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    Voyage au bout de l'enfer
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    MC4815162342
    MC4815162342

    398 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mars 2014
    Premier film de Michael Cimino que je vois et je ne compte pas m’arrêter là, The Deer Hunter ou Voyage au bout de l'enfer pour ceux qui préfèrent, oh je sais même pas quoi en dire, j'aimerais juste crier CHEF D’ŒUVRE et arrêter là mais bon ça le fait pas trop hein ?!
    Bon alors je vais essayer d'argumenter, déjà 3 heures de film et pas une microseconde d'ennui, un scénario parfait, passionnant, touchant et dur, avec ses petits passages assez drôle par ci par là, l'histoire prend bien son temps, rien n'est brusqué, rien n'est bâclé.
    Une bande de copains qui aiment boire, déconner et chasser dont trois d'entre eux veulent partir servir leur pays au Vietnam, trois jeunes qui s'imaginent que la guerre ils peuvent la faire, ils ne se rendent pas totalement compte de l'horreur qui les attends.
    Mais évidement une fois sorti de là rien n'est plus pareil, les trois jeunes qui aimaient tant s'amuser ont une fois pour toute dégagé le sourire qu'ils avait si souvent aux lèvres.
    Pour incarner ces trois jeunes, des pointures: Robert De Niro, Christopher Walken et John Savage, ils sont accompagnés tout du long d'autres très bon nom comme Meryl Streep ou encore John Cazale.
    Niveau mise en scène c'est époustouflant tellement c'est parfait, le moment du mariage est particulièrement incroyable, d’ailleurs la scène qui m'a le plus marqué si trouve, quand la bande arrive au bar, un soldat en permission en train de boire si trouve, ils s'approchent en riant, commence à lui parler et lui n'a aucune envie de rire ou de parler, il leur sort "Vous faites chier", la puissance de ce moment, on comprend bien que le soldat a vu des choses atroces à la guerre et voit les autres s’amuser sans avoir conscience qu'ailleurs c'est le véritable enfer, on ressent tellement la maturité du soldat face à l'ignorance de cette bande de pote bourré jusqu’au trognon, bien d'autres moments sont tout aussi grandioses, comme la première fois que De Niro se retrouve à jouer à la roulette russe et s’éclate de rire devant les ennemis.
    La réalisation est également impeccable, rien à lui reprocher, les décors naturels sont absolument magnifiques, les moments en forêt sont d'une beauté sans nom et les reconstitutions du Vietnam sont épatantes, la bande son est superbe, et le scénario est tout bonnement MAGISTRAL, je m'attendais à un film sur la guerre du Vietnam avec Bob De Niro quoi et bien pas du tout, la guerre n'est franchement pas le sujet principal du film, les ravages de la guerre sur des jeunes sans réelles expériences de la chose voulant servir leur pays l'est en revanche, en ce qui concerne De Niro il est STUPÉFIANT quoi j'ai pas d'autres mots.
    En bref ce film fut une foutu claque, bravo Monsieur Cimino pour ce CHEF D’ŒUVRE ABSOLU.
    Benjamin A
    Benjamin A

    713 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mars 2014
    Avec Voyage au bout de l'enfer, Michael Cimino, nous fait suivre le destin de trois ouvriers sidérurgistes d'une ville de Pennsylvanie qui vont être envoyé à la guerre du Vietnam. Juste avant de partir, l'un d'eux va se marier, puis passé une ellipse, on les retrouve tout trois prisonniers de guerre, et s'ils vont s'échapper, chacun se retrouvera avec un handicap différent, l'un paraplégique, un autre qui va s'enliser au Vietnam et le dernier qui va rentrer bouleversé aux USA. A partir de ça, Cimino va donc étudier le comportement et l'évolution de chacun, entre remords, folie ou encore handicap et c'est le sort d'après-guerre, le traumatisme qui va vraiment approfondis. Durant trois heures, Cimino nous captive, nous bouleverse, entre moments calme comme le mariage du début, moments de bravoure ou encore partie de chasse. Le seul bémol serait une réalité historique peut être un peu trop étroite mais l'importance n'est pas là. Cimino nous livre un portrait des États-Unis triste et peu flatteur, entre héroïsme et patriotisme aveugle, faux espoir et ignorance. C'est le symbole de la perte de l'innocence de l'Amérique au Vietnam. Certaines scènes sont grandiose (la roulette), à l'image de cette fresque à l'intensité dramatique très forte. Les interprétations sont excellentes, que ce soit De Niro, Walken, Savage ou Streep et chacun nous fait bien ressentir la complexité de son personnage. Tout simplement un très grand film intelligent et qui prend aux tripes.
    ghyom
    ghyom

