
Un film d'une grande puissance. La violence extrême des deux dernières parties font superbement échos à une première bercée de joie et de bonheur. La mise en scène est très soignée et Cimino, au-delà de la scène de la roulette russe ou d'autres parfaitement réussies, manie les plans de miroir tout au long du film pour nous laisser deviner la dualité des caractères qui se développera chez les personnages. Enfin, les acteurs, tous justes délivrent une partition juste et poignante. Superbe !!!
Avec Apocalypse Now, Voyage au bout de l'enfer est le plus grand film sur la guerre du Vietnam. La première heure du film est absolument magique, elle bénéficie d'une mise en scène de dingue. La deuxième partie est froide, violente, avec beaucoup de tensions. La dernière partie ramène à la réalité. C'est un film qui marque dans tout les cas.
Voyage au bout de l'enfer fait partie de mes film de guerre favoris tout et presque parfait dans se film et les acteurs sont exceptionnels,un chef d'oeuvre a voir et a revoir.
Honnêtement, je me suis un peu ennuyé, comme devant Eyes Wide Shut, j'en attendais sûrement plus. J'avais l'impression qu'il ne se passé rien du tout ou presque, que les rares scènes intéressante sont très courte, alors certes le film est bien retranscrit sur les personnages, avec leur évolution avant la guerre, pendant la guerre et après la guerre. Mais c'est tout ! Le reste est un ramassis de blabla presque sans intérêt, et pourtant moi j'aime bien quand ça parle, j'ai rien contre. Mais là c'est inutile, dommage, vraiment dommage car c'est un film que j'avais presque envie d'aimer.
L'un des meilleurs films traitant de la guerre du Vietnam, très largement au-dessus d'un "Full Metal Jacket" par exemple. Film de 3h qui donne l'impression de durer 30 minutes tellement on est prit aux tripes et on ressent le film. On distingue très clairement 3 parties. La première présente cette bande de 5 potes, tout d'abord à leur travail et ensuite lors du mariage d'un de la bande, Steven (John Savage). On se familiarise avec chacun d'eux, tout en sachant que le destin de certains va bientôt basculer dans un cauchemard indescriptible. C'est ce qui nous amène à la seconde partie, lorsque Michael (De Niro), Nick (Walken) et Steven sont fais prisonniers dans un camp vietcong. C'est lors de cette séquence là que nous pouvons assister à l'une des séquences les plus extraordinaires du Cinema : la "partie" de roulette russe entre Robert De Niro et Christopher Walken. On sent la tension monter en eux, d'autant plus qu'ils se prennent réellement les gifles (pour le coup, là ce n'est pas du cinoche !!). Extraordinaire ! Enfin arrive la troisième et dernière partie du film ou Michael rentre chez lui aux Etats-Unis. On perçoit un homme choqué, meurtri, abasourdi par tout ce qu'il a pu voir et endurer la-bas. La scène de son retour où il passe devant SA fête sans s'arrêter pour aller s'isoler et pleurer seul dans un motel miteux est tout simplement incroyable. Choquante aussi la scène finale ou l'on peut voir De Niro essayant de ramener Walken à la réalité et le décider de rentrer aux USA le plus vite possible. Saisissant. Walken est complètement lobotomisé, drogué et absorbé par la roulette russe. C'est cette dernière qui l'a rendu complètement fou et qui d'ailleurs va finir par l'achever. Meryl Streep apporte une touche de légèreté tout au long du film. Ceci étant encore plus marquant quand on sait qu'elle a choisi de faire partie de cette aventure dans le but d'accompagner son compagnon d'alors, John Cazale, alors en fin de vie (il ne verra d'ailleurs pas le film lors de sa sortie en salle).
Oeuvre grandiose et magnifique abordant plus particulièrement le côté psychologique de la guerre, plus que le côté destructeur de celle-ci en terme de perte humaines. Chef d'oeuvre signé d'un réalisateur injustement laissé de côté par l'industrie du Cinema. En tout cas sur ce thème de la guerre du Vietnam, il a démontré qu'il était bien au-dessus d'un Kubrick (que j'adore !) ou d'un Coppola. Oliver Stone l'ayant aussi traiter avec "Platoon" en 1987, et a réussi lui aussi à produire un Chef d'Oeuvre.