    85 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mars 2014
    Dernier "grand film" sur le Viet-Nam qu'il me restait à voir, ce film évoque plus les conséquences de la guerre que la guerre elle-même (qui se résume à nos héros prisonniers et forcés de jouer à la roulette russe). La première partie évoque le mariage et la fête de départ de 3 amis américains d'origine russe (De Niro, Walken et Savage) avant qu'ils ne s'engagent pour le Viet-Nam. C'est une partie extrêmement festive ou tout est question de danses, de chants et d'alcool. Puis vient la partie de chasse, moment de calme mais dont la mort violente du cerf symbolise la fin de l'innocence. La guerre arrive alors et personne n'en sortira indemne. spoiler: De Niro s'en sortira à peu près mais hanté par ses souvenirs et définitivement changé aux yeux de ses amis restés au pays, Savage perdra ses 2 jambes précipitant sa femme (mariage juste avant son départ pour la guerre) dans un état catatonique et Walken perdra l'esprit risquant sa vie dans des tripots viet-namiens en jouant à la roulette russe.
    Un film puissant, violent et sombre sur l'un des plus grand traumatisme qu'aient connus les états-unis.
    Hammerstorm
    Hammerstorm

    71 abonnés 601 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 février 2014
    Voyage au bout de l'enfer est un film culte. Son histoire est prenante et laisse vraiment a réfléchir. Ses acteurs jouent a la perfection (par exemple: le pétage de plomb de Christopher Walken). Tout dans ce film est excellent (la passage pendant la guerre du Vietnam nottament). Seul bémol, la longueur extrème du film (3H tout de même!). A part ca, ce film reste excellent!
    Perrine P
    Perrine P

    28 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 février 2014
    "Voyage au bout de l'enfer" fait partie des 4 chefs d'œuvre sur la guerre du Vietnam avec "Platoon", "Full metal Jacket" et "Apocalipse Now". Navré de décevoir les fans, mais je n'ai pas du tout aimé ce film.
    Il traine en longueur, la présentation des personnages dure 1 heure, puis vient (enfin) la guerre du Vietnam, là aussi c'est baclé puisque le réalisateur ne résume la guerre au Vietnam que d'une seule chose : spoiler: la roulette russe
    !! Plutôt léger comme point de vue. La troisième partie qui met en scène les conséquences de la guerre n'est pas mieux réussi, et de toute manière j'étais déjà blasée par les deux premières heures du film... Une étoile et demi pour le jeu des acteurs qui est plutôt réussi au vu du scénario, Robert De Niro en tête,. plutôt convaincant
    CH1218
    CH1218

    201 abonnés 2 879 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2014
    Le segment central du film, enfermé entre la célébration d’un mariage orthodoxe, suivie d'une partie de chasse et d’un traumatisant retour au pays et d’une fin mythique, nous plonge brutalement en plein coeur des combats vietnamiens. Cette portion est certes la plus courte des trois (une bonne trentaine de minutes) mais aussi la plus impressionnante et terrifiante de ce «Voyage au Bout de l’Enfer». Rarement un film de guerre aura montré aussi violemment la perte des illusions et la tragique difficulté d'un retour à une vie dite "normale" après un conflit armé. Sauf que Michael Cimino, à force de longueur et de lenteur, en fait perdre une partie de son intensité dramatique et de sa force émotionnelle. Reste la qualité de l’interprétation de Robert de Niro, John Savage, Meryl Streep, John Cazale mais surtout celle particulièrement fragile et bouleversante de Chris Walken. A noter que les scènes de roulette russe font partie des séquences les plus cruelles dans ma mémoire de cinéphile.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 février 2014
    Un chef d'œuvre qui vous explose en plein visage. A revoir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 janvier 2014
    Un vrai film sur le Vietnam ! Des soldat devenus dingue suite à cette guerre sans fin tandis que d'autres ont perdu sens à la vie et se risquent à la roulette russe...
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    109 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 janvier 2014
    Estampillé comme étant le chef d’œuvre ultime dans la filmographie de Michael Cimino et accessoirement de Christopher Walken, Voyage au bout de l’enfer fut accueilli avec les honneurs lors de sa sortie. Bien des années plus tard, le mythique long métrage puise encore sa force dans son propos pessimiste, sa qualité d’interprétation et la profondeur humaine avec laquelle le cinéaste s’est octroyé le luxe de disserter sur la guerre du Vietnam. Issu du prolétariat par excellence, trois amis, collègues, sont engagés pour se battre en Indochine, tous survivront, mais à quel prix? D’emblée, le réalisateur dresse le portrait d’une Amérique industrialisée à outrance, crasseuse, bruyante, dont l’échappatoire de la population tient ici en deux mots, biture et chasse. Travailleurs inconditionnels, nos amis, d’origine slave, là encore une subtilité, se marient, se disputent, copulent, s’amourachent et finalement seront séparés par un conflit qui ne leur appartient pas.

    Si la première heure peut paraître longue, futile, elle permet d’amener chaque personnage dans son contexte, les forts, les faibles, les ignorants y sont clairement définis. L’amitié est le moteur d’une longue entrée en matière qui fait ressortir les caractères, les humeurs de chacun. Vient ensuite la guerre, que Cimino dépeint avec violence, cruauté et dont il nous épargne l’arrivée sur place, les sempiternels codes propres au film y relatifs. Le récit fait vivre un enfer à nos trois soldats, prisonniers, évadés et laissés pour compte. Le retour au pays du personnage de Robert De Niro déclenche l’avènement de l’ultime chapitre, synonyme de blessures psychiques plus encore atroces que les cicatrices sanglantes laissées par les combats, la torture et la jungle. De là, le cinéaste dresse un portrait polyvalent des vétérans du Vietnam, ceux qui semble s’en tirer, ceux qui passeront le restant de leur vie handicapé et ceux qui ne reviendront jamais à la raison.

    La roulette russe prend ici la place du vice absolu. Aussi horrible que soit la guerre, c’est finalement lors d’une longue séquence de barillet dans un camp Viet Kong poisseux que nos trois ouvriers perdront leur innocence. La cruauté des tortionnaires est bouleversante, la folie des personnages est choquante et personne ne ressortira de là aussi blanc qu’avant. Pour Nick, incarné par un Christopher Walken qui n’aura plus jamais aussi brillé au cinéma, la découverte de l’adrénaline ultime l’empêchera de renouer avec sa vie d’avant. Le personnage de Robert De Niro, fou allié et paradoxalement le sauveur de la situation sera finalement le seul à semble-t-il s’en tirer avec les honneurs. La redécouverte de son patelin, de ses amis et conquêtes l’amèneront à retrouver son passé en pourchassant son ancien ami dans un pays ravagé, parcourant les tripots ou les hommes jouent du revolver alors que l’on brasse le pognon tout autour de la table.