Dans l'Amérique des années 70-80, le traumatisme vietnamien s'est vu adapté au cinéma avec des films comme « Full Metal Jacket » de Maître Kubrick, « Apocalypse Now » de Coppola ou encore « Platoon » d'Oliver Stone. Cependant, de tous ces films cités qui présentaient l'horreur de la guerre à la fois mentale et visuelle, Michael Cimino en plaçant son « Deer Hunter » dans le contexte conflictuel s'intéresse plutôt à l'aspect mental. La guerre avec explosions et autres déchiquetages de corps n'est pas de mise. Seulement le sort réservé aux prisonniers comme aux victimes des atrocités. 3 parties séparent le récit. Le premier, avant la guerre, présente de jeunes personnes, amis, respirant la joie de vivre ainsi qu'une certaine innocence. Pour le moment tout va bien. Ils aiment, ils vivent. Pour le moment, tout va bien. Une fois les caractères fougueux des personnages principaux présentés, la seconde partie fait office d'entre-deux, ou comment la transformation due à la guerre va opérer sur eux. Pas de combats titanesques et spectaculaires. Uniquement le comportement dépressif des prisonniers de guerre auxquels sont soumis nos « héros », obligés de jouer à la roulette russe afin de divertir les soldats vietnamiens. Dans ce portrait horrible, les soldats rient, s'esclaffent de voir les prisonniers risquer leur vie pour leurs beaux yeux. Après une succession de circonstances, les prisonniers parviennent à s'échapper, marqués à tout jamais par l'expérience qu'ils viennent de vivre. La troisième partie est centrée sur cet aspect. Comment la guerre transforme un homme en vulgaire gibier. Après les rires dont nous ont habitués la bande dans la première partie, le retour dans la ville natale se fait plus grave, plus pesante. Cimino parvient à trouver le juste équilibre entre les changements d'atmosphère, prenant son temps dans l'optique d'arriver au résultat le plus fluide soit-il. La dépression est filmée de manière âpre et violente. Ainsi, à la place de la violence « made in Hollywood » que le cinéma de guerre américain s'est contenté d'offrir au spectateur, dans « Voyage au bout de l'enfer », la violence est mentale et de ce fait, plus touchante et percutante. Michael Cimino réalise son film avec du cœur, la mise en scène est léchée (la scène du mariage durant la première partie en est l'exemple phare) et la direction d'acteur très bonne (bon, vous me direz avec DeNiro, Streep, Walken etc, c'est évident). Mais plus que ces aspects techniques, le principal du film réside dans la profondeur, l'âme qu'inculque Cimino dans son histoire, qui rend le tout à la fois pessimiste, réaliste mais surtout très humaniste.
Robert De Niro comme a son habitude nous sort un film a couper le souffle. La premiere heure peut laisser septique et on peut décrocher je vous l'accorde, ce n'est qu'a partir du camp de vietcong que le film démarre. Une heure de marriage la belle vie on se cuite, une autre heure completement en opposition au bonheur c'est l'enfer celu ide la guerre quand on croit etre dans le bonheur se n'est que le début des enmerdes. Christopher Walken nous montre qu'on peut tombé plus bas que les enfers. On a le ventre retourné les tripes tendu tordu se que vous voulez mais se film est un MONSTRE il montre la vie d'un homme apres une guerre son comportement psychologique. C'est un travail remarquable sur tout les points.
Avec trente ans de recul, Voyage au bout de l'Enfer est un film très classique sur les tourments d'une jeunesse brisée par la guerre du Vietnam et qui ne s'évite pas de grosses longueurs bien dispensables pour un film qui dure déjà trois heures. Mais Michel Cimino nous fait partager avec talent le destin de cette bande d'amis. On s'amuse avec eux pendant qu'ils sont heureux, on tremble de tous nos membres lorsqu'ils luttent pour survivre, et on partage leur impuissance et leur désorientation lorsqu'une fois rentré, il faut faire comme si tout étant comme avant, comme si tout cela n'était qu'une parenthèse qui s'était refermée. The Deer Hunter est un film dispensable à notre époque car il ne se démarque pas fondamentalement dans sa thématique et ses réflexions des autres productions sur le sujet, mais il reste quand même un témoignage fort sur la manière dont les Américains ont vécu la guerre du Vietnam.
Du très grand cinéma ! Le meilleur film sur les conséquences de la guerre du Viêt-Nam. L'un des premiers grands succès de Robert de Niro, Christopher Walken, Meryl Streep et John Savage. On voit parfaitement l'évolution des personnages au cours du film. La scène de la roulette russe quand ils sont fais prisonniers est juste mythique !