    Peut-on revenir de l’enfer, s’acclimater? Voilà la question que pose Michael Cimino. Le film est aussi puissant que poisseux, aussi captivant que vide de sens. Chacun vit selon son ressenti, certains oublient, d’autres ne le pourront jamais. La guerre aura brisé la vie de cette bande d’amis, américains moyens qui n’auront finalement rien demandé mais à qui l’on a presque tout pris, de l’innocence à l’avenir en passant par la vie. Inutile de parlementer plus encore sur un chef d’œuvre émouvant et immortel hormis qu’il soit essentiel de glorifier sa mise en scène, des décors naturels extraordinaires aux séquences plus intimes qui montrent dans toute sa beauté l’importance des expressions face à l’insupportable vérité, l’insupportable cruauté. Comme mentionné, seul le plus fort, soit le plus fou d’entre tous, formidable Robert De Niro, finira par s’en sortir indemne. 18/20
    Kloden
    Kloden

    125 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 janvier 2014
    Peu après avoir vu Apocalypse Now, me revoici aux prises avec un nouveau classique sur la guerre du Vietnam. Phrase d'accroche assez mensongère puisque la guerre ne tient ici qu'une place minime en terme de durée. Comme certains aiment à le dire, voici en fait, bien plus qu'un film de guerre, un film sur la guerre, c'est-à-dire mettant en scène non pas ses batailles mais ses destructions, celles qui demeurent pour toute une vie et ne seront jamais réparées. Un film humain donc, qui plutôt que de venir chercher le spectateur au tripes en mettant en scène la boucherie du Vietnam, le saisit au cœur avec cette histoire d'amitié malmenée et de conscience à jamais marquée par les combats et les exactions commises. On tient là en quelque sorte le penchant intimiste d'Apocalypse Now, moins hypnotique, démonstratif et viscéral, mais pourtant au moins aussi touchant (bien plus en mon cas). La mise en scène de Cimino (artiste souvent dit incompris mais à l'époque adulé pour ce deuxième film) charrie ce qu'il faut d'émotion par des cadrages justes, un montage intelligent et une vraie valorisation des personnages. Le découpage en trois parties donne au film un parfait équilibre et une cadence sans saccades, qui ajoute à l'impression d'inexorabilité du récit. De Niro m'a également rappelé qu'il était l'homme de Once upon a time in America, du Parrain partie 3, de Heat, de Taxi Driver, de Raging Bull (...) avant d'être la triste parodie qu'il est presque devenu : impressionnant de justesse de bout en bout. Mais c'est ici Christopher Walken, inoubliable, qui lui vole la vedette, ramassant au passage l'un des cinq oscars du film. Sa seule prestation est déjà anthologique. On rajoute Meryl Streep, appliquée bien que pas ébouriffante, le très bon John "Freddo heartbreaker" Cazale, ou encore le moins connu John Savage, plus une tripotée de seconds rôles solides, et le tout forme un casting inoubliable, une fois de plus, et très à même de tirer l'émotion hors du script tout droit vers le spectateur. Avec ce deuxième chef d'oeuvre antimilitariste la même année - avant celui de Coppola, un deuxième argument de poids contre cette mascarade d’ingérence yankee. Seul défaut ne l'oublions pas, un manichéisme par moments très gênant. Mais bon enfin, vu le souffle lyrique et émotionnel qui déferle de The deer Hunter (oui je préfère ce titre anglophone, moins directif et plus évocateur), je pardonne, et de bon cœur. Mélancolique, à en chialer.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 2 janvier 2014
    Je viens de le voir en Dvd à l'instant,c'est un excellent film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 mars 2014
    Une oeuvre perturbante qui continue de fasciner et de diviser toutes les décennies. La trajectoire cauchemardesque de quelques hommes dont la guerre du Vietnam bouleversera et détruira tous les espoirs. Le périple est dense, frémissant, triste. L'embrasement surgit soudainement comme pour nous montrer que tout ce qui a précédé n'a plus lieu d'être mais l'amitié, la cohésion et l'interdépendance sauront restés intact. De Niro trouve dans Voyage au bout de l'enfer un de ces rôles plus marquants car il est le grand frère de tout ceux qui ont baissé les bras et qui n'ont plus la force d'avancer. Le rôle de Michael se caractérise par sa résistance psychologique, son cran, son habileté et sa bienveillance dont seul De Niro pouvait être condenser le tout sur son visage, tantôt lumineux, tantôt d'une gravité extrême. Si tous les acteurs sont imprégnés, Christopher Walken opère une transition stupéfiante depuis son visage angélique jusqu'à un visage transpirant le soufre et l'horreur. Transporté par des forces contradictoires, Michael revient aux portes de l'enfer pour tirer son ami de l'engrenage de la roulette russe s'évertuant à lui évoquer les dernières images d'un paradis perdu. Durant cette scène, De Niro et Walken auront cessé de jouer. De Niro et Walken auront franchi toutes les barrières pour toucher à quelque chose d'indéfinissable. Comme le disait Tarantino, il faut absolument se taire et regarder. Voyage au bout de l'enfer remue le couteau dans plaie et dérange toujours autant et donc Voyage au bout de l'enfer demeurera.
    A.S. Powell
    A.S. Powell