Le film le plus éprouvant sur la guerre du Vietnam. Aucun défaut n'arrive à se placer dans les rouages de ce chef-d'oeuvre du septième art. Pour les acteurs, tous ont une capacité à nous absorber dans leur univers impressionnante et aucun jeu n'est banal. Chacun et chacune signe une performance magistrale qu'on retient pendant longtemps de Robert De Niro à Chuck Aspegren tous ont su créer un monde à part où l'on vit durant 3h avec une succession d'émotions surprenante. Pour ce qui est des décors, rien ne peut être reproché puisque la beauté de ces derniers nous enchante et nous accompagne tout au long du film que ce soit ceux de la ville de Pennsylvanie ou du Vietnam. De même pour la BO, certes elle n'est pas à la hauteur de celle de Platoon mais quelle musique. Des morceaux qui nous embaument à chaque seconde et qui nous abandonnent seulement à la fin du générique. Un scénario sans bavure, pas la moindre seconde ne nous ennuie et au contraire on les savourent avec un enthousiasme particulier. Michael Cimino a su immerger tout le monde au fin fond de son long-métrage là où même le spectateur perd conscience de ce qui l'entoure et n'est attirer que par ce qui se déroule à l'écran. Voyage au bout de l'enfer est un long-métrage comportant des scènes plus que cultes et se termine sur la scène la plus triste du cinéma. Un film qu'on apprécie à chaque seconde et qui est sans conteste à voir.
La guerre du Viêt-Nam, voici un sujet fort exploité au Cinema. En passant par "Platoon" jusqu'à "Apocalypse Now", il y en a des classiques. Parmi cela, il y a "Voyage au bout de l'enfer", second film du réalisateur Michael Cimino. Il faut dire que ce film est puissant, il s'en dégage une atmosphère forte et l'histoire est vraiment prenante. Les acteurs sont tous excellents en particulier De Niro et Christopher Walken dont la prestation lui a valu un Oscar. Et oui ce film a gagné 5 oscars. Mais c'est justifié car "The Deer Hunter" est un chef d'œuvre du cinéma américain. Ce film est divisé en 3 parties: avant, pendant et après la guerre. Dans le "avant", on fait la connaissance des personnages dont la bande de copains, ceux-là s'amusent, jouent au billard, chantent "Can't off my eyes of you" (elle reste dans la tête) avant de célébrer le mariage de Steven... Puis au bout d'1h de film, on part direction le Viêt-Nam: on y voit De Niro se la jouer Rambo avec son lance flamme, on y voit des jeux de roulettes russes, on y voit un os sortir de la jambe de... Mais contre toute attente, la guerre n'est pas très présente durant le film, il y a à peine 40 minutes de combats et hop on est de retour en Pennsylvanie. Et donc durant "l'après guerre", Mike rentre à la maison, il retrouve Meryl Streep et ses copains... et après Mike ne chasse plus le cerf comme avant. Et la fin, la fin est forte en émotion et en Hémoglobine (spoiler: roulette russe), mais c'est un film qui finit en apothéose. Le film aborde la Guerre, ça on avait compris mais il aborde surtout le syndrome post-traumatique que vivent les soldats après une guerre: ici c'est Christopher Walken qui en est atteint. C'est dingue aussi de voir des films où il y a de longues scènes (scènes longues mais passionnantes) où chaque moment est précieux, maintenant on arrive plus à faire ce genre de films. Tout le long, le film est bouleversant; la musique accentue encore plus le côté tragique du film. Il y a tellement de matière à exploiter avec ce film, d'anecdotes (la mort de John Cazale un peu avant la fin du tournage, Christopher Walken qui ne mangea que des bananes et du riz lors du tournage, la scène de fuite en hélicoptère avec les acteurs qui ont fait leur propre cascade...) de choses à dire qu'on ne peut pas tout dire, je vais juste ajouter un mot: MAGNIFIQUE. Résultat: un film de 3h qui ne les fait pas, captivant de bout en bout, réaliste mais surtout éblouissant!!!!!!!!!!!!!!! Et en plus, au cinéma, l'effet est garantie, on est à fond dans le film: Merci au Studio 43 d'avoir rediffusé ce film incroyable et en version remasterisée en plus. PS: à voir en VOSTVF pour mieux apprécier le film.