    2 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 mai 2014
    Je ne sais pas si "The Deer Hunter" est ridicule ou extraordinaire. Pourtant les critiques et les copains, eux, ne se posent pas la question : "Voyage au bout de l'enfer" est un pure chef-d'oeuvre ! C'est sûr, pour la réalisation et les performances des acteurs (Christopher Walken !), c'est incroyable ! Mais dommage ! Le film est vraiment trop long (d'un 1/2 heure), y a pas beaucoup de zik et je pense que le scénariste aurait peut-être pu un peu plus se renseigner, car qu'est-ce qu'elle fout là la roulette russe, y en a vraiment eu de la roulette russe au Vietnam ? Et puis c'est raciste "Voyage au bout de l'enfer", je vous le dis !
    Bref, pour un film qui se vante d'éveiller les consciences sur les traumatisées de la guerre du Vietnam, c'est limite ! Des 4 "chefs-d'oeuvre" sur la guerre du Vietnam, "Voyage au bout de l'enfer" est le seul que j'ai pas aimé.
    Acidus
    Acidus

    721 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 décembre 2013
    Déception, incompréhension face à son succés, ennuie, autant de sentiments qui m'ont traversé à la fin de ce soit disant chef d'oeuvre du cinéma. L'impression également que le réalisateur a souhaité raconter beaucoup en peu de temps (ou tout du moins dans un temps mal réparti) ce qui donne une intrigue baclée, aux transitions brusques et dans laquelle de nombreuses scènes ayant mérité un développement plus approfondi ne le sont pas. En revanche, d'autres passages peu utiles trainent en longueur. A croire que Michael Cimino n'a pas le sens des priorités. C'est le cas de la première partie - la présentation des personnages - qui s'étire sur plus d'un heure (1/3 du film donc); une durée complètement injustifée. Ensuite vient 30 mn de guerre du Viet-Nam qui montre là encore des scènes peu intenses car mal exploitées. Enfin, le dur retour du soldat dans son pays qui peine à réintégrer un monde qu'il ne comprend plus, le tout en nous servant clichés sur clichés alors qu'un tel sujet aurait mérité un peu plus de subtilités. Tout ça est bien maladroit. Heureusement, si il y a une chose que l'on ne peut retirer au long métrage, c'est la qualité de sa mise en scène (sur certains passages seulement) et le jeu extraordinaire de ses acteurs.
     Kurosawa
    Kurosawa

    585 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 décembre 2013
    Michael Cimino examine les atrocités de la guerre du Viêt-Nam, mais aussi la peur de l'affronter et les conséquences psychologiques qu'elle porte sur ses combattants. Formellement génial grâce à une mise en scène à la fois sobre et inventive, ce film est également doté d'un scénario remarquablement construit. Ce dernier permet de mettre en évidence avec une fluidité étonnante la progression des émotions qui habitent les différents personnages. L'amour, la peur et le doute sont constamment à l'écran, mais représentés avec une intensité qui varie sans cesse. Il faut alors absolument citer Robert de Niro, Christopher Walken ou encore Meryl Streep qui incarnent cette complexité avec une force indescriptible. "Voyage au bout de l'enfer" est donc un véritable choc cinématographique en ayant pour toile de fond un magistral réquisitoire contre l'absurdité de la guerre. Un chef-d'œuvre d'un pessimisme bouleversant.
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