Il faut absolument maîtriser ses pulsions au sujet de ce film porté uniquement par deux séquences piliers une de joie l’autre de malheur nommées mariage et roulette russe dont la passerelle menant de l’une à l’autre est un air de piano apaisant les derniers débordements de cinq sidérurgistes buveurs et batailleurs.
L’œuvre est dangereuse et récupératrice, l’Asiatique est montré violent, joueur, putassier. Certaines scènes extrêmement efficaces n’alimentent la matière que d’une seule carte potentiellement endormie au fond de chacun de nous.
Une haine manichéenne sans frontières uniquement basée sur l’attribution d’un rôle de bon et de méchant antique loi de nos jeux d’enfants. Pour l’Américain le méchant c’est le viet, pour le Viet c’est l’inverse le tout avec la couleur rouge comme terrain de jeu.
Personne n’est parfait dans cette bourgade bâtie autour d’une architecture métallique d’intestin grêle fumant. Que ce soit dans ce stress évacué le soir à la bière en jouant au billard, de ces coups d’un père ivre mort pleuvant sur une fille qu’il ne reconnaît plus, de cette chaleureuse soirée de mariage ou tout dégénère subitement.
Ces hommes aux dérives toujours partantes sont entamés, déstructurés par le fil rouge de leurs existences, une dominance gravitationnelle envers le sacerdoce de toute une vie, l'usine.
Toute cette virilité de district accompagnée de quelques parcelles de tendresses est délocalisée loin de ses bases dans un contexte plus fort ou les composants d’une violence d’état sont réactualisés à l’extrême.
Chez soi on tire le chevreuil, on se rudoie. Ailleurs la barre est haute on tient toujours une arme mais cette fois-ci braqué contre soi.
Emotionnellement ce film malgré sa longueur détient quelques minutes de lumière offertes loin de sa forteresse de comportements simplistes. L’homme devient digne de ce nom quand il est confronté à une violence insoutenable.
Il se transcende, soutient son frère d’infortune au bord de la syncope pistolet collé à la tempe en lui imposant la force d’une auto destruction que l’on espère reportée.
Ces hommes déconnectés le temps d’une guerre de la chasse et de la canette subissent de plein fouet l’emprise d’un feu bien plus nourrie que celui subit sur leurs lieux de travail.
Ce déracinement offrant rats, gifles, tripots et eaux jusqu’au cou incrémente une nouvelle vision des choses, l’homme prend conscience du véritable sens de son éxistence dans un contexte ou elle ne vaut plus rien.
Ce n'est pas vraiment un film sur la guerre du Vietnam comme peuvent être Full Metal Jacket, Platoon ou encore Apocalypse Now, c'est un film sur l'humain et ici aussi sur l'Amérique. Pour cela, le film se découpe en trois parties, la première partie met en place les personnages et leur milieu social, la deuxième partie les plonge dans la guerre du Vietnam et lève chaque illusions ces personnages sur cette guerre. Enfin la troisième partie renvoi le personnage de De Niro chez lui, torturé et meurtri par ce qu'il a vécu. C'est donc assez classique et je trouve que les film sur la guerre du Vietnam, bien qu'à abordée de manière assez différente , se répètent un peu et on en revient toujours au côté bestiale de l'homme, son inexorable attachement à la violence... Le film ne m'a pas impressionné plus que ça, je pense d'ailleurs que le film vaut pour c'est deux scènes de la roulette russe, tendue pour la première et assez dérangeante pour la seconde . De tous les films que j'ai vu sur la guerre du Vietnam, c'est Apocalypse Now qui m'a le plus accroché car il va encore plus au delà du constat de la guerre et il pose ces questions métaphysiques avec plus de complexité et de virtuosité que les autres.
Chef d'oeuvre du cinéma US.Voyage au bout de l'enfer est le meilleur film jamais fait sur la guerre du Viet-Nam.M.Cimino a pris le parti de découper son film en 3 tronçons bien distincts, l'avant, le pendant, l'aprés et c'est une franche réussite.Bien sur le duo D.Niro / Walken ainsi que les seconds roles ne sont pas étranger à faire de ce film un pur joyau du 7éme art.
Un film puissant et efficace. Un véritable classique, le jeu des acteurs, le scénario, l'image, tout est excellent. Un film qui bouleverse et amène à réfléchir sur de nombreuses choses. A voir absolument.